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 ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages )

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ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) Ouuoou10

ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) Uoou_o10
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MessageSujet: ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages )   ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) EmptyVen Juil 29, 2011 7:25 pm

Les Oiseaux



Lorsqu'on
parle d'oiseaux, on pense tout de suite à un animal qui vole. Les
oiseaux constituent la seule classe du monde animal à posséder des
plumes.

Des plumes parfaitement identiques à celles des oiseaux
actuels recouvraient déjà, il y a 160 millions d'années, le corps de
l'Archéoptéryx, qui est le plus vieil oiseau fossile connu aujourd'hui.
Cependant, il avait encore beaucoup de caractéristiques des reptiles
dont il était issu, et notamment des dents et une longue queue osseuse.
Chez cet animal, qui avait à peu près la taille d'une pie, les ailes
permettaient seulement le vol plané, sans être assez puissantes pour
permettre de s'élever franchement dans les airs.
La transformation des membres antérieurs en ailes a également entraîné chez les oiseaux l'apparition d'un squelette particulier.
On
considère généralement l'archéoptéryx comme l'animal faisant le lien
entre les dinosaures et les oiseaux modernes. Cependant, de nouveaux
fossiles, découverts en 1996, risquent de remettre cette hypothèse en
question. Les plus anciens fossiles d'oiseaux "véritables" datent du
Crétacé, 30 millions d'années après l'archéoptéryx. Nous ne savons rien
pour l'instant de ce qui s'est passé entre l'archéoptéryx et les oiseaux
du Crétacé, mais l'évolution a dû être rapide puisque ces oiseaux
ressemblaient déjà aux oiseaux actuels. Il faut attendre l'Éocène, il y a
50 millions d'années, pour trouver les premières familles d'oiseaux
existant encore de nos jours : hérons, vautours, etc. On estime qu'à la
fin de l'Éocène, il y a 40 millions d'années, la classe des oiseaux
avait atteint la diversité que l'on connaît aujourd'hui.
Les plumes
des oiseaux remplissent de multiples fonctions, et présentent donc des
formes très différentes, selon l'usage auquel elles sont destinées.
Provenant d'une sécrétion de la peau, comme les poils des mammifères,
elles sont constituées d'une tige plus ou moins rigide, le rachis,
porteur des " barbes " qui donnent sa forme à la plume; les barbes sont
elles-mêmes munies de " barbules ", sorte de poils qui ont souvent la
forme de crochets s'agrippant les uns aux autres pour donner sa cohésion
à l'ensemble.
Les plumes proprement dites, qu'on appelle aussi
plumes de contour, constituent le plumage visible. Certaines servent au
vol c'est le cas des rémiges des ailes et des rectrices de la queue.
D'autres protègent le corps, notamment sur le dos et sur la partie
charnue des ailes. On les appelle des plumes de couverture. Elles sont
généralement rigides, et leurs barbes sont bien attachées entre elles.
Par
contre, les barbes du " duvet " n'ont aucune cohésion. Chez les oiseaux
adultes, le duvet est généralement caché par des plumes de contour,
sous lesquelles il constitue un manteau isolant du froid. Entre le duvet
et les plumes de contour, existent souvent des plumes intermédiaires
dont l'extrémité ressemble aux plumes de contour et la base au duvet
elles remplissent, bien sûr, les deux fonctions à la fois.
Il faut
encore citer les " filoplumes ", qu'on pourrait presque prendre pour des
poils, car elles n'ont pas de barbes on peut les observer sur le corps
des oiseaux plumés. Leur rôle n'est pas clair, encore qu'elles servent
semble-t-il, à différencier mâles et femelles chez certaines espèces.
Les
" vibrisses " ressemblent aux filoplumes. Elles ont l'aspect de
moustaches et jouent un rôle sensitif chez de nombreux oiseaux. Elles
sont très développées par exemple autour du bec des chouettes et des
hiboux, dont la myopie est ainsi compensée par un " toucher " qui leur
permet de déceler leurs proies. Ce sont aussi des plumes modifiées, dont
la structure est identique à celle des vibrisses qui servent de " cils "
à certains oiseaux comme les calaos ou les autruches.
Signalons enfin qu'un colibri possède environ 1 000 plumes, alors qu'un cygne en possède plus de 25 000.
Beaucoup
de jeunes oiseaux naissent recouverts d'un duvet qui leur tient chaud
c'est le cas des rapaces. Chez d'autres espèces qui quittent très tôt le
nid, comme les mouettes ou les vanneaux, le duvet des poussins est
moucheté et sert à les camoufler.

Les oiseaux parviennent à
protéger leurs plumes lorsqu'ils nagent ou lorsqu'il pleut, simplement
en les imperméabilisant avec une substance huileuse. Celle-ci est
produite par une glande située au-dessus du croupion, la glande
uropygienne. Ceux-ci prélèvent l'huile avec leur bec, puis en enduisent
soigneusement leur plumage. La tête, quant à elle, est huilée avec les
pattes.
Cette opération d'imperméabilisation et généralement précédée d'une toilette très complète.

Nous
avons vu toute l'importance du plumage pour l'oiseau. Or, malgré le
soin qu'il apporte à son entretien, les plumes s'usent et parfois se
cassent : il faut donc les renouveler.
C'est ce qui se passe lors du
phénomène de la mue, déclenché périodiquement par l'organisme de
l'oiseau. Les plumes usées tombent d'elles-mêmes, et sont alors
remplacées par des " tuyaux " qui deviendront le rachis de la plume .
C'est la seule période ou ces tiges ne sont pas constituées de matière
morte, mais sont au contraire remplies de vaisseaux sanguins qui
apportent la matière nécessaire à la formation des barbes.
Tous les
oiseaux muent au moins une fois par an, le plus souvent après la fin de
la saison de reproduction ; une autre mue, partielle cette fois, leur
rendra toute leur beauté au début de l'hiver.

Les plumes sont
colorées, ce qui peut leur procurer une fonction de camouflage ou une
fonction sociale (attirer les femelles), les couleurs de la robe sont
dues à des pigments et l'un des plus répandus est la mélanine. Les
oiseaux ne sont pas capables de les produire eux-mêmes, mais ils les
trouvent dans la nourriture.

La plus part des oiseaux sont bien
adaptés pour voler, leur corps est aérodynamique et leurs ailes
couvertent de plumes. Pour produire la force qui leur permettra de
s'élever au-dessus du sol, les oiseaux utilisent la résistance de l'air
sur les plumes de leurs ailes.
Quand un oiseau bat des ailes il prend
appuis sur l'air en poussant vers le bas ce qui le fait monter, le
battement produit également une poussée vers l'arrière qui fait avancer
l'oiseau.
Les oiseaux peuvent rester en l'air sans battre des ailles
grâce à l'écoulement de l'air au-dessus et au-dessous de l'aile qui
génère une force vers le haut appelée portance.
Les changement de direction sont assurés par la queue.

Beaucoup
d'os d'oiseaux sont creux, de façon à diminuer leur poids et à
faciliter le vol. Cette particularité disparaît cependant lorsque l'os
doit supporter des chocs constants ainsi, la plupart des os du crâne des
pics. qui frappent vigoureusement du bec sur les arbres, sont pleins.
Les cavités des os sont en relation avec le système respiratoire qui est
très particulier. Le corps des oiseaux comporte en effet un certain
nombre de " sacs " remplis d'air, dont les fonctions sont encore mal
connues à l'heure actuelle, mais qui servent probablement à faciliter la
respiration lors des efforts intenses demandés par le vol.

Parmi
les manifestations vocales des oiseaux, on distingue deux propriétés :
les chants et les cris. Le chant et les cris ont une fonction sociale
importante.
Les chants servent au mâle à marquer son territoire,
c'est-à-dire à en interdire l'accès à d'autres mâles, mais, dans le même
temps, ils lui servent à attirer les femelles.
Les cris émis lors de
certaines circonstances : lorsque l'oiseau a peur, lorsqu'il a trouvé
de la nourriture ou une fonction de reconnaissance chez les oiseaux qui
vivent en colonies.

Tous les oiseaux possèdent un bec. qui, dans
bien des cas, ne sert pas seulement pour l'alimentation, mais constitue
un outil à fonctions multiples. La nourriture est prise avec le bec et
la forme de ce dernier a été influencée au cours de l'évolution par le
type de nourriture. Le bec n'a pas de dents et les oiseaux ne peuvent
mâcher leurs aliments. Les espèces qui mangent des insectes, du poisson
ou de la viande ont des sucs digestifs puissants qui les dispensent de
triturer leur nourriture. Par contre, les espèces qui se nourrissent de
graines les concassent dans leur estomac transformé en gésier, un sac de
muscles puissants qui contient de petits cailloux que les oiseaux
avalent régulièrement et qui broient les graines.

Les oiseaux ont
une vision très performante. Les yeux prennent une grande place dans le
crâne. En revanche, les muscles oculaires sont très peu développés et
les yeux sont peu mobiles. En compensation, les mouvements de la tête
sont plus importants.
En général, les oiseaux ont la même acuité visuelle que l'Homme.


Les
oiseaux ont une ouïe très développée, malgré l'absence d'oreille
externe (pavillon). La structure de l'oreille interne est également
différente de celle des mammifères. Elle leur permet de percevoir deux
sons séparés par un intervalle de deux millièmes de seconde, ce qui est
dix fois mieux que la performance humaine. La gamme des sons audibles
par les oiseaux est la même que celle de l'Homme : les oiseaux ne
perçoivent ni les infrasons, ni les ultrasons.

L'odorat des oiseaux est en général très faible.

Comme l'odorat, le goût est très faible. Au contraire, le toucher peut être très important.

Enfin, les oiseaux semblent sensibles au moins à une composante du champ magnétique terrestre pour se diriger.

Lorsque
le mâle a acquis un territoire et attiré une femelle, la reproduction
proprement dite peut commencer. Un nid est construit et les deux
partenaires s'accouplent de nombreuses fois. Ils se reproduisent en
pondant des œufs, qui se développent les uns après les autres dans le
corps de la femelle. Le nid peut être très rudimentaire, ou au contraire
très élaboré. Le nombre d'œufs pondus varie considérablement d'une
espèce à l'autre, ainsi que la durée de l'incubation.

Pour
éclore, les poussins doivent percer la coquille de leur œuf. Ils
possèdent pour cela un instrument spécial : une pointe dure ou "diamant"
au bout du bec. Ce diamant tombera quelques jours après l'éclosion.
On
distingue en général deux types de poussins. Les poussins nidifuges
sont les plus développés : ils sont couverts de duvet, peuvent marcher
ou nager et ont les yeux ouverts. Ils quittent le nid dès l'éclosion,
suivant leur mère et cherchant eux-mêmes leur nourriture. C'est le cas
des cailles, perdrix, etc. À l'inverse, les poussins nidicoles éclosent
nus et les yeux clos. Ils sont totalement dépendants de leurs parents.
Cependant, il existe des états intermédiaires où le poussin a les yeux
ouverts, du duvet, mais reste au nid et se fait nourrir par ses parents.
La croissance des poussins peut être très rapide.
Lorsque les
poussins volent et peuvent quitter le nid, l'attention des parents peut
se relâcher très rapidement. Chez de nombreux petits passereaux, une
deuxième ponte a lieu, et les jeunes de la première nichée deviennent
alors indésirables. Chez les espèces de grande taille, les soins
parentaux peuvent durer longtemps après l'envol des jeunes.
La
majorité des petits passereaux atteignent la maturité sexuelle dès l'âge
de un an, mais les jeunes de certaines grandes espèces peuvent attendre
plus de cinq ans avant de se reproduire pour la première fois.

