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 Candidose

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Candidose Ouuoou10

Candidose Uoou_o10
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Candidose Empty
MessageSujet: Candidose   Candidose EmptyVen Juil 29, 2011 7:29 pm

Appelée également oïdiomycose, stomatite crémeuse, muguet, moniliase, la
candidose est une infection due à un champignon microscopique (candida
albicans ou oïdium albicans), qui est localisé sur les muqueuses de la
cavité orale et de l'oesophage; ces dernières apparaissent recouvertes
de petites plaques blanches et jaunâtres ou même verdâtres (parfois ces
plaques sont présentes sur les poumons, sur les sacs aériens et même sur
l'intestin) qui en s'étendant forment une membrane de matière visqueuse
facilement détachable de la muqueuse elle-même qui ne semble pas
endommagée.
L'agent pathogène de la candidose est un champignon
diffus qui vit d'une façon saprophytique même sur les végétaux, en
particulier sur les grains en décomposition. Cette maladie peut
également frapper l'homme et est fréquente chez les mammifères qui se
nourrissent d'herbe et de grains (bovins, équins, singes, etc.) et chez
les oiseaux, aussi bien les volatiles de basse-cour telles que les
colombes et les petits oiseaux de cage. Les oiseaux frappés de candidose
perdent leur vivacité, mangent peu et déglutissent difficilement. Ils
restent roulés en boule sur le fond de la cage ou sur le terrain, les
yeux mi-clos, secouent souvent la tête d'une manière désordonnée en
émettant une salive muqueuse, maigrissent rapidement, et, souvent, leur
respiration est difficile et ils ont la diarrhée. Si la maladie
s'accroît, on peut observer de nombreux cas de décès par asphyxie,
intoxication ou inanition, mais en intervenant rapidement, les
probabilités de guérison sont remarquables.
La candidose peut être
contractée par l'ingestion d'aliments contenant les spores du
champignon; celles-ci peuvent être inspirées avec l'air et il faut par
conséquent isoler les oiseaux malades et brûler journalièrement leurs
excréments. Parfois, la maladie apparaît (surtout chez les colombes)
parce qu'un grain de maïs ou d'une autre semence s'est encastré dans la
partie postérieure de la gorge où il s'est décomposé en donnant origine à
l'infection mycotique. Le traitement consiste à enlever les plaques -
opération très délicate,
particulier sur les petits oiseaux de cage,
qui doit être effectuée avec l'aide d'une pincette - et à badigeonner
deux fois par jour les muqueuses orales avec un mélange de vingt parts
de glycérine et une part de teinture d'iode, ou bien avec une solution
obtenue en mélangeant 15g de glycérine et 2g d'hydrate de chloral. Si la
maladie n'est pas combattue dès le début, il vaut mieux remplacer l'eau
de boisson par une solution de sublimé corrosif à un pour mille. Bien
entendu, il faudra toujours effectuer des désinfections approfondies.
Au
cas où l'on se trouve dans l'impossibilité d'enlever les plaques,
certains conseillent d'administrer pendant quelques jours de suite une
cuillère (ou quelques gouttes pour les petits oiseaux) d'huile d'olive
en badigeonnant la partie externe qui correspond à la zone de formation
des plaques avec de la glycérine iodée; quelques jours après, on massera
légèrement les parties atteintes. Si la maladie n'est pas trop
généralisée, elle doit guérir en principe après une semaine, après quoi
on administrera une purge aux volatiles en ajoutant un ou deux grammes
de sel anglais par litre d'eau de boisson. Néanmoins, le meilleur
traitement est celui qui consiste à enlever les proliférations
fongiques.

cannibalisme
Maladie du métabolisme causée par une
carence en sels ou en substances protéiques dans l'organisme. Le pica
peut frapper diverses espèces d'animaux, mais en particulier les bovins
qui ressentent l'impulsion de mordre, lécher et dévorer les objets les
plus hétérogènes, ainsi que les oiseaux. Toutes les espèces d'oiseaux
domestiques peuvent être frappées du pica - appelé également
cannibalisme - qui pousse ces derniers à s'arracher l'un l'autre les
plumes ou à se becqueter à sang le cloaque ou un doigt, au point de le
couper. Certains volatiles, surtout s'ils sont isolés, peuvent
s'infliger des blessures. Pendant la période de reproduction, les
oisillons peuvent être mutilés par les parents affligés de cette
maladie; si la mutilation est grave au point de compromettre la vie
normale de l'oiseau une fois qu'il sera devenu adulte (ce sont souvent
la pointe du bec et des ailes qui sont mutilées), il faut recourir à la
suppression euthanasique. A part les carences diététiques, le pica peut
être dû à des facteurs toxiques liés surtout à des infestations de
parasites ou bien à un simple vice acquis en général par esprit
d'imitation; dans ce cas, le becquetage se limite presque toujours au
plumage.
S'il s'agit d'un simple vice, le pica se guérit en
détournant l'attention des volatiles, soit en leur fournissant des fils
de chanvre avec lesquels ils peuvent jouer, soit, si cela n'est pas
suffisant, en les isolant plus ou moins longtemps selon les nécessités.
Lorsqu'il s'agit par contre d'une maladie, il faut éliminer les causes
qui l'ont provoquée. Il faut assurer à l'oiseau un régime alimentaire
complet et équilibré. auquel on intégrera des vitamines variées et des
sels minéraux. Il est conseillé d'ajouter du sel de table (si possible
non raffiné) à l'eau de boisson en raison de 15 g par litre.
Les
sujets qui ont tendance à blesser leurs compagnons de cage doivent être
naturellement isolés; à ceux qui se mutilent on peut administrer chaque
jour un calmant léger (par exemple, une infusion de camomille) pour
essayer de limiter les dommages au minimum, attendant que le traitement
fasse son effet. La possibilité de voler dans une grande volière qui
n'est pas surpeuplée est toujours bénéfique en cas de pica, aussi bien
s'il est d'origine maladive que d'origine imitative. Les sujets qui ont
donné des preuves de cannibalisme (terme impropre utilisé couramment
pour indiquer les manifestations de pica exercées sur la chair et non
sur les plumes) doivent être exclus de la reproduction, au moins jusqu'à
ce que la guérison soit certaine. En tout cas, ils ne devront
absolument pas nidifier au cours de l'année.