Il
y a plus de 9 200 espèces d'oiseaux dans le monde. Ils vivent dans des
habitats variés allant des déserts aux glaces polaires. Ces animaux à
sang chaud sont les seuls vertébrés capables de voler
Telles sont les
principales caractéristiques communes à tous les oiseaux. En dehors de
cela, ils font preuve d'une grande diversité, tant dans leurs habitudes
que dans leur nourriture selon le milieu où ils vivent.
La classe des
oiseaux s'est considérablement diversifiée. Le plus petit est un
oiseau-mouche, le colibri Hélène, qui pèse 2 g et que l'on trouve sur le
continent américain, et le plus gros est l'autruche qui vit dans les
savanes africaines. Certains oiseaux ont perdu l'aptitude à voler mais
peuvent alors courir, comme l'autruche, ou nager, comme les manchots.
Les oiseaux se sont adaptés avec succès à une très grande diversité de
milieux. On trouve des oiseaux sur les banquises et dans les déserts les
plus chauds, au-dessus des océans et sur les hautes montagnes. L'ordre
des passereaux est le plus récent, mais également le plus important en
nombre d'espèces et le plus diversifié.
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MessageSujet: Re: ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages )   ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) EmptyVen Juil 29, 2011 7:26 pm

Les remèdes et leur dosages
Une
des plus grandes difficultés du traitement des volatiles, en
particulier des oiseaux de taille minuscule, consiste dans le parfait
dosage des remèdes qui doivent être employés avec prudence et modération
si l'on ne veut pas endommager leur organisme délicat. Nous
mentionnerons ci-de-suite quelques-uns des remèdes employés couramment
en aviculture, en fournissant, selon le cas, le dosage pour les petits
oiseaux de la taille d'un canari ou d'une perruche. Il suffira
d'augmenter la dose proportionnellement pour les oiseaux plus grands.
Nous
parlerons en premier lieu des sulfamides et des antibiotiques. Les
sulfamides sont des composés organiques synthétiques au pouvoir
bactéricide élevé et dont l'action thérapeutique est double: une action
directe, bactériostatique sur les microbes et une action indirecte qui
tend à augmenter les processus défensifs de phagocytose de l'organisme.
L'efficacité de la thérapie à base de sulfamides peut être entravée par
un processus de résistance aux doses curatives normales qui se développe
dans des souches microbiennes; cette résistance microbienne peut être
vaincue, soit en augmentant les doses, ou par 1'association de divers
sulfamides ou encore en associant la thérapie sulfamidique à une
thérapie antibiotique.
L'importance thérapeutique des sulfamides,
découverte en 1935 par l'allemand Domagk, a été supplantée par
l'utilisation à large échelle des antibiotiques; ces derniers sont des
substances produites par certains êtres vivants qui ont la propriété
d'empêcher le développement d'autres êtres vivants; c'est-à-dire qu'ils
provoquent le phénomène "d'antibiose".
Les premières études à ce
sujet furent effectuées en 1887 par Pasteur et Joubert, niais les
antibiotiques découverts n'eurent pas d'application pratique à cause de
leur degré élevé de toxicité pour l'organisme humain et celui des
animaux supérieurs. C'est Fleming qui en 1929 découvrit la pénicilline,
un antibiotique à la puissante action germicide pratiquement inoffensif
pour l'organisme humain et celui des animaux supérieurs. Les nombreux
antibiotiques existant actuellement peuvent être subdivisés, selon leur
origine, en trois catégories: les antibiotiques dérivant de la
moisissure (pénicilline), des actinomycètes (streptomycine,
chloromycétine, actinomycétine, etc.), des bactéries.
Les sulfamides
et les antibiotiques sont employés pour le traitement de nombreuses
maladies, aussi bien en médecine humaine qu'en médecine vétérinaire;
néanmoins il faut les utiliser avec circonspection: en effet, les
sulfamides peuvent avoir des effets indésirables nocifs (intolérances
hépatiques, rénales et gastriques), tandis que tous les antibiotiques (à
l'exception de la pénicilline et de la streptomycine) ont un certain
degré de toxicité pour l'homme et les animaux supérieurs.
Les
conséquences des effets négatifs d'un traitement sulfamidique ou
antibiotique sur l'organisme de petits volatiles peuvent être
importantes; il faudra donc les administrer avec un maximum de
précautions et seulement en cas de nécessité absolue, en intégrant des
vitamines au traitement.
La pénicilline-procaïne est à exclure du
traitement réservé aux oiseaux. Pour les volatiles minuscules, la dose
moyenne de sulfamides par voie buccale est de 10-20 mg par sujet, une
fois par jour. Sulfadimerazine - liquide - 10 mg par voie buccale une
fois par jour; si la solution commerciale est à 33%, ajouter 7 cc de
cette solution à un litre d'eau. Sulfaguanidine - en compresses à
dissoudre dans un peu d'eau, 20-30 mg par voie buccale.
Sulfacétamide
- en poudre - applications locales, 1-2 fois par jour. La posologie par
voie buccale des antibiotiques les plus courants est de 1-3 mg par
sujet de taille minuscule, une, deux ou trois fois par jour.
Pénicilline:
1-3 mg, une ou deux fois par jour, voie orale; liquide, 5.000/10.000
unités, injectable après dilution en sérum glucosique; en poudre,
pulvérisations in loco.
Streptomycine: liquide, 2-3 g par voie orale,
deux ou trois fois par jour, une goutte du mélange de 0,50 g
d'antibiotique et de 10 ml d'eau.
Auromycine: en pommade, enduire une ou deux fois par jour.
Terramycine:
en poudre, 1-2mg (1g de poudre commerciale contient normalement 10 mg
de produit actif); administrer par voie orale une ou deux fois par jour.
Tétracycline: liquide, 2 mg par voie orale deux ou trois fois par jour.
Chloromycétine:
liquide, 1-2 mg par voie orale; une goutte de solution à 5% deux fois
par jour; par injection, 1/10 de cc d'un mélange composé d'1 cc de
solution commerciale à 5% + 4 cc d'eau distillée.
Cortisoniques: le
Prednisolone, en compresses de 1 à 5mg, par voie orale; dissoudre une
compresse de 6 mg dans le godet ou bien dissoudre une compresse de 1 mg
dans un peu d'eau et administrer quelques gouttes deux ou trois fois par
jour.
Laxatifs: Si On utilise le sulfate de magnésium (appelé aussi
sel anglais), diluer ce dernier à raison de 1 g par litre d'eau et
verser cette solution dans le godet; pour les cas légers, il suffit de
dissoudre 1g dans 21 d'eau.
Citrate de sodium: en cristaux, solution
au 2%, trois ou quatre fois par jour en doses de 0,5 cc. Si on utilise
l'huile de ricin, n'administrer pas plus de quelques gouttes par jour;
l'huile de paraffine à la dose de 1 à 2 gouttes, une fois par jour et
l'huile d'olive à la dose de 1 ou 2 gouttes, deux fois par jour.
Bismuth: substance astringente; administrer l'équivalent d'une pointe de couteau par jour.
Huile
de foie de morue: reconstituant vitaminé, doit être usé avec modération
(pas plus d'une ou deux gouttes par jour par sujet et pour peu de
temps) car il peut être nocif pour les oiseaux, en particulier ceux de
petite taille.

Il faut éviter les traitements à base d'hormones;
tandis que les hormones secrétées par l'organisme ne produisent pas
d'antihormones. les hormones à la structure protéique introduites dans
un but curatif peuvent se comporter comme des antigènes, c'est-à-dire
qu'elles peuvent déterminer la formation d'anticorps spécifiques appelés
'antihormones"; ces anticorps bloquent la fonction de l'hormone
correspondante, aggravant de la sorte la disfonction que l'on désire
combattre. On peut faire une exception pour le méthyltestostérone qui
incite au chant les mâles des espèces chanteuses et qui doit être
administré à la dose de 0,65 mg par sujet et par jour, uniquement aux
mâles. On répétera le traitement pendant quelques jours. Le sulfate de
fer, sous forme de reconstituant, doit être dilué dans une solution
aqueuse à 2%
La levure de bière que l'on mélangera à la pâtée ou aux
graines doit être administrée une fois par jour à la dose de 0,50 g par
sujet, pendant une période qui ne doit pas dépasser 10 jours.
L'urotropine
est un composé organique de la série étérocyclique obtenu par synthèse
de l'aldéhyde formique et de l'ammoniaque. Une fois émise dans
l'organisme, l'urotropine se répand rapidement dans tous les tissus,
libérant d'une part l'aldéhyde formique qui possède une action
désinfectante, et d'autre part l'ammoniaque qui solubilise et neutralise
les éventuels urates acides; elle facilite l'élimination de l'acide
urique et son emploi est donc utile dans le traitement des maladies
(arthrite, goutte) déterminées par un excès d'acide urique dans
l'organisme. L'urotropine est éliminée à travers les voies urinaires et
pulmonaires et à travers le foie et est donc indiquée dans le traitement
des infections de ces organes.
Grâce à son action générale
désintoxicante elle a des effets bénéfiques dans le traitement de
nombreuses maladies infectieuses. Sa toxicité étant presque nulle, elle
peut être administrée même aux volatiles de petite taille. L'urotropine
s'additionne à l'eau à la dose de 1g par litre.
On peut également
utiliser à sa place son plus important dérivé, le méthylencitrate
anhydre, en pulvérisant deux compresses de 0,50g dans 1 litre d'eau.
L'administration d'eau enrichie d'urotropine peut être prolongée pendant
environ une semaine et être reprise par la suite selon les besoins.
L'acide
borique doit être dissous dans de l'eau bouillie à la dose de 30g par
litre; on obtient ainsi l'eau borique qui est particulièrement indiquée
pour les lavages oculaires. Elle a un pouvoir décongestionnant et
désinfectant.
Parmi les remèdes vendus en commerce on donnera si
possible la préférence aux remèdes spécifiques pour l'aviculture et on
les emploiera en se tenant strictement à la posologie.
Lorsqu'on
devra recourir aux remèdes destinés aux êtres humains, il faudra faire
attention à leur dosage en établissant les rapports nécessaires entre le
poids moyen d'un homme et celui du volatile à traiter et, selon le cas,
on demandera conseil à une personne experte.
Pour faciliter le
dosage et l'administration des remèdes nous reportons ci-de suite un
tableau des rapports quantitatifs entre les divers systèmes de mesure:
1 g (gramme) = 1 ml (millilitre) = 1 cm3 (centimètre cube)
1 cm3 = 20 gouttes
1 cuillère à café = 5 g = 5 ml
1 cuillère à soupe = 10-15 g = 10-15 ml.
les antiseptique
ce sont des substances qui s'opposent aux infections.
La
teinture d'iode est une infusion au pouvoir désinfectant et
anti-inflammatoire qui est employée en aviculture pour le badigeonnage
des articulations gonflées; comme désinfectant, elle est utilisée dans
le traitement des blessures et sert aussi à combattre les abcès et les
éruptions cutanées de certaines mycoses et de certaines maladies
infectieuses (stomatite, diphtérie-variole, etc...). Les applications
externes doivent être faites avec précaution, surtout celles à proximité
du bec, afin d'éviter qu'une partie de la solution - qui est toxique -
puisse couler dans la gorge de l'animal. Ces consignes sont valables
également en cas de badigeonnage des membres inférieurs. Les oiseaux
soignés seront replacés dans leur cage seulement lorsque la teinture
d'iode sera sèche pour éviter qu'ils en avalent une partie en se piquant
les membres avec le bec. La teinture d'iode possède un certain pouvoir
cautérisant et il ne faut donc pas l'appliquer trop souvent sur la même
surface cutanée à cause des risques de lésions (brûlures, gerçures).
Pour réduire le pouvoir corrosif de cet antiseptique, il vaut mieux
l'utiliser en association avec la glycérine: on trouve le mélange en
parties égales d'iode et de glycérine en pharmacie sous le nom de
glycérine iodée. Bien qu'il s'agisse d'une solution toxique, la teinture
d'iode peut être utilisée, à des doses minimes en solution, pour le
badigeonnage des muqueuses orales ou bien en adjonction à l'eau de
boisson.
Pour la désinfection des locaux, cages et accessoires, on
peut utiliser la formaline ou le sulfate de cuivre en solution aqueuse à
5%. Il faut éviter l'emploi de l'acide phénique comme désinfectant, car
cette substance est toxique pour les oiseaux.
La créoline en
solution à 10% peut servir également à la désinfection des locaux et des
cages. Le créosote est un désinfectant à usage aussi bien interne
qu'externe et est conseillé surtout dans le traitement des maladies des
voies aériennes car il facilite l'expectoration; on l'utilise en doses
homéopathiques en suivant les indications du vétérinaire ou du
pharmacien.
Le lysoforme, en solution à 5% peut être employé pour les
bains des volatiles, et en solutions plus concentrées, pour la
désinfection des cages et des locaux. On peut utiliser du savon au
lysoforme pour la stérilisation des mains, ou mieux encore, de l'eau
dans laquelle on aura ajouté du lysoforme.
Un autre désinfectant des locaux et des accessoires est le chlorure de calcium en solution à 6%.
Le
nitrate d'argent se présente sous forme de cristaux blancs qui
noircissent à la lumière. A cause de sa causticité élevée, le nitrate
d'argent est vendu dans le commerce sous forme de bâtonnets fondus. Il
est utilisé pour la destruction des tissus anormaux (verrues, etc.)
ainsi que pour la cautérisation de foyers d'infection cutanés. C'est un
puissant antiseptique, et comme tel, il peut être appliqué sur la peau
en solution à 5%. La solution à 2% est utilisée comme collyre. Pour
l'hygiène de l'œil on pourra utiliser une solution formée de 2% de
nitrate d'argent, de 5% d'alcool et de 5% de glycérine. Pour le
traitement des plaies diphtériques, il est conseillé d'appliquer une
solution à 5% avec adjonction d'alcool dans la mesure de 5 à 10%;
l'efficacité antiseptique de la solution n'en sera que remarquablement
augmentée
L'eau oxygénée est un désinfectant légèrement hémostatique;
ce produit, dérivé de l'oxygénation de l'eau, est vendu normalement
pour l'emploi antiseptique, en solutions à 10 ou 20 volumes.