Capillariose
Maladie
du métabolisme causée par une carence en sels ou en substances
protéiques dans l'organisme. Le pica peut frapper diverses espèces
d'animaux, mais en particulier les bovins qui ressentent l'impulsion de
mordre, lécher et dévorer les objets les plus hétérogènes, ainsi que les
oiseaux. Toutes les espèces d'oiseaux domestiques peuvent être frappées
du pica - appelé également cannibalisme - qui pousse ces derniers à
s'arracher l'un l'autre les plumes ou à se becqueter à sang le cloaque
ou un doigt, au point de le couper. Certains volatiles, surtout s'ils
sont isolés, peuvent s'infliger des blessures. Pendant la période de
reproduction, les oisillons peuvent être mutilés par les parents
affligés de cette maladie; si la mutilation est grave au point de
compromettre la vie normale de l'oiseau une fois qu'il sera devenu
adulte (ce sont souvent la pointe du bec et des ailes qui sont
mutilées), il faut recourir à la suppression euthanasique. A part les
carences diététiques, le pica peut être dû à des facteurs toxiques liés
surtout à des infestations de parasites ou bien à un simple vice acquis
en général par esprit d'imitation; dans ce cas, le becquetage se limite
presque toujours au plumage.
S'il s'agit d'un simple vice, le pica se
guérit en détournant l'attention des volatiles, soit en leur
fournissant des fils de chanvre avec lesquels ils peuvent jouer, soit,
si cela n'est pas suffisant, en les isolant plus ou moins longtemps
selon les nécessités. Lorsqu'il s'agit par contre d'une maladie, il faut
éliminer les causes qui l'ont provoquée. Il faut assurer à l'oiseau un
régime alimentaire complet et équilibré. auquel on intégrera des
vitamines variées et des sels minéraux. Il est conseillé d'ajouter du
sel de table (si possible non raffiné) à l'eau de boisson en raison de
15 g par litre.
Les sujets qui ont tendance à blesser leurs
compagnons de cage doivent être naturellement isolés; à ceux qui se
mutilent on peut administrer chaque jour un calmant léger (par exemple,
une infusion de camomille) pour essayer de limiter les dommages au
minimum, attendant que le traitement fasse son effet. La possibilité de
voler dans une grande volière qui n'est pas surpeuplée est toujours
bénéfique en cas de pica, aussi bien s'il est d'origine maladive que
d'origine imitative. Les sujets qui ont donné des preuves de
cannibalisme (terme impropre utilisé couramment pour indiquer les
manifestations de pica exercées sur la chair et non sur les plumes)
doivent être exclus de la reproduction, au moins jusqu'à ce que la
guérison soit certaine. En tout cas, ils ne devront absolument pas
nidifier au cours de l'année.

Cataracte
La cataracte est
l'opacité plus ou moins étendue du cristallin. Les sujets frappés par ce
mal (à un oeil ou aux deux yeux en même temps) ont une vue affaiblie au
point de refuser tout mouvement ou au risque de se heurter contre les
obstacles, et peuvent, à la longue, devenir aveugles. La cataracte peut
être congénitale, elle peut être la conséquence de la vieillesse, elle
peut dériver d'autres maladies des yeux ou bien elle peut être
traumatique. Son apparition peut être favorisée par des accouplements
consanguins excessifs et entre des volatiles aux caractères récessifs.
Certains affirment qu'il s'agit d'une maladie héréditaire chez certaines
races d'élevage comme par exemple le canari Norwich. Cette maladie ne
peut être traitée: l'unique prophylaxie possible consiste à éviter les
accouplements déconseillés.