Produis desinfectants
n
aviculture, on aura soin d'utiliser pour la désinfestation des produits
absolument inoffensifs pour les oiseaux; pour ne pas courir de risques
inutiles, on aura recours aux produits spécifiques vendus dans les
oiselleries. Il est bon de rappeler que tous les insecticides à base de
pyrhèthre sont inoffensifs pour les oiseaux, tandis que ceux à base de
DDT sont dangereux.
Il vaut donc mieux utiliser des produits
spécifiques pour l'aviculture, surtout si l'irroration n'est pas limitée
aux pièces mais doit être effectuée sur le plumage des volatiles pour
combattre les parasites externes.
En tout cas, ne pulvérisez jamais
l'insecticide dans les yeux, les narines ou le bec de l'animal, surtout
si vous employez des bombes spray; en effet, les vaporisations peuvent
pénétrer profondément dans les voies respiratoires et, s'il ne s'agit
pas de produits spécifiques, causer des dommages irréparables.
D'autres
produits du commerce destinés à d'autres usages, ont des propriétés
insecticides; parmi ces derniers, nous citerons la trémentine et le
pétrole qui sont particulièrement efficaces pour la désinfestatjon des
locaux, des cages et des accessoires. Le pétrole doit être utilisé de
façon à ce que l'air ne s'en imprègne pas si les oiseaux sont dans le
voisinage.

Administration par voix orale
L'administration
des médicaments par voie orale est préférable pour le traitement des
oiseaux étant donné qu'elle ne demande pas des capacités particulières
de la part de l'éleveur; parmi les inconvénients qu'elle peut néanmoins
présenter, il y a celui du dosage des remèdes. Sauf en cas de force
majeure, il ne faut jamais administrer les médicaments par voie orale,
de force, directement dans le bec, mais les additionner à la boisson de
l'oiseau ou à une nourriture particulièrement appréciée, de façon à ce
qu'ils soient avalés spontanément. Le système le plus simple est de les
ajouter à l'eau de boisson; dans ce cas, on réduira au minimum la
quantité de liquide dans le godet de l'animal, afin que celui-ci boive
tout ou presque tout en ingérant la dose complète du remède, avant qu'il
ne soit sali. Ce système n'est évidemment valable que lorsque le goût
du remède ne conduit pas l'oiseau à refuser la boisson.
Ceci est
valable également lorsque le médicament est ajouté à la nourriture du
volatile. Il faudra choisir des aliments dont il est particulièrement
friand et qui ne se détériorent pas trop rapidement. Le meilleur moyen
consiste à mélanger le remède à la pâtée, ce qui permet d'atténuer
l'éventuelle saveur désagréable du médicament. Si l'on préfère répandre
le remède en poudre sur le mélange de graines, il ne faut pas oublier
qu'en décortiquant les graines les oiseaux avalent une quantité très
variable et plutôt réduite de médicament, d'où la nécessité d'augmenter
la dose prescrite. Si l'oiseau aime un fruit en particulier, on pourra
répandre le remède en poudre sur la pulpe interne juteuse.
Dans le
cas de malades graves qui refusent la nourriture ou dans le cas de
remèdes dont le dosage doit être exact, il faudra administrer les
remèdes directement dans la cavité orale. Dans ce but, on peut utiliser
un compte-gouttes en plastique de préférence, et il faudra faire très
attention en versant le liquide dans le bec des volatiles qui peuvent
facilement s'étouffer, surtout s'il s'agit de volatiles de toute petite
taille; en effet, les oiseaux, à l'exception des colombes, n'ont pas la
faculté de déglutir les liquides et quelques gouttes seulement suffisent
à les faire suffoquer. Durant l'administration du remède, il faudra
tenir le bec du volatile tendu vers le haut. Ce système n'est pas
toujours sûr, puisqu'en se débattant, l'oiseau peut perdre ou rejeter
une partie du remède et rendre impossible le parfait dosage de ce
dernier.
Il est possible de faire absorber un remède liquide aux
volatiles sans leur ouvrir le bec, en posant simplement un doigt ou un
pinceau que l'on aura immergé au préalable dans la solution à
administrer sur les bords du bec; l'absorption se fait par capillarité,
mais dans ce cas également, le dosage n'est pas précis.

Injection
L'administration
aux volatiles de remèdes par injection est une opération délicate et
même très délicate s'il s'agit de sujets minuscules cette opération est
réservée aux personnes expérimentées et, en tous cas, elle peut procurer
à l'oiseau un choc qui n'arrangera en rien sa santé. En règle générale,
cette thérapie est à éviter.
Pour l'injection aux petits volatiles,
on doit utiliser une seringue à insuline d'un centimètre cube,
subdivisée en quarante unités, aux aiguilles fines et taillées en biseau
de 5-10 mm à 7-10 mm de diamètre. Comme en thérapie humaine, il faudra
désinfecter l'animal au préalable, tandis que l'aiguille et la seringue
devront être stérilisées par ébullition. Avant d'effectuer l'injection,
on éliminera toute trace d'air dans la seringue.
L'injection la moins
dangereuse et la plus facile est l'injection sous-cutanée il ne faut
pas oublier que la peau des oiseaux est plus fragile et plus adhérente
aux tissus sous-cutanés que celle des mammifères. Les zones les plus
indiquées pour pratiquer ces injections en limitant les risques et les
difficultés sont les suivantes: les flancs, la base du cou, la partie
postérieure de la tête à la hauteur de la membrane alaire; dans tous ces
endroits, la peau est plus relâchée. L'aiguille doit être introduite
parallèlement à la surface du corps.
Les injections intra-musculaires
sont beaucoup plus délicates, surtout sur les volatiles de petite
taille, car il se peut que l'aiguille pénètre dans une veine provoquant
une hémorragie parfois mortelle; sans compter le choc grave que l'on
inflige au malade. Les injections intra-musculaires doivent être
pratiquées à la hauteur du muscle pectoral, en enfonçant l'aiguille de
bas en haut, parallèlement au corps. Si en extrayant l'aiguille il se
produit une hémorragie, il suffira de comprimer pendant quelques
secondes le point d'injection.
Les injections par voie intraveineuse
et intrapéritonéale ne peuvent être pratiquées aux oiseaux vivant en
cages et sont à déconseiller formellement.

Traitement fumigène et aerosole
Les
remèdes à administrer par traitements fumigènes et par aérosols sont
employés en particulier pour soigner les parasitoses des voies
respiratoires. Les oiseaux malades devront être placés dans une cage
infirmerie ou dans une cage ordinaire complètement enveloppée dans un
sac en plastique transparent. La durée du traitement peut varier de dix
minutes à une demi-heure selon le produit utilise, mais en tous cas, il
faudra tenir le sujet constamment sous observation et interrompre
aussitôt le traitement aux premiers signes d'intolérance.

Fumigation
Les
fumigations consistent à exposer le malade à des vapeurs
médicamenteuses (ou à la fumée dérivant de la combustion de substances
médicamenteuses) pour effectuer des inhalations ou pour désinfecter; ces
traitements sont utiles pour soigner la grippe, les affections des
voies respiratoires en général et les troubles de l'appareil vocal.
Les
oiseaux subissant ce traitement doivent être tenus au dessus d'une
casserole pleine d'eau bouillante à une distance qui consente une bonne
inhalation de la vapeur qui se libère du liquide et de manière à ce
qu'ils ne soient pas dérangés par la chaleur. Les fumigations peuvent
être effectuées avec des substances variées: celles obtenues à partir
d'une infusion de camomille soignent l'enrouement; les décoctions de
feuilles d'eucalyptus sont bénéfiques dans le traitement de l'asthme; en
versant dans un demi litre d'eau bouillante une cinquantaine de gouttes
de menthol, d'eucalyptus et de gaïacol en parts égales, on obtient un
liquide pour inhalations indiqué contre les congestions des voies
respiratoires; on obtient le même résultat en versant dans de l'eau des
pommades ou des solutions curatives spéciales (Vicks Vaporub, etc.). Les
fumigations sont rendues plus efficaces en jetant dans l'eau bouillante
à intervalles réguliers un peu de bicarbonate de soude, provoquant
ainsi des fumées alcalines.
Il faut avant tout faire attention à ce que les oiseaux soumis à ce traitement ne prennent pas froid à la fin de celui-ci.

Clysterie
On
appelle clystère un médicament liquide introduit dans l'intestin par
voie rectale ou bien l'instrument qui sert à une telle introduction.
En ce qui concerne la manière d'effectuer le clystère, on se reportera au paragraphe "Constipation".

Pommade
Ce
sont des préparations pharmacologiques, de consistance molle,
constituées d'un excipient ou substance grasse (vaseline, lanoline)
auquel on mélange des substances médicamenteuses. Les pommades les moins
denses sont appelées onctions. Dans le traitement des oiseaux qui sont
des animaux presque entièrement recouverts de plumes, les pommades sont
utilisées sur les parties déplumées et sur les muqueuses. Il faut se
limiter à l'emploi de substances non toxiques puisque les oiseaux
atteignent chaque partie de leur corps avec leurs pattes et leur bec.

Phytotherapie
La
phytothérapie, c'est-à-dire le traitement des états pathologiques avec
des remèdes à base de plantes officinales, est une thérapie simple et
naturelle recommandée pour les maladies légères des petits volatiles de
cage dont l'organisme délicat peut être endommagé par certains produits
pharmaceutiques.
Les méthodes plus élémentaires d'extraction des principes actifs des plantes officinales sont l'infusion et la décoction.
L'infusion
se prépare en versant de l'eau bouillante sur le végétal frais
(camomille, thé, etc.) ou séché, en laissant reposer pendant le temps
nécessaire et en filtrant le tout.
La décoction, au contraire, consiste à bouillir le végétal pendant un certain temps et à le filtrer ensuite.
Il
faut noter que l'on ne doit jamais faire une décoction à la place d'une
infusion et vice-versa, car de cette manière, on peut détruire les
propriétés de la plante ou les utiliser seulement en partie.
De
nombreux végétaux utilisés en phytothérapie peuvent être recueillis
directement à la campagne ou bien être achetés séchés dans les
herboristeries.

Anesthesie
L'anesthésie
des volatiles est une opération délicate, surtout s'ils sont de petite
taille. Les difficultés d'une telle opération dépendent d'une part du
métabolisme particulier de l'oiseau et de la disposition anatomique des
poumons qui les rendent très sensibles à l'action des anesthésiques, et
d'autre part, du problème du dosage de ces anesthésiques. Nous
traiterons brièvement ce sujet tout en insistant sur le fait que
l'anesthésie des volatiles est réservée aux personnes expérimentées et
qu'en tous cas, il ne faut pas la pratiquer sur des sujets affaiblis ou
affectés de troubles pulmonaires.
Pour l'anesthésie générale, on peut
utiliser des anesthésiques volatiles - qui pénètrent dans l'appareil
respiratoire - ou des anesthésiques injectables qui pénètrent dans le
circuit sanguin.
Parmi les anesthésiques volatiles il faut exclure le
chloroforme (trop puissant et toxique); il vaut mieux recourir à
l'éther. Le système le plus simple consiste à tenir un tampon d'ouate
imbibé d'éther sous les narines du volatile jusqu'à ce qu'il perde
connaissance; néanmoins, de cette façon il est impossible de doser la
quantité d'éther absorbée, et étant donné que la marge de sécurité est
très étroite, il vaut mieux disposer d'un appareil spécial capable de
doser l'anesthésique (par exemple l'appareil de Boyle qui fournit en
outre la quantité d'oxygène nécessaire: on fait écouler l'oxygène dans
l'éther à la dose de 50 à 250 ml/mn et pour maintenir l'anesthésie, on
fait passer l'oxygène au dessus de l'éther). Si l'on ne dispose pas d'un
tel appareil - réservé d'ailleurs aux professionnels - on peut doser
l'anesthésique en se servant d'un espace réduit comme par exemple une
cage enveloppée dans une boite de plastique transparente, semblable à
l'appareil de Graham Jones; cet appareil très simple comprend une boîte
transparente pourvue d'une porte coulissante avec une entrée pour
l'anesthésique et une autre entrée pour l'oxygène, et peut être
éventuellement chauffée à la température désirée grâce à une résistance
électrique munie d'un thermostat. Pour l'anesthésie injectable, on peut
utiliser le nembutal (à déconseiller cependant à cause de sa marge de
sécurité étroite), le dédax (produit américain) ou l'équithesin; ce
dernier (fabriqué aux Etats-Unis par la Jensen-Salsbery de Kansas City)
est le plus indiqué en ornithologie à cause de sa grande marge de
sécurité; il est injectable par voie intra-musculaire dans la poitrine
du volatile (le produit peut être également utilisé sans dilution) à la
dose de 2,5 cm3 par kilo de poids vif (pour un canari de 15g la dose est
donc de 0.0375 cm3); pour convertir cette dose en grammes, voir le
tableau a la fin du paragraphe "remèdes et leur dosage". L'anesthésie
obtenue avec ce produit dure de 30 à 60 minutes et est précédée d'une
légère phase d'excitation accompagnée de mouvements désordonnés de la
tête et des pattes et de tremblements des ailes et du corps; pendant la
phase du réveil qui est plutôt longue, on observe les mêmes symptômes.
Pendant les deux phases (avant et après le sommeil) l'oiseau doit être
pris dans les mains. Si au cours de l'anesthésie on observe un arrêt de
la respiration, il faut suspendre aussitôt l'administration de
l'anesthésique et si la respiration ne reprend pas, il faut exercer une
légère pression des doigts sur le thorax à la cadence de une ou deux
fois par seconde. La situation est nettement améliorée si on administre
en même temps de l'oxygène. L'anesthésie locale qui peut donner lieu à
des effets indésirables est beaucoup plus difficile à exécuter sur les
petits volatiles, On peut utiliser une solution de tetracaïne à 0,50%
sans jamais dépasser la dose de 0,20 cm3. Il ne faut jamais utiliser la
procaïne (novocaïne, scurocaïne) ni le thermocautère sur des oiseaux
anesthésiés. En outre les oiseaux anesthésiés ne doivent être soumis au
préalable à aucun régime.