Catarrhe
La cataracte est
l'opacité plus ou moins étendue du cristallin. Les sujets frappés par ce
mal (à un oeil ou aux deux yeux en même temps) ont une vue affaiblie au
point de refuser tout mouvement ou au risque de se heurter contre les
obstacles, et peuvent, à la longue, devenir aveugles. La cataracte peut
être congénitale, elle peut être la conséquence de la vieillesse, elle
peut dériver d'autres maladies des yeux ou bien elle peut être
traumatique. Son apparition peut être favorisée par des accouplements
consanguins excessifs et entre des volatiles aux caractères récessifs.
Certains affirment qu'il s'agit d'une maladie héréditaire chez certaines
races d'élevage comme par exemple le canari Norwich. Cette maladie ne
peut être traitée: l'unique prophylaxie possible consiste à éviter les
accouplements déconseillés.
Cecite
La perte de la vue chez les
oiseaux de cage s'observe chez les sujets très vieux, parmi les races
dont la sélection est très poussée (en particulier, parmi les espèces au
plumage complètement blanc) ou plus rarement, à la suite d'un accident:
piqûres d'insectes, coups de bec d'autres oiseaux, lésions dues à des
saillies pointues ou aux ongles du sujet qui sont devenus trop longs et
ont poussé de façon irrégulière; dans ce dernier cas, la cécité est
limitée à un œil.
Il existe aussi des cas de cécité provoqués par
l'homme avec des fers rouges à des fins crynégétiques. L'aveuglement des
appeaux était très employé dans le passé, et malheureusement, bien que
ce procédé inhumain soit actuellement défendu par la loi, il est encore
pratiqué illégalement, en particulier en Italie où la chasse aux oiseaux
est très répandue. Il suffit de dire à ce propos que le seul livre où
l'on enseigne entre autres à aveugler les oiseaux a été écrit par le
"docteur en loi et chanoine" Giovan Pietro Olina de Novare. livre édité à
Rome en 1962 "avec le privilège du Souverain Pontife" et réédité de
nombreuses fois en langue italienne.
Il est difficile pour
l'ornithologue de juger s'il vaut mieux mettre fin aux jours des oiseaux
qui ont été privés de la vue d'une façon aussi barbare. Cette décision
doit être prise selon chaque cas. Si le pauvre aveugle ne s'adapte pas à
l'obscurité totale qui l'entoure et continue à voleter désespérément
dans la cage, il vaut mieux le libérer d'une existence aussi douloureuse
en le supprimant d'une façon rapide et indolore; si, par contre, il
s'est adapté à sa nouvelle condition - c'est le cas surtout des espèces
reproduites en cage depuis des générations et qui ont perdu la vue par
degrés et non pas à l'improviste on l'installera de façon à ce qu'il
mène une vie sereine et tranquille. Les oiseaux de cage, en particulier
ceux qui ne sont pas très vivaces de nature, ont un pouvoir d'adaptation
à la cécité qui est très surprenant. Pour favoriser un tel processus
d'adaptation, il faut installer l'oiseau aveugle dans une petite cage
que l'on laissera si possible toujours dans la même position. Près du
perchoir de l'oiseau (ce perchoir devra avoir deux épaisseurs
différentes aux deux extrémités) on posera tout ce dont il a besoin:
l'eau, les graines ou la pâtée, la salade, les biscuits, l'os de seiche,
les fruits. L'oiseau apprendra rapidement à se servir de tout ce dont
il a besoin, avec désinvolture et sans révéler son infirmité. Avec le
temps, il s'habituera à se déplacer un peu dans la cage où il ne faudra
naturellement jamais modifier la disposition des perchoirs et des
accessoires. L'oiseau finira par reconnaître le bruit provoqué par
l'introduction des aliments (le bruissement de la salade, par exemple,
ou le grincement du biscuit qui passe à travers les barreaux) et
accourrera vers la nourriture comme s'il la voyait. Deux fois par
semaine il faudra lui organiser un bain; on posera l'oiseau sur le bord
de la baignoire et on le reprendra après les ablutions; on peut essayer
également d'installer la baignoire de façon à ce que l'oiseau y accède à
partir de son perchoir.
Au début, il vaut mieux que l'oiseau aveugle
vive tout seul, mais une fois qu'il s'est habitué à sa cage, on peut
essayer de lui donner un compagnon (si nécessaire, on installera une
autre mangeoire à ce dernier); un sujet de petite taille, docile et
gazouilleur lui donnera le réconfort que chaque créature vivante
recherche chez ses semblables.

Cholera
La perte de la vue chez
les oiseaux de cage s'observe chez les sujets très vieux, parmi les
races dont la sélection est très poussée (en particulier, parmi les
espèces au plumage complètement blanc) ou plus rarement, à la suite d'un
accident: piqûres d'insectes, coups de bec d'autres oiseaux, lésions
dues à des saillies pointues ou aux ongles du sujet qui sont devenus
trop longs et ont poussé de façon irrégulière; dans ce dernier cas, la
cécité est limitée à un œil.
Il existe aussi des cas de cécité
provoqués par l'homme avec des fers rouges à des fins crynégétiques.
L'aveuglement des appeaux était très employé dans le passé, et
malheureusement, bien que ce procédé inhumain soit actuellement défendu
par la loi, il est encore pratiqué illégalement, en particulier en
Italie où la chasse aux oiseaux est très répandue. Il suffit de dire à
ce propos que le seul livre où l'on enseigne entre autres à aveugler les
oiseaux a été écrit par le "docteur en loi et chanoine" Giovan Pietro
Olina de Novare. livre édité à Rome en 1962 "avec le privilège du
Souverain Pontife" et réédité de nombreuses fois en langue italienne.
Il
est difficile pour l'ornithologue de juger s'il vaut mieux mettre fin
aux jours des oiseaux qui ont été privés de la vue d'une façon aussi
barbare. Cette décision doit être prise selon chaque cas. Si le pauvre
aveugle ne s'adapte pas à l'obscurité totale qui l'entoure et continue à
voleter désespérément dans la cage, il vaut mieux le libérer d'une
existence aussi douloureuse en le supprimant d'une façon rapide et
indolore; si, par contre, il s'est adapté à sa nouvelle condition -
c'est le cas surtout des espèces reproduites en cage depuis des
générations et qui ont perdu la vue par degrés et non pas à l'improviste
on l'installera de façon à ce qu'il mène une vie sereine et tranquille.
Les oiseaux de cage, en particulier ceux qui ne sont pas très vivaces
de nature, ont un pouvoir d'adaptation à la cécité qui est très
surprenant. Pour favoriser un tel processus d'adaptation, il faut
installer l'oiseau aveugle dans une petite cage que l'on laissera si
possible toujours dans la même position. Près du perchoir de l'oiseau
(ce perchoir devra avoir deux épaisseurs différentes aux deux
extrémités) on posera tout ce dont il a besoin: l'eau, les graines ou la
pâtée, la salade, les biscuits, l'os de seiche, les fruits. L'oiseau
apprendra rapidement à se servir de tout ce dont il a besoin, avec
désinvolture et sans révéler son infirmité. Avec le temps, il
s'habituera à se déplacer un peu dans la cage où il ne faudra
naturellement jamais modifier la disposition des perchoirs et des
accessoires. L'oiseau finira par reconnaître le bruit provoqué par
l'introduction des aliments (le bruissement de la salade, par exemple,
ou le grincement du biscuit qui passe à travers les barreaux) et
accourrera vers la nourriture comme s'il la voyait. Deux fois par
semaine il faudra lui organiser un bain; on posera l'oiseau sur le bord
de la baignoire et on le reprendra après les ablutions; on peut essayer
également d'installer la baignoire de façon à ce que l'oiseau y accède à
partir de son perchoir.
Au début, il vaut mieux que l'oiseau aveugle
vive tout seul, mais une fois qu'il s'est habitué à sa cage, on peut
essayer de lui donner un compagnon (si nécessaire, on installera une
autre mangeoire à ce dernier); un sujet de petite taille, docile et
gazouilleur lui donnera le réconfort que chaque créature vivante
recherche chez ses semblables.

Catarrhe gastrique
Il est causé
par des aliments trop substantiels ou par un catarrhe bronchial non
soigné. Les volatiles ont la zone de l'estomac gonflée et le ventre
enflammé; les évacuations sont espacées et abondantes et les fientes
sont semi-liquides et d'une couleur jaune verdâtre. On soigne la maladie
en remplaçant l'eau de boisson par une décoction de laitue ou de mauve à
laquelle on ajoute quelques gouttes d'huile d'olive ou par une
décoction obtenue en faisant bouillir pendant quelques minutes 5g de
feuilles de romarin et 1g de feuilles de rue dans un quart de litre
d'eau, en y ajoutant quelques gouttes de jus de citron. Cette dernière
décoction doit être administrée en petites doses deux fois par jour à la
place de l'eau de boisson. Aux volatiles granivores, on donnera un
mélange de graines fraîches constitué de préférence de millet, d'avoine
décortiquée et de pavot.

Cirrhose
Nom donné d'abord à une
maladie du foie et qui a été étendu par la suite aux maladies d'autres
organes caractérisées par une hypertrophie du tissu connectif
interstitiel et une atrophie des éléments de l'organe lui-même. Des cas
de cirrhose ont été signalés chez des perroquets habitués par leurs
maîtres à boire des boissons alcooliques pour les inciter à parler plus
que d'habitude.

Coccidiose
C'est une maladie à parasite
déterminée par un protozoaire, le coccidium eimeria, qui envahit les
cellules des muqueuses et en principe celles des muqueuses intestinales.
La coccidiose peut frapper divers types d'animaux (coccidiose des
lapins, des bovins et des oiseaux).
La coccidiose des oiseaux frappe
les volatiles domestiques (chez la volaille elle cause surtout le décès
des jeunes de dix à soixante jours) et également les volatiles sauvages
élevés en captivité - comme les faisans - ainsi que ceux qui vivent en
liberté.
Les symptômes de la maladie sont les suivants: fientes
diarrhéiques blanchâtres striées de sang qui tendent à se coller aux
plumes entourant l'anus au point de boucher parfois ce dernier; yeux
mi-clos, plumage ébouriffé et opaque, ailes tombantes. Les malades
mangent peu ou presque rien, mais par contre boivent énormément; souvent
ils chancellent et émettent un pépiement sourd. La mortalité peut être
très élevée, en particulier parmi les jeunes sujets; elle diminue par
contre et cesse presque complètement parmi les adultes qui sont par
ailleurs moins sujets à la maladie.
Il faut isoler aussitôt les
malades. Les fientes doivent être enlevées deux fois par jour, pendant
la matinée et le soir, et doivent être brûlées avec les corps des sujets
décédés. Il faudra procéder à un nettoyage à fond des locaux des cages
et des accessoires.