Intervention chirugicale
Les
interventions chirurgicales sur les volatiles de cage et de volière
sont difficiles et aléatoires, même lorsqu'elles sont effectuées par des
personnes expérimentées. Elles sont donc réservées aux personnes qui
possèdent la pratique et l'habileté nécessaires (même les vétérinaires
non spécialisés ne sont pas en mesure d'intervenir) et seulement en cas
de nécessité absolue. Naturellement ces interventions requièrent divers
instruments spéciaux (bistouris, ciseaux, pinces, pinces-ciseaux,
aiguilles de suture, pince porte-aiguilles, fil, thermocautère,
lentilles d'agrandissement, etc.).
Avant 1 intervention, le sujet
doit être laissé tranquille et isolé pendant une journée; on procédera
ensuite à la contention du malade et éventuellement à son anesthésie si
l'opération n'est pas superficielle. Mais étant donné que la contention
d'un volatile est plutôt ardue, surtout si l'oiseau est de petite
taille, l'anesthésie est en tout cas pratiquement indispensable.
La
partie à inciser devra être plumée avec soin et les plumes entourant
l'auréole dénudée devront être badigeonnées avec de la vaseline ou mieux
encore, avec une pommade à la pénicilline, de façon à ce qu'elles
restent collées au corps. Ensuite, on désinfecte soigneusement
l'épiderme déplumé avec de l'alcool et de la teinture d'iode. La
première incision cutanée au bistouri devra être courte et effectuée
avec précaution; on l'agrandira ensuite avec les ciseaux et en écartant
les branches d'un forceps introduit dans la plaie; on détruira ensuite
le tissu sous-cutané en effectuant une dissection. Après l'opération, il
faut procéder à la suturation en coupant les fils très courts de
manière à ce que l'animal ne puisse les arracher. Ensuite, on passera
une pommade ou une poudre antibiotique sur la plaie. Les points de
suture devront être ôtés une semaine environ après l'opération et si le
malade essaie de se piquer la plaie, on lui mettra un petit collier en
carton.
Les oiseaux possèdent un épiderme extrêmement fin et fragile
qui se lacère très facilement: en outre, une éventuelle hémorragie peut
prendre bien vite une tournure grave; par exemple, chez un petit
volatile comme le canari, la perte rapide de cinq ou six gouttes de sang
peut causer son décès. Il faudra donc faire attention à léser le moins
possible les vaisseaux sanguins et être toujours prêts à arrêter
l'hémorragie au plus vite avec des coagulants ou en serrant l'extrémité
des vaisseaux (qui sont fragiles et impossibles à lier) avec une petite
pince spéciale que l'on fera tourner sur elle-même plusieurs fois si
nécessaire.
Si l'oiseau se débat pendant l'opération, la réussite de
cette dernière peut être irrémédiablement compromise, d'où la nécessité,
déjà évoquée, d'effectuer une anesthésie. A la fin de chaque opération
chirurgicale, il convient de placer le volatile opéré sous anesthésie
dans une atmosphère chaude et enrichie d'oxygène (quatre litres par
minute pendant une demi-heure). Nous conclurons en répétant que les
interventions chirurgicales doivent être pratiquées seulement par des
personnes expérimentées et vraiment habiles.

Amputation
L'amputation
est une opération chirurgicale particulière, qui chez les oiseaux est
presque toujours pratiquée sur un membre inférieur. Parfois seule une
amputation permet de sauver le malade. Elle est absolument indispensable
en cas de néoplasmes. Les oiseaux de cage s'adaptent facilement au
manque d'une patte et mènent une vie parfaitement normale. L'amputation
d'un membre peut se rendre nécessaire à la suite d'une fracture grave
que l'on ne peut réduire. Après désinfection du membre, on fixe une
ligature en soie ou un catgut autour de celui-ci et au-dessus de la
lésion. Si le volatile est petit. on coupe directement le membre
en-dessous de la ligature avec une paire de ciseaux; s'il est plus
grand, on pratique une incision circulaire des tissus jusqu'à l'os et,
après avoir relevé légèrement les tissus, on incise l'os. On recouvre
ensuite le moignon osseux avec Ces tissus et on suture. On appliquera
ensuite une poudre ou une pommade antibiotiques sur le moignon. On peut
utiliser également un bandage. La ligature devra être ôtée si possible
après quelques minutes, mais étant donné la difficulté d'exécution sur
des oiseaux de petite taille, il vaut mieux faire une ligature au catgut
que l'on laissera sur place; on éliminera ainsi le risque d'une
hémorragie fatale.
Certaines personnes effectuent ces amputations
seulement deux ou trois jours après avoir lié le membre à amputer. La
peau tout autour du moignon peut se consumer après l'opération: il
faudra y appliquer un peu de pommade ou une bande adhésive. Il est
superflu d'ajouter que ces interventions requièrent l'anesthésie et la
main d'une personne très habile et expérimentée.
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MessageSujet: Re: ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages )   ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) EmptyVen Juil 29, 2011 7:27 pm

La maladie est l'état d'altération des organismes vivants déterminé par
la réaction de l'organisme aux facteurs qui altèrent l'équilibre
physiologique du sujet atteint. Cette altération pathologique détermine
la douleur ou du moins un état de malaise. La maladie est un état
pathologique actif qui en général, évolue vers la guérison ou vers une
aggravation. Le concept de maladie n'inclut donc pas les vices
congénitaux ou acquis, les malformations stables, les mutilations, en
bref toutes les conditions pathologiques fixes.
Les maladies peuvent
être aiguës (elles se résolvent soit par la guérison ou par la mort dans
un laps de temps relativement bref, en quelques jours ou en quelques
semaines) ou chroniques (à décours lent). Le cycle de la maladie
commence par la période d'incubation -propre des maladies infectieuses -
se poursuit par une période initiale normalement caractérisée par une
symptomatologie encore incertaine basée sur des malaises généraux, et
rejoint son acmé dans la période aiguë pendant laquelle se développent
clairement tous les symptômes du mal, pour conclure avec la mort ou la
phase de régression qui mène à la guérison plus ou moins complète. La
guérison peut être considérée complète lorsque l'organisme retrouve les
conditions de normalité connues avant l'apparition du mal, et par contre
est incomplète, lorsqu'après la maladie persiste une débilité chronique
de l'organisme ou un état d'incapacité totale ou partielle. Les
maladies peuvent être locales ou généralisées, selon que les altérations
pathologiques soient limitées à une partie du corps ou bien concernent
l'organisme tout entier (une maladie localisée à l'origine peut, dans
certains cas, s'étendre à tout l'organisme). Un mauvais état de santé
est plus facilement décelable chez les volatiles que chez les autres
animaux, étant donné qu'il freine la vivacité et la gaieté qui sont les
caractéristiques particulières de la plupart des oiseaux. Chez les
animaux
de petite taille et par conséquent délicats, il vaut mieux prévenir la
maladie que la guérir et la meilleure prévention consiste à se tenir
scrupuleusement aux règles d'élevage, en utilisant des cages spacieuses
placées dans des locaux appropriés, en préparant des régimes rationnels
et équilibrés et en maintenant une propreté scrupuleuse dans l'élevage.
L'absence de courants d'air et d'humidité, la protection contre les
intempéries et les brusques variations de température, la possibilité
donnée aux oiseaux d'effectuer des exercices de vol et des ablutions
quotidiennes (pour les espèces, qui sont en majorité, qui apprécient ce
système de propreté), constituent avec la lumière, le soleil, l'air non
vicié ou pollué, la meilleure prophylaxie pour éloigner les maladies.
Il faut éviter également d'abuser des oiseaux en exagérant leur reproduction.
Quelles
que soient les conditions de l'élevage et les soins prodigués par
l'ornithologue, il peut arriver qu'un oiseau tombe malade; dans ce cas,
il ne vous restera qu'à donner les soins nécessaires.
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MessageSujet: Re: ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages )   ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) EmptyVen Juil 29, 2011 7:27 pm

Abces
Ce sont des amas de pus qui se forment dans les cavités d'un
tissu externe ou interne, à la suite d'un processus inflammatoire. Les
abcès sont peu fréquents chez les oiseaux. Lorsqu'ils se forment, ils
sont localisés sur les écailles des pattes sous forme de pustules
jaunâtres remplies de pus dense et visqueux. Chez la plupart des
espèces, il peut y avoir des abcès plantaires ou callosités septiques
(ces abcès ont tendance à toucher les articulations). Etiologie flore
pyogène variée. Il faut intervenir aussitôt en incisant l'abcès ou en le
coupant avec les précautions nécessaires et en appliquant ensuite sur
le tissu de la teinture d'iode et des antibiotiques en poudre.

Acariase de cire et du bec
Le
terme de gale ou rogne indique une dermatose parasitaire due à
certaines espèces d'acariens qui se localisent dans la couche cornéenne
de la peau. C'est surtout aux pattes que les oiseaux de cage sont
frappés de gale. La gale des pattes ou acariase des pattes, afflige
facilement les volatiles des élevages mal tenus. L'action de ces
parasites crée peu à peu des croûtes rugueuses grisâtres, alvéolées à
l'intérieur. Si elle est négligée, la gale peut s'étendre aux tarses (en
provoquant le redressement et l'épaississement des écailles à la suite
du remplissement d'une matière gris jaunâtre) puis aux cuisses qui se
déplument et se recouvrent de croûtes, pour s'étendre jusqu'à la zone
anale et des ailes. Si elle n'est pas traitée, elle peut causer la
déformation des pattes et la mort de l'oiseau.
Les mêmes parasites ou
des parasites du même genre peuvent causer la gale du bec et de la
cire. L'infestation, qui frappe surtout les perruches ondulées, se
développe à la base du bec et sur la cire et, si elle n'est pas aussitôt
combattue, elle s'étend peu à peu jusqu'à la partie supérieure de la
tête, à la zone périoculaire et à tout le bec. Sur la zone infestée on
note la présence d'une matière blanc-grisâtre ou jaunâtre, granuleuse ou
spongieuse formant des petites croûtes pulvérulentes qui peuvent
envahir toute la tête. Le bec et la cire présentent des petites alvéoles
qui finissent par rendre poreuse cette partie du corps. Si la maladie
s'aggrave, le bec peut se tordre et croître de façon anormale, ce qui
rend la prise des aliments très difficile pour l'oiseau. Normalement,
les oiseaux n'ont pas de prurit. La maladie peut rester en incubation
pendant longtemps et se manifester seulement lorsque l'état
d'affaiblissement des oiseaux, conséquent à des fatigues ou a une
exploitation impropre, en favorise l'apparition. En tous cas, sa
diffusion est très longue.
Le meilleur système pour prévenir la gale,
consiste à soigner la propreté des cages et des locaux. Le traitement
peut être pratiqué, soit avec l'application d'une pommade spéciale, soit
avec de l'huile de paraffine pure. Après quelques jours d'application,
les croûtes éventuelles sont assouplies et peuvent être détachées avec
délicatesse. Le traitement qu'il faudra poursuivre jusqu'à guérison
complète, doit être accompagné de l'administration d'un composé vitaminé
riche surtout en vitamine A, et par une désinfestation énergique de
l'élevage qui servira à bloquer une propagation ultérieure de la
maladie.