La coccidiose frappe fréquemment les élevages
de gallinacés mais elle n'est pas courante parmi les volatiles
ornementaux des petits élevages privés; par contre elle est diffusée
chez les oiseaux qui vivent en grand nombre dans les cages des zoos. Le
parasite qui s'introduit dans l'intestin avec les aliments, envahit les
cellules épithéliales du duodénum et se multiplie aux frais de la
cellule où il s'est fixé Lorsque cette cellule est détruite, le parasite
l'abandonne pour d'autres cellules voisines; de cette façon, des zones
toujours plus vastes de la muqueuse intestinale sont détruites et ce
faisant, les propriétés du tube digestif sont compromises. La
multiplication du parasite est très rapide (la reproduction est sexuée
et asexuée) et les fientes de l'oiseau affecté sont chargées de
protozoaires qui vont élargir l'infection (d'où la nécessité de les
brûler au moins deux fois par jour). La maladie ne peut être
diagnostiquée d'une façon certaine qu'en laboratoire grâce à l'examen
des fientes.
Pour le traitement on peut utiliser des sulfamides
courants (à la dose de 2g dans un litre d'eau pour les gallinacés et
d'1g pour les petits oiseaux) ou mieux encore, des préparations
anticoccidiennes spéciales pour l'emploi en médecine vétérinaire et que
l'on administrera selon la posologie. Ces produits peuvent être utilisés
également dans un but prophylactique, mais uniquement aux volatiles de
basse-cour. Certains soignent la coccidiose en administrant du
bichlorure de mercure et du permanganate de potassium dans l'eau de
boisson, le premier à la dose de 1 à 6000 et le second à la dose de 1 à
500.

Colibacillose
C'est une maladie infectieuse due à des
schizomycètes et précisément à l'escherichia coli qui est un microbe
pathogène très diffus dans la nature, dans l'eau et dans le sol. Cette
affection qui non seulement frappe les oiseaux mais aussi les
mammifères, y compris l'homme, se transmet par l'ingestion d'aliments ou
de liquides contaminés par des sujets malades souffrant de plaies
cutanées, mais parfois. l'agent pathogène de la colibacillose peut vivre
en saprophyte dans l'intestin des animaux; dans ce cas, si l'organisme
de l'animal dépérit (à la suite d'une mauvaise alimentation, à cause du
trop grand nombre d'oiseaux dans la cage, à cause du stress déterminé
par des pontes réitérées ou de longs voyages, etc.), le saprophyte
devient virulent et peut pénétrer dans le circuit sanguin en provoquant
l'infection.
Symptômes: abattement, somnolence, manque d'appétit et
soif ardente, parfois dyspnée, température plus élevée de la normale et,
par la suite, diarrhée verdâtre. En général, les plumes entourant le
cloaque des petits oiseaux de cage affectés de colibacillose sont
incrustées de fientes.
Normalement, la mort survient au bout de
quatre, cinq jours. La symptomatologie de la colibacillose peut être
confondue avec celle du choléra et seule l'autopsie permet un diagnostic
certain.
L'isolement immédiat des malades est indispensable, ainsi
qu'une désinfection soigneuse des locaux, des cages et des accessoires
ainsi que la crémation quotidienne des excréments et des corps des
sujets décédés. Le traitement dont les probabilités de succès sont
supérieures à celles du choléra est basé sur l'administration de
streptomycine et de tétracycline associées à la dose de 1 ou 2 mg par
jour ajoutées à l'eau de boisson pendant 3 à 5 jours. Dans les cas les
plus graves, on peut faire des injections d'antibiotiques par voie
intramusculaire ou intrapéritonéale. On peut appliquer également le même
traitement que celui du choléra. Autre traitement encore: du phosphate
de soude et du citrocarbonate mélangés en parts égales et ajoutés à
l'eau de l'abreuvoir à la dose d'une cuillère à café par litre d'eau.

Congestion pulmonaire
Les
poumons présentent une accumulation de sang et en principe, à la
congestion s'ajoute un œdème aigu: les bronchioles sont remplies de
liquide. La maladie peut avoir une origine cardiaque. Les sujets frappés
d'une congestion pulmonaire sont apathiques et leur respiration est
malaisée; la mort survient en quelques heures rendant tout traitement
impossible. La maladie ne présente aucun signe prémonitoire et son
décours est rapide et imprévu, en particulier chez les âgés ou
affaiblis.