Acariase des pattes
Le terme de gale ou rogne indique
une dermatose parasitaire due à certaines espèces d'acariens qui se
localisent dans la couche cornéenne de la peau. C'est surtout aux pattes
que les oiseaux de cage sont frappés de gale. La gale des pattes ou
acariase des pattes, afflige facilement les volatiles des élevages mal
tenus. L'action de ces parasites crée peu à peu des croûtes rugueuses
grisâtres, alvéolées à l'intérieur. Si elle est négligée, la gale peut
s'étendre aux tarses (en provoquant le redressement et l'épaississement
des écailles à la suite du remplissement d'une matière gris jaunâtre)
puis aux cuisses qui se déplument et se recouvrent de croûtes, pour
s'étendre jusqu'à la zone anale et des ailes. Si elle n'est pas traitée,
elle peut causer la déformation des pattes et la mort de l'oiseau.
Les
mêmes parasites ou des parasites du même genre peuvent causer la gale
du bec et de la cire. L'infestation, qui frappe surtout les perruches
ondulées, se développe à la base du bec et sur la cire et, si elle n'est
pas aussitôt combattue, elle s'étend peu à peu jusqu'à la partie
supérieure de la tête, à la zone périoculaire et à tout le bec. Sur la
zone infestée on note la présence d'une matière blanc-grisâtre ou
jaunâtre, granuleuse ou spongieuse formant des petites croûtes
pulvérulentes qui peuvent envahir toute la tête. Le bec et la cire
présentent des petites alvéoles qui finissent par rendre poreuse cette
partie du corps. Si la maladie s'aggrave, le bec peut se tordre et
croître de façon anormale, ce qui rend la prise des aliments très
difficile pour l'oiseau. Normalement, les oiseaux n'ont pas de prurit.
La maladie peut rester en incubation pendant longtemps et se manifester
seulement lorsque l'état d'affaiblissement des oiseaux, conséquent à des
fatigues ou a une exploitation impropre, en favorise l'apparition. En
tous cas, sa diffusion est très longue.
Le meilleur système pour
prévenir la gale, consiste à soigner la propreté des cages et des
locaux. Le traitement peut être pratiqué, soit avec l'application d'une
pommade spéciale, soit avec de l'huile de paraffine pure. Après quelques
jours d'application, les croûtes éventuelles sont assouplies et peuvent
être détachées avec délicatesse. Le traitement qu'il faudra poursuivre
jusqu'à guérison complète, doit être accompagné de l'administration d'un
composé vitaminé riche surtout en vitamine A, et par une désinfestation
énergique de l'élevage qui servira à bloquer une propagation ultérieure
de la maladie.

Acariase Deplumante
Maladie causée par un
acarien microscopique qui pénètre dans le tuyau de la plume en la
détruisant complètement; les plumes tombées sont roses à la base. En
arrachant quelques plumes au bord de la zone déplumée, on peut observer
sur celles-ci, dans la zone entre le tuyau et le rachis, des lamelles
blanchâtres. Les volatiles souffrent de démangeaisons sur les zones
dénudées. On soigne cette maladie en aspergeant ou en badigeonnant un
insecticide spécialement conçu pour l'ornithologie et en désinfestant en
même temps les cages, les accessoires et les locaux. Les plumes tombées
doivent être brûlées. Les oiseaux doivent faire un bain journalier dans
de l'eau à laquelle on aura ajouté une cuillère de solution de
lysoforme à 5%.

Acariase respiratoire
Cette maladie est due à
l'action d'acariens microscopiques de diverses espèces qui, semble-t-il,
commencent leur existence sur le corps de l'oiseau pour se déplacer
ensuite dans l'appareil respiratoire de ce dernier et s'implanter
finalement dans les muqueuses de la gorge. Le décours de l'acariase
respiratoire peut se prolonger pendant plusieurs années. Durant le
premier stade de la maladie, les symptômes ne sont guère évidents et
échappent aux personnes non expérimentées, et deviennent plus évidents
par la suite; on observe une respiration pénible et sifflante
accompagnée de fréquents raclements de gorge, une ouverture du bec
synchronisée avec la respiration, une vivacité moindre et le plumage
ébouriffé. Les périodes pendant lesquelles les symptômes sont
particulièrement évidents peuvent alterner avec des périodes de quasi
normalité, même en ce qui concerne la vivacité, mais elles sont
caractérisées cependant par une respiration toujours anormale dont le
sifflement peut être perçu en approchant l'animal de l'oreille. En
général, les éleveurs malhonnêtes profitent de ces périodes de
regression des symptômes pour se débarrasser des oiseaux en les vendant à
des ornithologues peu expérimentés; ces mauvaises moeurs ont beaucoup
contribué à la propagation de cette maladie contagieuse qui est
largement diffusée, surtout dans les élevages de canaris. Les sujets qui
souffrent de l'acariase respiratoire dépérissent peu à peu et finissent
par mourir. Si l'on intervient dès le début en appliquant un traitement
approprié, il est encore possible d'obtenir la guérison du sujet alors
qu'elle est improbable si l'oiseau est malade depuis longtemps.
Etant
donné qu'il s'agit d'une maladie contagieuse, il faut isoler aussitôt
les sujets atteints et les traiter avec des acaricides spécifiques. des
aérosols ou des fumigations, en associant au traitement l'administration
d'antibiotiques. Les pulvérisations sur la cage et sur le volatile
d'une préparation à base de pyrèthre semblent efficaces. Pour le
traitement fumigène, on utilise en général des petites cartes
antiparasitaires utilisées en apiculture. Le traitement aérosol ou
fumigène doit être appliqué dans la cage-infirmerie ou dans une cage
ordinaire enveloppée dans un sachet de plastique transparent, et répété
pendant plusieurs jours de suite. Chaque traitement peut durer de dix
minutes à une demi-heure et doit être interrompu au moindre signe
d'intolérance de la part des animaux qui doivent rester constamment sous
contrôle. Il n'est pas exclu qu'un oiseau meure à la suite d'une
occlusion trachéale.
Tous ces traitements doivent être associés à
l'administration d'antibiotiques (voir le chapitre relatif aux dosages)
ajoutés à l'eau de boisson ainsi qu'à une cure vitaminée.
Les sujets
qui ne sont que légèrement affectés par cette maladie peuvent se
reproduire régulièrement, mais si les parents élèvent leur progéniture,
ils lui transmettront le mal.
Les symptômes de l'acariase
respiratoire peuvent être facilement confondus avec ceux de l'asthme.
Après quelques jours de traitement on doit noter une légère amélioration
de la condition des sujets, même si elle n'est que temporaire; en cas
contraire il faut supposer qu'il s'agit d'asthme et le soigner comme
tel.
Les mesures prophylactiques pendant le traitement de l'acariase
respiratoire sont constituées par la crémation régulière des fientes et
par le nettoyage périodique des cages, des locaux ainsi que de tous les
accessoires.


Autre acariase du plumage
Parmi les diverses
espèces d'acarus qui menacent le plumage des volatiles, nous citerons
l'acarus du duvet, l'acarus des barbes et l'acarus de la volaille. Ce
dernier est un petit parasite noir que l'on découvre facilement en
soufflant sur les plumes du cou de façon à les soulever; sa présence est
révélée par le fait que les oiseaux sont agités et passent
continuellement leur bec dans les plumes. L'acarus du duvet, ainsi que
l'indique son nom, se localise dans le duvet ainsi que dans les barbes,
entre le tuyau de la plume et le rachis; il se développe énormement, ce
qui permet de le repérer facilement. L'acarus des barbes, minuscule, se
niche entre les barbes des pennes, et de préférence celles des pennes
rémiges et des pennes rectrices; observant très attentivement à
contre-jour une penne, on découvre des points minuscules qui se
déplacent très lentement sur cette dernière.
Toutes ces formes
d'infections à parasites doivent être traitées comme l'acariase
déplumante même système de soins, crémation des plumes tombées et
nettoyage dans un but prophylactique.

Acarien
Minuscules
"arachnides" caractérisés par la fusion du céphalothorax avec l'abdomen.
De nombreuses espèces, en général suceuses de sang, mènent une vie de
parasites et sont porteuses de maladies.

Acarus rouge
C'est le
parasite le plus répandu chez les oiseaux de cage. Il assaille l'oiseau
pendant la nuit et lui suce le sang. Ces acarus - qui en réalité sont
d'une couleur grisâtre mais apparaissent rouges parce que leur corps est
gonflé du sang sucé aux oiseaux - se réfugient pendant la journée à
l'intérieur des barreaux-perchoirs et dans les crevasses des cages et
des murs où leur présence est révélée par une série de points minuscules
gris et noirâtres; à l'époque de la couvaison on les trouve également
dans les matériaux qui remplissent le nid. Une fois que l'on a constaté
leur présence, il faut agir de façon énergique pour éviter le
dépérissement ou pire encore la mort des oiseaux à la suite de
prélèvements de sang réitérés (qui sont très dangereux pour les
oisillons), étant donné que ces parasites se multiplient très
rapidement. En illuminant les oiseaux dans l'obscurité à l'improviste,
on aperçoit les acarus, semblables à des petits points rouges, qui
courent sur les plumes et disparaissent à l'intérieur du plumage (il est
plus facile de les repérer sur des sujets au plumage clair). En
secouant les barreaux-perchoirs creux, on élimine facilement les acarus
qui s'y sont réfugiés. Il est conseillé de répéter l'opération pendant
trois jours et de brûler ou nettoyer soigneusement les perchoirs.
En
même temps il faudra effectuer une désinfestation énergique grâce à des
insecticides spécifiques que l'on pulvérisera même sur les oiseaux.
On
nettoiera également l'intérieur des ressorts des portes des cages et le
moindre recoin qui puisse servir de nid au parasite. Si les perchoirs
ne sont pas creux, on peut constater facilement la présence des
parasites en posant sur le fond de la cage. pendant la nuit, un morceau
d'étoffe blanche, de manière à ce que celle-ci présente de nombreux
plis; le lendemain on y trouvera une multitude de parasites. On fera
également en sorte que les oiseaux puissent se baigner journellement
dans de l'eau à laquelle on aura ajouté une cuillère de solution de
lysoforme à 5%.
Dès que les poux rouges auront disparu, on nettoiera
les accessoires et les cages avec du pétrole et on obstruera les
crevasses éventuelles avec du plâtre ou du stuc, de façon à détruire
tous les oeufs des parasites qui auront échappés à la désinfestation. De
même, on brûlera les perchoirs creux que l'on remplacera.


Adenome chromophobe hypophysere
C'est
une maladie plutôt fréquente chez les perruches ondulées. Les symptômes
de cette affection contagieuse sont la polydipsie, la polyurie et la
somnolence. Les sujets atteints, généralement obèses, ont une soif
ardente et consomment pendant une journée une quantité de liquide dix
fois supérieure à la normale. Cette maladie a souvent des répercussions
néfastes sur le système oculaire et est cause d'exophtalmie et d'autres
malaises graves qui peuvent conduire à la cécité complète. On peut
observer également des convulsions et un manque de coordination du
mouvement déambulatoire. Il existe des possibilités de traitement très
efficaces.

Affection du sac aerien
Cette inflammation peut
toucher un ou plusieurs sacs aériens ou les séreuses du foie ou du
péricarde. Due à l'action d'un microbe, cette maladie peut être
unilatérale ou bilatérale et s'accompagne en principe d'affections qui
concernent l'ensemble de l'appareil respiratoire. Parfois, la maladie se
borne à un simple épaississement des parois du sac aérien; dans
d'autres cas, on peut noter la présence d'un caséum plus ou moins dense
et formé de feuilles. Il s'agit d'une affection banale dont le
traitement ressemble à celui des autres affections respiratoires
connues.

Affection typhoide des canaris
Il s'agit d'une forme
de septicémie aiguë qui attaque les canaris ainsi que d'autres petites
espèces d'oiseaux comme les pinsons, les moineaux, etc. C'est une
maladie peu répandue dont l'étiologie est incertaine. Les oiseaux
atteints d'affection typhoïde réagissent à la maladie en ébouriffant le
plumage, en devenant léthargiques et somnolents; leur respiration est
accélérée, tandis qu'ils ont tendance à moins manger et à boire plus que
d'habitude. Les fientes sont aqueuses. Le deuxième jour, l'animal
semble plus affaibli, il cesse de se nourrir et boit très peu. Ses
défécations sont plus espacées et les fientes sont blanches, d'apparence
calcaire.
L'oiseau peut tomber de son perchoir et mourir, ou bien il
agonise quelque temps sur le fond de la cage; en tout cas, le décès
advient au maximum quarante-huit heures après l'apparition des
symptômes.
Il s'agit d'une maladie contagieuse que seule l'autopsie
permet d'identifier avec certitude. Le foie des sujets décédés est
environ cinq fois le volume du foie normal et présente des bandes
jaunâtres de dégénération grasse.
Les intestins sont également
enflammés et présentent à l'examen des pointes d'hémorragie dans les
tissus profonds du duodénum. Les reins également peuvent être grossis et
sont plus clairs que la normale.
Les essais de traitement, par
ailleurs désespérés, peuvent être tentés uniquement lors de l'apparition
des premiers symptômes; ils sont basés sur l'administration de
perborate de sodium à la dose d'une cuillère à café par litre d'eau. Ce
traitement peut parfois arrêter le cours de l'infection. On peut obtenir
le même résultat en ajoutant à l'eau de boisson du permanganate de
calcium ou du chlorate de potassium à la dose de vingt gouttes de
solution saturée pour chaque volume de cent grammes d'eau.
Il ne faut
pas oublier que ces substances de traitement ont un pouvoir oxydant
élevé et par conséquent, administrées en doses excessives, elles peuvent
causer un empoisonnement du sang.

Affection des vesseau sanguin
Les
vaisseaux sanguins peuvent se rompre pour diverses causes: à la suite
d'une blessure produite par les griffes d'un chat, par une épine, une
piqûre, etc. L'entaille de la veine peut causer une hémorragie interne
qui entraîne rapidement la mort de l'oiseau. Une cicatrisation spontanée
n'est possible que si la lésion est très superficielle, et seulement
dans ce cas, si l'oiseau est en vie douze heures après l'accident, on
pourra lui administrer de la tétracycline par voie orale de façon à
pallier l'infection.
Des hémorragies importantes, mortelles,
concernant de gros vaisseaux peuvent se vérifier au niveau du foie en
cas d'hépatomégalie et avec la rupture de l'oreillette en cas d'entérite
septicémique ou de coccidiose.
L'apoplexie, dont nous parlerons par la suite, est due également à une hémorragie cérébrale.
L'artériosclérose
est un durcissement des artères et s'accompagne de troubles nerveux et
d'un risque de rupture des vaisseaux. Elle a été observée chez les
perroquets et parfois chez des volatiles très âgés d'autres familles.
Les symptômes sont: l'instabilité, des signes de malaise suivis parfois
du décès imprévu. Cette maladie n'est pratiquement pas curable.


Alopecie
La
chute des plumes en dehors de la saison de la mue est appelée
déplumation ou mue partielle. Le volatile perd en continuation des
petites quantités de plumes qui se reforment au fur et à mesure. Comme
conséquence de cette chute des plumes hors saison on peut observer des
zones cutanées dénudées, surtout sur le col, la partie postérieure de la
tête et des épaules, et dans ce cas, elle est appelée "alopécie" ou
"pelade".
La mue partielle, même lorsqu'elle ne présente pas de zones
cutanées déplumées, se remarque facilement chez les volatiles qui muent
à des périodes fixes, mais elle est moins évidente chez certaines
espèces comme les perruches ondulées qui ne changent pas intégralement
de plumage à une époque déterminée. De toute façon, après un certain
temps, l'éleveur est capable de se rendre compte si la mue de ses
oiseaux est naturelle ou non. Une perte anormale de plumes, qu'elle soit
due à une mue particulièrement longue ou qu'elle détermine la formation
de zones dénudées, peut être déterminée par de multiples causes: une
mauvaise alimentation (à base d'aliments peu variés, moisis ou trop
gras) avec des carences alimentaires en vitamines entraînant un état
d'affaiblissement physique, des carences en acides aminés sulfurés, des
refroidissements causés par des locaux impropres (trop humides ou trop
secs ou trop chauds ou peu aérés), par des courants d'air forts, par de
fréquents changements de locaux aux températures très différentes; des
infestations de parasites, des disfonctions hormonales causées surtout
par un prolongement excessif de la journée avec des moyens
d'illumination artificiels ou par le dérangement réitéré des oiseaux aux
heures nocturnes, le croisement de sujets aux caractères récessifs, le
manque de soleil. On notera que des accouplements consanguins répétés et
entre des sujets

Anasarque
En pathologie, on appelle
anasarque un état oedémateux diffus avec amas de liquide dans le tissu
sous-cutané ou même avec versements dans les cavités séreuses du thorax
et de l'abdomen (plèvre et péritoine). Elle peut se produire au cours
des néphrites et dans les états d'insuffisance cardiaque. L'anasarque se
combat en soignant d'abord la maladie déterminante. Pour la thérapie
des tuméfactions, se reporter au chapitre oedème.

Anémie
Cette
maladie est caractérisée par l'appauvrissement du sang. Les causes de
l'anémie sont essentiellement dues au milieu d'élevage froid, peu
lumineux, à la nourriture insuffisante ou à la présence d'acariens qui
saignent les oiseaux à blanc. Dans ce cas il suffit de détruire les
parasites avec des produits spécifiques; pour le reste, il faudra placer
les oiseaux dans des locaux spacieux, chauds et lumineux et leur
administrer un reconstituant antianémique spécifique ou ajouter à l'eau
de boisson quelques gouttes d'une préparation à base de vitamine B2 et
de nitrate de fer. On peut également administrer en association au
reconstituant du sulfate de fer dilué dans l'eau de boisson. Les
aliments qui permettent en outre de combattre l'anémie sont: les petits
pois frais, les épinards, une pâtée à base de jaune d'oeuf dur et de
carottes râpées, des petites portions de cervelle crue ou bouillie. Aux
volatiles insectivores il faut administrer chaque jour des insectes, des
petits vers, des oeufs de fourmis, des fragments de viande crue maigre,
etc.
Nous rappelons que l'anémie peut se vérifier également à la suite de maladies infectieuses virales.
Les
volatiles affectés d'anémie se distinguent par leur plumage ébouriffé,
leur bec et leurs pattes décolorés et leur manque de vivacité. A part
l'alimentation appropriée et l'apport de vitamines et de minéraux, il
est indispensable que le volatile séjourne longuement à la lumière
naturelle si l'on veut vraiment obtenir une guérison complète.

Ankylose
Réduction
partielle ou totale des mouvements d'une articulation. S'il ne s'agit
pas d'une anomalie congénitale, la cause la plus courante de l'ankylose
chez les oiseaux d'élevage est l'arthrite.

Apoplexie
Il s'agit
de l'arrêt soudain des fonctions cérébrales, avec perte de conscience,
de sensibilité, de mobilité, ou même la mort instantanée (coup
apoplectique). L'apoplexie est due en général à une hémorragie cérébrale
à la suite d'un épanchement sanguin au niveau du cerveau ou de la
moelle épinière et frappe en particulier les oiseaux en proie à une
grande frayeur.
L'oiseau a des mouvements convulsifs et tombe au sol
partiellement paralysé avec les jambes tendues et écartées; si l'oiseau
ne meurt pas aussitôt, cet état peut se vérifier encore pendant deux
jours pendant lesquels survient la paralysie totale et à la fin, le
décès inévitable. Il faut donc éviter tout ce qui peut effrayer
fortement les oiseaux.

Apsit
On appelle ainsi dans le langage
courant une maladie qui frappe les canaris d'élevage, en particulier
ceux des pays de l'Europe septentrionale. Elle se présente avec les
mêmes symptômes de l'acariase respiratoire dont nous avons déjà parlé,
avec en plus une rougeur de la peau du ventre. La mort de l'animal
advient presque toujours deux ou trois jours après. Certains pensent que
le microbe qui génère la maladie est apporté par les moustiques et est
favorisé par la chaleur, mais en réalité on ne sait rien de précis, ni
sur les causes du mal, ni sur la possibilité de le soigner efficacement.
Etant donné qu'il s'agit d'une maladie contagieuse, dès son apparition,
il faudra isoler les sujets atteints. Il ne sera pas non plus superflu
d'effectuer une désinfection prophylactique des locaux.

Arteriosclerose
Les
vaisseaux sanguins peuvent se rompre pour diverses causes: à la suite
d'une blessure produite par les griffes d'un chat, par une épine, une
piqûre, etc. L'entaille de la veine peut causer une hémorragie interne
qui entraîne rapidement la mort de l'oiseau. Une cicatrisation spontanée
n'est possible que si la lésion est très superficielle, et seulement
dans ce cas, si l'oiseau est en vie douze heures après l'accident, on
pourra lui administrer de la tétracycline par voie orale de façon à
pallier l'infection.
Des hémorragies importantes, mortelles,
concernant de gros vaisseaux peuvent se vérifier au niveau du foie en
cas d'hépatomégalie et avec la rupture de l'oreillette en cas d'entérite
septicémique ou de coccidiose.
L'apoplexie, dont nous parlerons par la suite, est due également à une hémorragie cérébrale.
L'artériosclérose
est un durcissement des artères et s'accompagne de troubles nerveux et
d'un risque de rupture des vaisseaux. Elle a été observée chez les
perroquets et parfois chez des volatiles très âgés d'autres familles.
Les symptômes sont: l'instabilité, des signes de malaise suivis parfois
du décès imprévu. Cette maladie n'est pratiquement pas curable.

Arthrite
C'est
l'inflammation des articulations. Les pattes et les jointures des ailes
sont gonflées, durcies et enflammées; elles sont douloureuses au
toucher. Le malade se meut avec difficulté. L'arthrite peut être aiguë
ou chronique et peut être déterminée par des germes pathogènes
spécifiques ou non. Etiologie: traumatismes, septicémie, foyer
infectieux ou ulcération en proximité de l'articulation. Parmi les
germes pathogènes on citera: les microcoques, les stafilocoques, les
colibacilloses, etc. Un foyer arthritique peut donner origine à une
septicémie souvent mortelle.
L'arthrite peut apparaître à la suite de
la permanence des oiseaux dans un milieu froid et humide, ce à quoi il
faudra naturellement porter remède, à cause d'un traumatisme, ou bien à
cause de microbes pathogènes spécifiques. Elle peut être aussi la
conséquence de formes rhumatismales ou infectieuses ou d'altérations du
métabolisme. L'arthrite n'est pas facilement guérissable, surtout dans
sa forme chronique. Il faut frictionner légèrement les parties gonflées
et douloureuses avec une onction non toxique à action révulsive
(l'onction de storax composée de storax, d'alcool et d'huile d'olive),
ou bien appliquer des cataplasmes tièdes ou faire des badigeonnages à
base d'alcool dans lequel on aura laissé tremper pendant trois jours des
poivrons rouges piquants (5 petits poivrons par décilitre d'alcool). On
peut administrer par voie orale une décoction obtenue en faisant
bouillir pendant une vingtaine de minutes dans 1 litre d'eau 20 g de
feuilles d'artichauts, ou bien une décoction obtenue en bouillant
pendant sept minutes 30 g de feuilles de frêne dans 1 litre d'eau. Pour
les cas plus graves, on administrera des antibiotiques et des sulfamides
ajoutés à l'eau de boisson. Des cerises, des tomates fraîches et mûres,
et de l'urotropine seront très utiles.