Conjonctivites
Elle peut avoir des causes
pathologiques ou peut être déterminée par la pénétration de corps
étrangers, par des courants d'air ou par une lésion due à un heurt ou à
une dispute avec d'autres volatiles. Dans certaines races d'élevage au
plumage bouclé autour des yeux, c'est ce plumage anormal qui peut causer
une irritation de l'oeil en le frottant constamment. Le stade
inflammatoire peut être suivi de larmoiements accompagnés d'un
écoulement séreux, purulent, qui peut aboutir à la destruction des
globes oculaires et à la cécité. Le sujet malade doit être isolé en
pénombre. Dans le cas d'une inflammation bénigne, on lavera les yeux le
matin avec du collyre et le soir avec de l'eau borique tiède (l'eau
borique s'obtient en dissolvant 3Og d'acide borique dans un litre d'eau
bouillie). Si l'inflammation est sérieuse, on appliquera un collyre aux
antibiotiques. Si l'oeil est entrouvert à cause de la paupière tuméfiée,
et si l'on observe dans la zone périoculaire une déplumation plus ou
moins complète. on passera autour de l'oeil une pommade ophtalmique aux
antibiotiques.
L'inflammation de la paupière est appelée blépharite,
celle de la conjonctive conjonctivite, l'inflammation de la cornée est
appelée kératite, tandis que l'inflammation simultanée de la conjonctive
et de la cornée est appelée conjonctivo-kératite. En général, la
kératite et la blépharite sont accompagnées ou suivies de la
conjonctivite.

Consomption
C'est souvent provoquée par un
refroidissement prolongé, un brusque abaissement de température ou un
bain donné trop tard le soir, ce qui fait que l'oiseau ne peut se sécher
pour la nuit.
Les remèdes couramment employés sont tous inopérants,
car l'oiseau refuse toute nourriture et demeure au fond de la cage, tout
fiévreux et grelottant. Nous indiquerons donc le moyen suivant qui nous
a souvent réussi lorsque nous avons reçu des oiseaux mouillés en cours
de route par suite de maladresse ou d'insouciance de la part des
employés chargés de la manipulation des cageots de transport.
Un bain
chaud, à la température de 38 à 40°, pendant 15 à 20 minutes, rétablit
presque toujours la circulation normale. Il faut ensuite sécher
rapidement le patient, l'enrouler dans un morceau de flanelle et le
laisser ainsi près d'une heure auprès d'un bon feu. Le placer ensuite
dans une petite cage recouverte d'une étoffe, contenant du pain au lait,
et le laisser à proximité d'un foyer jusqu'à ce qu'il ait bien chaud.
S'il goûte au pain au lait, il est sauvé ; dans le cas contraire, il n'y
a guère d'espoir de le voir se rétablir.

Constipation
C'est
souvent provoquée par un refroidissement prolongé, un brusque
abaissement de température ou un bain donné trop tard le soir, ce qui
fait que l'oiseau ne peut se sécher pour la nuit.
Les remèdes
couramment employés sont tous inopérants, car l'oiseau refuse toute
nourriture et demeure au fond de la cage, tout fiévreux et grelottant.
Nous indiquerons donc le moyen suivant qui nous a souvent réussi lorsque
nous avons reçu des oiseaux mouillés en cours de route par suite de
maladresse ou d'insouciance de la part des employés chargés de la
manipulation des cageots de transport.
Un bain chaud, à la
température de 38 à 40°, pendant 15 à 20 minutes, rétablit presque
toujours la circulation normale. Il faut ensuite sécher rapidement le
patient, l'enrouler dans un morceau de flanelle et le laisser ainsi près
d'une heure auprès d'un bon feu. Le placer ensuite dans une petite cage
recouverte d'une étoffe, contenant du pain au lait, et le laisser à
proximité d'un foyer jusqu'à ce qu'il ait bien chaud. S'il goûte au pain
au lait, il est sauvé ; dans le cas contraire, il n'y a guère d'espoir
de le voir se rétablir.

Coprophagie
C'est souvent provoquée
par un refroidissement prolongé, un brusque abaissement de température
ou un bain donné trop tard le soir, ce qui fait que l'oiseau ne peut se
sécher pour la nuit.
Les remèdes couramment employés sont tous
inopérants, car l'oiseau refuse toute nourriture et demeure au fond de
la cage, tout fiévreux et grelottant. Nous indiquerons donc le moyen
suivant qui nous a souvent réussi lorsque nous avons reçu des oiseaux
mouillés en cours de route par suite de maladresse ou d'insouciance de
la part des employés chargés de la manipulation des cageots de
transport.
Un bain chaud, à la température de 38 à 40°, pendant 15 à
20 minutes, rétablit presque toujours la circulation normale. Il faut
ensuite sécher rapidement le patient, l'enrouler dans un morceau de
flanelle et le laisser ainsi près d'une heure auprès d'un bon feu. Le
placer ensuite dans une petite cage recouverte d'une étoffe, contenant
du pain au lait, et le laisser à proximité d'un foyer jusqu'à ce qu'il
ait bien chaud. S'il goûte au pain au lait, il est sauvé ; dans le cas
contraire, il n'y a guère d'espoir de le voir se rétablir.