Ascaridiose
C'est une
maladie déterminée par la présence de vers dans l'organisme animal, en
général dans l'appareil respiratoire et surtout dans l'appareil
digestif. Les helminthiases sont provoquées par l'ingestion de larves ou
d'oeufs de vers qui se développent ensuite à l'intérieur de
l'organisme. Les possibilités qu'une helminthiase se développe chez les
oiseaux de cage sont minimes, et elles ne sont pas fréquentes non plus
chez les volatiles de basse-cour qui vivent dans de grands enclos. Elles
sont par contre fréquentes dans les élevages, surtout les élevages de
poulets, où les animaux vivent très nombreux dans un espace réduit. La
possibilité de contracter des infestations de vers sont également plus
grandes chez les volatiles qui peuvent gratter dans des terrains
humides. L'état pathogène des helminthiases est déterminé par: 1) une
action mécanique aux dépens des muqueuses internes où peuvent se
vérifier des ulcérations des hémorragies, des perforations et même des
obstructions causées par l'amas des vers; 2) une action toxique
provoquée par la circulation de toxines qui ont été libérées avec le
métabolisme des parasites; 3) une action d'appauvrissement de
l'organisme déterminée par la soustraction directe de nombreuses
substances qui passent a travers le canal digestif.
La constatation
de l'apparition d'une helminthiase ne présente pas de difficultés: si
dans certains cas la présence des vers peut être déterminée par le
simple examen visuel de l'intérieur de la cavité orale, ou des
excréments, l'examen du matériel fécal au microscope met toujours en
évidence la présence des larves ou des oeufs de ces parasites. Dans le
cas de sujets morts, la plupart des fois les parasites sont présents
lorsqu'on coupe l'intestin, cet examen pouvant être visuel pour les
volatiles de grande taille comme les poulets, ou fait à l'aide du
microscope pour les plus petits.
Les symptômes des helminthiases
sont: respiration avec le bec ouvert, toux et expectoration (dans le cas
d'helminthiases de l'appareil respiratoire), entérite catarrhale ou
hémorragique, tandis que l'affaiblissement et l'anémie sont la
conséquence de l'action d'appauvrissement des vers. L'action toxique des
parasites peut porter a des troubles de caractère nerveux, comme les
tremblements, l'incoordination des mouvements, la paralysie articulaire,
la cécité, etc. Nous traiterons maintenant les principales
helminthiases.
Les ascaridioses sont déterminées par des vers ronds
de la classe des nématodes; grand nombre de ces vers n'ont pas besoin
d'un hôte intermédiaire, étant donné que l'infestation d'un hôte
définitif à l'autre advient facilement et avec rapidité. Les espèces les
plus courantes de ces vers infestent surtout les volatiles de
basse-cour comme les poulets, les pintades, les faisans, les anatidés,
les pigeons et, plus rarement, les oiseaux d'agrément (parmi ces
derniers, les plus sujets sont les perroquets). Les ascaridiens se
localisent dans l'appareil intestinal et leurs oeufs, qui sont éliminés
avec les excréments des animaux parasités, conservent pendant longtemps
dans le terrain leur capacité germinative.
Les capillarioses sont
déterminées par des vers filiformes appartenant eux aussi à la classe
des nématodes et qui peuvent avoir un hôte intermédiaire (en général le
lombric) ou bien qui se transmettent d'un animal à l'autre sans aucun
hôte intermédiaire. Ces vers. qui ont en général une longueur de
quelques millimètres ou d'un centimètre au maximum, sont très difficiles
à voir à l'oeil nu et infestent non seulement les volatiles de
basse-cour et les colombes mais aussi les oiseaux d'agrément comme les
perroquets, les canaris et d'autres espèces exotiques ou de nos
contrées. Les espèces les plus courantes de ces vers se localisent dans
l'oesophage, dans 1e jabot et dans l'intestin grêle. Dans le premier cas
les oiseaux malades accusent des difficultés ou même une impossibilité à
déglutir ainsi qu'un affaiblissement général, des symptômes de parésie
aux ailes et un amaigrissement progressif qui se conclut par la mort de
l'animal infesté au bout d'une semaine environ. Dans le cas de
l'infestation intestinale, l'état de faiblesse générale et d'inappétence
s'accompagne d'une soif intense et d'une diarrhée importante au
caractère catarrhal et hémorragique; le décès peut survenir en moins
d'une semaine ou même après un mois.
Diverses espèces de vers en
forme de ruban peuvent infester les oiseaux. La taeniasis est une
infestation de vers plats du genre taenia. On distingue de nombreuses
espèces de ténias, appelés également vers solitaires, qui au stade
adulte parasitent l'homme et les animaux en se fixant aux parois de
l'intestin avec les crochets et les ventouses dont est munie la partie
antérieure de leur corps (appelée scolex), partie suivie d'un morceau
non segmenté suivi à son tour d'une série d'anneaux ou "proglottis";
lorsque les organes sexuels sont arrivés à maturité, ces anneaux se
détachent et sortent de l'anus de l'animal infesté. Les oeufs de ces
vers sont avalés par de petits animaux (insectes, gastéropodes,
crustacés, etc.) qui sont les hôtes intermédiaires dans le processus de
reproduction des ténias. Les oeufs contiennent une larve appelée
"oncosphère". Dans le premier stade du développement de l'embryon des
ténias, elle est entourée d'une membrane appelée "embryophore"; les sucs
digestifs de l'hôte intermédiaire dissolvent la coquille de l'oeuf du
ténia et libèrent la larve qui, à travers l'épithélium intestinal et en
empruntant la voie sanguine ou lymphatique, va se loger dans les muscles
ou dans les organes internes (foie, péritoine, etc.)où elle s'établit
(elle prend alors le nom de cysticerque) en formant une vésicule remplie
d'un liquide dont la membrane germinative donnera origine au futur
scolex. Les oiseaux et les autres animaux supérieurs, qui deviennent les
hôtes définitifs du ténia, contractent l'infestation en avalant les
chairs des hôtes intermédiaires (coléoptères, fourmis, lombrics, moches,
escargots, petits crustacés, etc.) qui contiennent le cysticerque qui
se développera ensuite dans l'intestin de l'hôte définitif en se
transformant en ténia adulte capable de produire des oeufs et de donner
le départ à un nouveau cycle reproductif. La taeniasis est assez
fréquente, aussi bien chez les oiseaux sauvages que domestiques; parmi
ces derniers, ce sont surtout les volatiles de basse-cour qui sont
infestés, mais ces infestations s'observent aussi chez les petits
oiseaux de cage. On distingue diverses espèces de ténias dont la
longueur varie d'un demi-centimètre à plus de vingt-cinq centimètres et
qui infestent diverses espèces de volatiles. Lorsque l'infestation est à
ses débuts, les oiseaux parasités ne donnent souvent aucun signe de
malaise, mais avec la diffusion de la maladie, lorsque plusieurs ténias
logent dans l'intestin de l'oiseau, divers symptômes se manifestent:
réduction de la vivacité, plumage ébouriffé, suspension du chant pour
les espèces chanteuses, soif ardente, somnolence, plumage opaque. Les
oiseaux maigrissent tout en conservant un bon appétit ou en mangeant
plus que d'habitude; ils émettent des excréments diarrhéiques comportant
des mucosités jaunâtres souvent striées de sang; avec la progression de
la maladie, l'action toxique exercée par les ténias peut produire
d'autres symptômes capables d'induire en erreur quant au diagnostic,
comme par exemple: attaques épileptiques, paralysies localisées,
tremblements. anémie, mouvements non coordonnés, cécité d'un ou des deux
yeux. Si l'infestation n'est pas combattue, le nombre élevé de
parasites peut provoquer une occlusion intestinale et les oiseaux qui
perdent le stimulus de la nutrition, meurent dans un état cachexique Le
diagnostic réel de la taeniasis ne présente pas de difficultés puisqu'il
suffit d'examiner les excréments au microscope pour relever
l'éventuelle présence des oeufs et des segments des parasites. Les
lésions produites par les crochets de ces vers aux muqueuses
intestinales peuvent provoquer une entérite catarrhale et. dans certains
cas, des ulcérations provoquant des perforations intestinales suivies
de péritonite, sans compter que les lésions produites par les crochets
peuvent faciliter l'apparition d'infections bactériennes. On peut
comprendre facilement que la taeniasis doit être combattue promptement
dès son apparition.
La syngamose, une autre forme particulière
d'helminthiase, est une infestation due au "ver rouge( ou "ver fourchu",
un nématode du genre syngamus qui comprend des espèces qui parasitent
les oiseaux se logeant dans la trachée et dans les bronches (on appelle
la syngamose également helminthiase trachéale). Les syngamus (du grec =
ensemble, noces) sont ainsi dénommés parce que le mâle vit constamment
fixé au corps de la femelle. L'accouplement permanent entre mâle et
femelle, cette dernière étant beaucoup plus grande. donne un aspect
fourchu à ces vers, en forme de Y. L'espèce type est le syngamus
trachea, ou syngamus trachealis, qui n'atteint pas deux centimètres de
longueur. La syngamose frappe surtout les gallinacés, et parmi les
oiseaux sauvages, ce sont surtout les phasianidés qui sont
particulièrement réceptifs à l'infestation. Les oiseaux jeunes sont plus
sensibles que les adultes à l'action de cet agent pathogène localisé
dans la trachée et dans les bronches. Les volatiles infestés
apparaissent abattus, ils toussent, et avec la progression de la
maladie, leur état de prostration s'accentue et s'accompagne de
symptômes de suffocation qui, en s'aggravant, provoquent la mort du
sujet par asphyxie à la suite de l'obstruction des voies respiratoires
causée par la multiplication des vers. Les oiseaux s'infestent en
mangeant des escargots et surtout les lombrics qui sont les principaux
porteurs de ces vers. Il est bien évident que la prophylaxie contre la
syngamose consiste à éviter que les oiseaux mangent des lombrics et des
escargots.
La mort des sujets frappés d'helminthiase peut être évitée
en intervenant aussitôt avec un traitement efficace. Les remèdes aptes à
éliminer les vers parasites de l'appareil respiratoire et digestif sont
les vermifuges; il existe dans le commerce des vermifuges spéciaux pour
le domaine vétérinaire et avicole que l'on utilisera selon la posologie
spécifique. Certaines substances végétales comme la sarriette, l'huile
de ricin, l'ail et l'oignon ont une action plus ou moins légèrement
vermifuge contre toutes les formes d'helminthiases.
Les ascaridioses
peuvent être combattues efficacement avec la phénotiazine que l'on
administrera à la dose de 5 cg pour cent grammes de poids vif de
l'animal soigné. Le traitement naturel de l'ascaridiose, pratiqué
surtout sur les poulets, est basé sur l'administration d'ail pilé et
mélangé à de l'huile d'olive à la dose d'une cuillère à café par
volatile de la taille d'un poulet, ceci deux fois par semaine pendant un
mois.
Pour le traitement de la taeniasis et de la capillariose, à
part les produits spécifiques du commerce, on peut utiliser une solution
aqueuse à un pour mille de sulfate de cuivre qui remplacera l'eau de
boisson pendant deux semaines environ. Ceci, pour les petits oiseaux
d'agrément. Pour les oiseaux de basse-cour, la solution aqueuse de
sulfate de cuivre peut être à 20%, (20 g dans un litre d'eau); on
administrera trois ou quatre cuillères pour chaque volatile de la taille
d'une poule pendant cinq ou six jours de suite. Certains auteurs
conseillent également une solution de bromhydrate d'arécoline a 0,5% à
administrer en raison de 1 cc par kilo de poids vif de 1'animal; ce
remède ne devra être utilisé que pour les animaux de basse-cour, car
étant donné que son administration doit être précédée d'un jeûne (de
douze heures pour les sujets jeunes et de vingt-quatre heures pour les
adultes), elle ne peut donc être imposée aux petits oiseaux.
Les
volatiles infestés de syngamose guérissent bien s'ils sont soumis
promptement à un traitement adéquat basé sur des vermifuges spéciaux ou
bien sur l'inhalation de tartrate antimonial de baryum qui est la
thérapie la plus courante pour ces helminthiases. Les malades doivent
être placés dans une cage enveloppée dans un sac en plastique
transparent et soumis à des vaporisations de poudre fine de tartrate
antimonial de baryum; cette poudre reste suspendue dans l'air pendant un
certain temps et est respirée par les volatiles. Si nécessaire, on
répétera le traitement.
Pour le traitement des diverses formes
d'helminthiase, on pourra utiliser la pipérazine à la dose de 3 cg pour
cent grammes de poids de l'animal traité, en l'administrant pendant
trois, quatre ou cinq jours de suite et en répétant le traitement une
seconde fois à une semaine de distance.
Pour bloquer l'apparition des
helminthiases en général, il est conseillé de maintenir l'eau de
boisson bien propre et d'y ajouter un peu de sulfate de fer. Le
traitement de chaque helminthiase doit être accompagné d'un nettoyage
soigneux, de la crémation journalière des excréments et de la
désinfestation des cages, des accessoires, des locaux et des enclos.
Dans le cas des volatiles de basse-cour. il est opportun de retourner
profondément le terrain qu'ils grattent et de l'asperger de chaux en
poudre.
L'isolement des sujets frappés d'helminthiase permet de
réduire ou même éliminer les possibilités de contagion. Le dosage et
l'emploi des vermifuges doit être effectué très attentivement car il
s'agit souvent de substances qui possèdent une certaine toxicité et
auxquelles il faut faire attention, surtout lorsqu'elles sont
administrées à des volatiles de petite taille.
La stricte observation
des normes hygiéniques et l'habitude de pratiquer des désinfestations
périodiques, dans le but d'éliminer la présence des invertébrés
éventuellement porteurs de vers, constituent la meilleure prophylaxie
contre le danger des helminthiases.
Nous concluerons nos propos en
parlant de l'helminthiase oculaire. L'oeil des oiseaux peut être infesté
par de minuscules vers ronds:
de nombreuses espèces de ces vers ont
été repérées dans les yeux des oiseaux sauvages mais, normalement, une
seule espèce, l'oxyspirura mansoni parasite les volatiles domestiques.
Il s'agit d'un vers très fin, blanchâtre qui dépasse à peine un
centimètre de longueur et qui est difficilement visible à l'oeil nu.
Dans certains cas, ce petit vers ne cause aucun inconvénient à l'oiseau
parasité, dans d'autres cas, il peut déterminer la destruction de
l'oeil.
L'oiseau malade s'efforce constamment de se frotter l'oeil
qui s'enflamme et secrète d'abord un liquide aqueux, et par la suite,
lorsque les tissus qui entourent l'oeil sont concernés par le processus
inflammatoire, un exsudat blanc et dense. Si l'on n'intervient pas
aussitôt, l'oeil est frappé de cécité.
Le traitement de
l'helminthiase oculaire ne présente pas de difficultés : on peut laver
l'oeil avec une forte solution de perborate de sodium, ou bien avec une
solution saturée de borax ou de bicarbonate de sodium ou enfin avec une
solution de créoline à 2%. Si l'on préfère utiliser une pommade, on peut
utiliser de l'oxyde jaune de mercure à 2%. L'introduction d'une goutte
d'huile d'olive dans l'oeil malade est également efficace. En effet,
n'importe quel type d'huile ou de graisse est mortel pour de nombreux
vers car ceux-ci obturent les ouvertures à travers lesquelles ils
respirent. Certains vers ne respirent pas et dans ce cas, la goutte
d'huile ne les tue pas, mais en général cela suffit à les expulser hors
de l'oeil.