Coprostase
Difficulté
d'expulser les selles. La constipation peut dépendre de troubles de
l'appareil gastro-intestinal, d'anomalies congénitales, d'altérations
psychiques ou plus communément, du système de vie ou du régime
alimentaire impropres. La constipation cause la rétention des selles
dans l'intestin pour un temps supérieur à la normale; chez certains
sujets, la mauvaise élimination des déchets organiques intestinaux peut
se prolonger pendant plusieurs jours sans créer de vrais troubles,
tandis que chez d'autres volatiles ceci créera un malaise certain. En
tout cas, la constipation doit être soignée promptement, car la
rétention prolongée des masses fécales et de leurs produits de
désintégration finit par créer divers inconvénients: anorexie,
météorisme, coliques, congestions, hypopepsie et surtout des processus
d'auto-intoxication à la suite de l'absorption de la part de l'organisme
de substances putrides qui se sont développées au cours de la
décomposition des selles stagnantes.
Chez les oiseaux, la
constipation est presque toujours déterminée par une alimentation
erronée (aliments trop secs, trop durs, trop riches en graisse, trop
pauvres en substances végétales fraîches ou en aliments naturels comme
les insectes, la viande fraîche, etc.), par des changements brusques de
régime ou de climat ou par un état de faiblesse générale dû au manque
d'exercice favorisé par des cages ou des enclos exigus. Elle peut être
causée également par l'ingestion de substances astringentes, par trop de
sable ou par une atonie musculaire de la partie terminale du rectum.
Plus rarement, elle est la conséquence de tumeurs abdominales ou, chez
les femelles, de la rétention de l'œuf.
Le premier symptôme de la
constipation est naturellement la difficulté d'évacuation et l'émission
d'une faible quantité d'excréments normalement visqueux. Les sujets
affectés de constipation ont le ventre gonflé, l'ouverture rectale est
congestionnée, ils apparaissent affaiblis, mangent peu et sont
léthargiques et ont tendance à dormir même durant la journée.
Il faut
remplacer l'eau de boisson pendant quelques jours par une solution de
sel anglais (un gramme dans un ou deux litres d'eau), administrer
beaucoup de fruits et de légumes, et aux oiseaux insectivores, des
proies vives, en choisissant de préférence celles qui sont munies d'un
dermasquelette léger. A la place du sel anglais (sulfate de magnésium)
on peut utiliser du sulfate de sodium, à la même dose, tandis que
l'emploi de l'huile de ricin qui peut causer des troubles surtout chez
les petits oiseaux, est à déconseiller.
Dans les cas de constipation
légère on pourra éviter l'emploi d'un purgatif et il suffira
d'administrer directement dans le bec du volatile quelques gouttes
d'huile d'olive, d'huile de paraffine et d'huile de vaseline. Même le
lait a un effet laxatif; on pourra l'administrer en y trempant du
biscuit. Une décoction de mauve (10 g de feuilles faites bouillir
pendant deux minutes dans un quart de litre d'eau) ou une infusion de
fleurs de mauve (5 g de fleurs dans un quart de litre d'eau bouillante
pendant une dizaine de minutes) qui remplaceront l'eau de boisson
pendant quelques jours seront également très bénéfiques.
Lorsque
l'intervention de l'éleveur n'est pas immédiate et que l'animal accuse
des malaises importants à cause de la rétention de l'amas fécal, il faut
libérer l'oiseau en lui pratiquant un clystère, on utilisera dans ce
but une minuscule poire en caoutchouc (en vente en pharmacie) ou même
une seringue hypodermique à laquelle on appliquera une cannule en
caoutchouc mince et souple à la place de l'aiguille. Le clystère sera
effectué avec de l'huile de vaseline ou de paraffine ou même avec la
décoction ou l'infusion de mauve ou enfin, avec de l'eau tiède qui
contienne un peu d'huile d'olive en émulsion. Mais on comprendra
facilement qu'il n'est pas aisé de pratiquer un clystère à des volatiles
de petite taille; l'opération doit être l'œuvre d'une personne experte
qui agira avec le maximum de délicatesse et de prudence, sinon, il
vaudra mieux y renoncer. En cas de nécessité, le clystère pourra être
répété trois ou quatre fois dans une journée. Chez les femelles où la
constipation est la conséquence de la rétention de l'œuf, il faudra
naturellement procéder à l'enlèvement de cet encombrement. Le traitement
de la constipation doit être complété par un système d'exploitation
adéquat, c'est-à-dire que les volatiles devront être logés dans des
cages hygiéniques et spacieuses et qu'il faudra leur assurer un bon
régime alimentaire. Les possibilités d'exercice et un régime riche en
substances fraîches compléteront efficacement les soins et constitueront
une prévention tout aussi efficace contre cette maladie.

Coryza
C'est
l'inflammation des muqueuses de l'appareil respiratoire appelée en
pathologie humaine "rhinite" ou "rhume". La dénomination coryza (du grec
= écoulement nasal) est par contre couramment utilisée en médecine
vétérinaire pour désigner divers états pathologiques souvent graves
(coryza contagieux des poulets, des porcs, coriza gangréneux des bovins,
coryza infectieux et malin des lapins).
Le coryza contagieux frappe
en général la volaille des élevages intensifs et moins souvent les
gallinacés d'ornement; il ne représente qu'un danger très lointain pour
les autres volatiles d'agrément. Cette maladie contagieuse - déterminée
par un microbe, l'haemophilus gallinarum - provoque une inflammation des
muqueuses des premières voies respiratoires et des voies
conjonctivales. Les symptômes sont représentés par l'écoulement nasal -
qui peut être suivi par une sécrétion catarrhale avec occlusion des
narines - et l'enflure des yeux, suivie d'un écoulement purulent qui
souvent colle les paupières; on observe également des éternuements et
une respiration à bec ouvert. Par manque d'expérience on peut souvent
confondre les symptômes du coryza avec ceux de la diphtérie-variole
(mais l'absence de plaques et de pustules indique clairement qu'il
s'agit de la première maladie). S'il n'est pas combattu énergiquement.
le coryza se diffuse rapidement en causant de nombreuses pertes. La
meilleure prophylaxie consiste à nettoyer scrupuleusement les locaux
d'élevage, étant donné que cette maladie n'apparaît que rarement dans
les milieux où une certaine hygiène est observée. Des systèmes d'élevage
erronés et peu rationnels peuvent favoriser l'apparition de la maladie.
Dès que l'on observe les premiers symptômes, il faut isoler les malades
et désinfecter à fond les locaux et les accessoires. Les sujets malades
doivent être placés dans un milieu sec, sans courants d'air et à la
température constante. On lavera les narines bouchées et les yeux
gonflés avec de l'eau borique tiède et on enlèvera avec soin et
délicatement les sécrétions plus ou moins durcies autour des yeux. On
soignera les malades avec des injections intramusculaires (dans la zone
sous-cutanée du thorax) de streptomycine à la dose de un à quatre
dixièmes de gramme par sujet (selon la taille du volatile). Un régime
substantiel et riche en vitamines complétera les soins.

croissance exessive des ongles et du bec
Les
volatiles qui vivent en cage n'ont pas souvent l'occasion d'utiliser
leur bec comme leurs compagnons libres; un tel manque d'exercice peut
déterminer un développement anormal du bec. La présence dans la cage
d'un os de seiche, d'un bloc de sels minéraux et. pour les perroquets
d'un morceau de bois tendre, assurent en général aux volatiles cet
exercice de rongement nécessaire pour éliminer les pointes du bec trop
développées. Mais parfois, même ces petits trucs sont inutiles. Les
autres facteurs qui peuvent favoriser un développement excessif du bec
sont: l'âge avancé, les facteurs héréditaires, les traumatismes, la
carence en calcium ou en vitamine d'ou une infestation parasitaire (voir
à ce propos le chapitre "gale").
Si la croissance du bec est
anormale, la mandibule supérieure se développe de manière excessive et
se recourbe vers la poitrine; le bec peut être tordu, les deux
mandibules peuvent être croisées et tordues dans un sens ou dans
l'autre. Souvent la corne est molle, fragile, pulvérulente et parfois
elle est parsemée d'excroissances. La déformation progressive du bec
empêche l'animal de s'alimenter normalement, au point de mourir parfois
de faim. La tâche de l'éleveur sera donc de limer le bec de l'oiseau de
façon à ce qu'il ne soit plus gêné et qu'il ne constitue plus un danger
pour les autres volatiles.
Couper un bec trop développé est une
opération très simple: on prendra une paire de ciseaux affilés et en
bonnes conditions (ne jamais utiliser de ciseaux dont la vis centrale
est desserrée, ce qui donne trop de jeu entre les deux lames) ou mieux
encore un coupe-ongles aux lames qui se joignent et ne se croisent pas;
avec délicatesse, on coupera la pointe du bec à la hauteur où il devrait
arriver normalement, en tenant les ciseaux de façon à faire une coupe
latérale et non pas au-dessus et en-dessous du bec. Si les deux
mandibules doivent être raccourcies, on les coupera l'une après l'autre
et non pas en même temps. Parfois, en taillant un bec qui s'est
développé d'une façon vraiment excessive, il peut y avoir des
hémorragies sur les excroissances situées sur la commissure du bec ou
sur le bord des mandibules. Dans ce cas, on utilisera un thermocautère
et on appliquera ensuite une poudre antiseptique. Si le bec présente des
fissures, il faudra le bloquer avec un fil d'argent.
Pour chaque cas
de croissance excessive du bec, il faut pourvoir à une alimentation
équilibrée, particulièrement riche en protéines, en minéraux et en
vitamines. Les oiseaux devront toujours avoir à leur portée des
substances à ronger.
Si la malformation est déterminée par la
présence d'acariens, il faut naturellement combattre les parasites comme
il a été indiqué dans le chapitre relatif à ce sujet.
Les ongles
aussi peuvent croître de façon exubérante par manque d'usure, à cause
d'une tare héréditaire, d'une arthrite, d'une parésie, de l'ankylose,
d'une inflammation des tendons ou de la présence des acariens (voir
"gale").
Les ongles trop longs peuvent être recourbés dans tous les
sens ou tordus. Il faut éliminer ou combattre la cause de leur
déformation et couper la partie excédente de façon à ce qu'ils
retrouvent leurs proportions normales; dans ce cas également, on
utilisera des ciseaux bien affilés ou un coupe-ongles spécial, et on
fera bien attention à ne pas couper la partie vascularisée de l'ongle
que l'on reconnaîtra par la présence d'un vaisseau sanguin bien visible
par transparence.
Il faut noter également que chez certaines races
d'élevage sélectionnées, comme par exemple le canari parisien, les
ongles retors en forme de tire-bouchons sont une caractéristique
particulière de l'animal et non une anomalie.[/JUSTIFY]
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