Aspergillose
C'est une maladie parasitaire due à des champignons saprophytes:
généralement
l'aspergillus fumigatus, moins fréquemment l'aspergillus flavus et
l'aspergillus nidulans. C'est souvent l'ingestion de graines contaminées
par les spores des champignons (en général il s'agit de semences
moisies) qui détermine l'apparition de la maladie qui attaque surtout
les mammifères, les oiseaux de basse-cour et les gros volatiles des
jardins zoologiques; on a observé également des cas d'aspergillose chez
les oiseaux de cage. La maladie peut faire son apparition à n'importe
quel moment après l'ingestion de l'aliment contaminé, mais en général
chez les petits oiseaux de cage, elle apparaît après quelques heures.
Presque toutes les espèces d'oiseaux, de tous les âges, sont
potentiellement susceptibles de contracter l'aspergillose, mais celle-ci
frappe surtout les oisillons pendant les deux premières semaines de
vie; par la suite, les oiseaux acquièrent une résistance qui augmente
avec le temps.
Les premiers symptômes du mal sont l'émission de
catarrhe par les narines et une respiration oppressée auxquels
s'ajoutent par la suite des râlements, des accès de toux, un état
fébrile, de l'inappétence, une soif ardente et enfin, des fèces
diarrhéiques de couleur jaune- verdâtre. L'oiseau reste sur le fond de
sa cage, dort pendant la journée et peut même tenir la tête pendante
entre les pattes. L'évolution de la maladie est plus ou moins longue,
mais elle s'achève presque inévitablement avec la mort. Le diagnostique
certain de la maladie ne peut se faire qu'avec des examens de
laboratoire qui permettent de déterminer au microscope les spores, les
conidies et le mycelium fongique des nodules qui ressemblent à ceux de
la tuberculose et qui parfois se liquéfient à l'intérieur en assumant
l'aspect d'abcès; on observe des lésions internes de la trachée, la
présence de plaques, de fausses membranes blanc-jaunâtre rugueuses qui
peuvent se joindre et recouvrir graduellement les parois internes des
sacs aériens qui perdent leur élasticité. On a signalé des cas
d'aspergillose localisée dans les sacs aériens qui n'étaient pas
caractérisés par les symptômes habituels mais seulement par un
amaigrissement progressif du volatile avant son décès.
Etant donné
qu'il s'agit d'une maladie contagieuse, il faudra empêcher sa
propagation en isolant les sujets malades et en effectuant un nettoyage
énergique des cages et des locaux. Il faudra brûler journellement les
fientes des malades ainsi que le corps des sujets décédés.
Cette
maladie étant très difficile à guérir, il vaut mieux la prévenir, et
dans ce but, on placera les oiseaux dans un milieu aéré et ensoleillé,
en évitant l'accumulation dans les mangeoires de substances organiques
humides et en triant les semences moisies. Il faut souligner à cet égard
que les semences ne peuvent être récupérées même en les bouillant
puisqu'il a été constaté que les spores de ces champignons résistent
même aux traitements de plusieurs heures en autoclave à plus de cent
degrés de température.
Cette maladie retenue incurable il y a peu de
temps encore, peut se traiter avec du iodure de potassium; on ajoute une
goutte d'une solution saturée de iodure de potassium à 30 ml d'eau de
boisson que l'on administre pendant deux jours en augmentant ensuite la
dose d'une à deux gouttes et demie et en poursuivant le traitement
pendant deux semaines. Après une semaine de suspension on répète la cure
pour trois semaines. Le traitement peut être prolongé pendant trois
mois en observant toujours une semaine de suspension après trois
semaines de traitement. Les ordonnances doivent être appliquées très
soigneusement, car en cas contraire, le iodure de potassium peut
provoquer le décès du volatile qui est déjà très éprouvé par la maladie.


Asphyxie
Arrêt
de la respiration causé par l'aspiration de substances nocives
gazeuses, par l'étranglement ou par la submersion. Tandis que chez les
oiseaux aquatiques la capacité de prolonger la phase d'apnée (intervalle
de la fonction respiratoire entre l'inspiration et l'expiration) est
plutôt développée, cette faculté est presque inexistante chez la plupart
des autres volatiles qui périssent à la suite d'une brève immersion:
d'où la nécessité de ne jamais placer dans la volière des récipients où
l'eau atteint une profondeur supérieure à la moitié de la taille de
l'espèce la plus petite vivant dans la cage.
Des symptômes d'asphyxie
peuvent être observés chez les oiseaux qui subissent des traitements
fumigènes ou des aérosols; durant ces traitements, ainsi que nous
l'avons spécifié à propos de l'acariase respiratoire, il faut exercer
une surveillance continue sur les oiseaux, de façon à suspendre le
traitement au moindre signe de difficulté de respiration.

Asthme
Troubles
de la respiration, difficulté à respirer pendant certaines maladies.
Cette maladie est moins courante chez les oiseaux qu'on ne le pense; il
s'agit en général d'une affection à évolution chronique caractérisée par
des difficultés respiratoires accompagnées d'accès de dyspnée parfois
intenses, au point de provoquer la mort par asphyxie. Certaines espèces,
en particulier les races sélectionnées en captivité, sont
particulièrement sujettes aux attaques d'asthme; en d'autres cas, il
s'agit de déséquilibres neurovégétatifs et endocriniens liés à des
situations particulières comme celles de la mue et la période du cycle
reproductif. L'apparition de l'asthme peut être déterminée par des
conditions de milieu impropres (humidité, écarts de température,
refroidissements, etc.), par des réactions allergiques, des causes
chimiques, bactériques ou mycotiques ou par la présence de parasites
dans les voies respiratoires. L'asthme est une complication fréquente
des maladies respiratoires. Une alimentation impropre ou l'eau de
boisson polluée peuvent également prédisposer à la maladie.
La
maladie évolue par degrés avec des accès asthmatiques plus ou moins
rapprochés. Dans le premier stade, la respiration est normale au repos,
mais un bref vol rend la respiration du malade dyspnéique; par la suite,
la respiration devient spontanément dyspnéique pendant certains moments
de la journée, sans que le malade effectue des efforts particuliers. Le
sujet atteint par une attaque d'asthme reste immobile, sa respiration
est sibilante et malaisée et est accompagnée par l'ouverture rythmique
du bec. En général, le plumage est plus ou moins ébouriffé et parfois il
y a émission de glaire, tandis que dans les cas les plus graves, il y a
perte de connaissance et même décès.
Quand les symptômes
asthmatiques sont légers et négligeables, on peut tenter de les soigner
en administrant journellement une décoction obtenue en faisant bouillir
pendant cinq minutes dans un quart de litre 3g de feuilles d'eucalyptus,
6g de basilic, l0g de persil, 15g de sauge. On obtient une autre
décoction curative en faisant bouillir 6g de feuilles de céleri pendant
cinq minutes dans un quart de litre d'eau en ajoutant ensuite un
décilitre de lait frais. On peut associer à cette thérapie un traitement
fumigène avec des feuilles d'eucalyptus. On ajoutera de l'urotropine à
l'eau de boisson. Des traitements à base d'antibiotiques aérosols sont à
conseiller de façon à prévenir d'éventuelles complications de
l'appareil respiratoire. Si la phytothérapie ne donne aucun résultat, on
pratiquera l'administration d'antihistaminiques. On obtient en général
une nette amélioration avec des stéroïdes; à cet effet, il faut
dissoudre 5 mg de prednisolone dans l'eau de boisson. Pendant une crise
asthmatique, on peut avoir recours à l'adrénaline en administrant avec
un compte-gouttes une ou deux gouttes d'adrénaline en solution à 1 pour
dix-mille dans le bec du malade ou bien de la teinture de lobélie diluée
dans un peu d'eau.
Durant chaque traitement de l'asthme, il faudra
placer les malades dans des locaux propres, aérés et ensoleillés dont la
température ne descendra jamais en-dessous des niveaux optimales pour
l'espèce en question. L'administration d'un reconstituant tonique
vitaminé sera également très utile. Comme nous l'avons déjà dit,
l'asthme véritable s'observe rarement chez les oiseaux. On appelle
souvent asthme, un essoufflement qui peut être le symptôme de diverses
maladies et qui n'a rien à voir avec l'asthme. Par exemple, ce symptôme
peut être déterminé par la contraction de tissus cicatrisés après une
attaque diphtérique sous forme bronchitique, ou être un des symptômes de
l'aspergillose. Des infections à streptocoques ou à staphylocoques aux
sinus nasaux, un état d'avitaminose, ou un simple rhume peuvent donner
lieu à des symptômes asthmatiques. L'asthme peut être confondu avec
l'acariase respiratoire qui est néanmoins accompagnée de raclements de
gorge. Les difficultés majeures consistent à déterminer les causes de la
respiration asthmatique de façon à pouvoir choisir les traitements
appropriés. L'oiseau qui présente une respiration asthmatique doit être
aussitôt isolé et tenu sous observation car il peut être porteur de
maladies contagieuses. Lorsqu'un oiseau qui a reçu une bonne
alimentation et qui a toujours vécu dans de bonnes conditions
hygiéniques dans un milieu clair et ensoleillé où il a pu effectuer des
exercices de vol, est soudain affecté d'une respiration asthmatique,
s'il n'a pas eu de contacts avec d'autres volatiles malades, il s'agit
probablement d'un simple refroidissement ou d'une légère irritation des
muqueuses des voies respiratoires. Il suffira de placer l'oiseau dans la
cage-infirmerie ou dans un endroit bien protégé à température constante
et administrer un reconstituant à base de vitamine A. Si d'autres
symptômes apparaissent (écoulement nasal, raclements de gorge avec
éventuelle expectoration de catarrhe ou d'acariens, etc.) il faut
déterminer en premier lieu l'état pathologique dont la respiration
asthmatique est seulement un des symptômes et appliquer ensuite le
traitement voulu.

Avalures
C'est une maladie qui atteint les
serins un mois à six semaines après leur naissance. Ceux qui en sont
victimes deviennent maigres, ils ont le ventre clair, très gros, dur et
couvert de petites veines rouges, les boyaux sont descendus à
l'extrémité du corps.
Bien qu'ils soient touchés de cette infirmité,
ils continuent quand même à bien manger et pourraient en mourir si l'on
n'appliquait pas très rapidement les remèdes appropriés.
Plusieurs
causes peuvent être à son origine. La première est produite par
l'ingestion d'une nourriture trop succulente qui leur a été donnée. Les
sujets ont le corps brûlé intérieurement, ceci se produit plus
particulièrement chez les jeunes élevés à la brochette. La deuxième
cause se remarque au moment où les jeunes oiseaux absorbent en trop
grande quantité la nourriture distribuée, quand cette dernière leur
plaît trop. Dès que l'on s'aperçoit que les jeunes serins mangent
continuellement, on retire de suite la nourriture dont ils sont si
friands et on ne la remet que de temps à autre.
Lorsqu'un serin est
atteint de cette affection, il faut le prendre en main et souffler les
plumes du ventre. Si l'on voit les boyaux très rouges il y a lieu de
mettre à fondre dans son eau de boisson un petit morceau de bois de
réglisse.
Certains éleveurs enlèvent le soir l'eau ordinaire et la
remplacent par de l'eau de Vichy. Au réveil l'oiseau ira boire et
lorsqu'il se sera désaltéré plusieurs fois on lui remettra de l'eau
ordinaire. Ce traitement peut être poursuivi pendant cinq à six jours.
Il
y a lieu également de supprimer la graine habituelle pour donner de la
mie de pain trempée dans du lait bouilli, de l'alpiste bouilli en petite
quantité.
Cette alimentation sera donnée quatre ou cinq matinées de
suite et l'après-midi elle sera remplacée par le mélange de graines
ordinaires. Il est possible pour varier d'apprêter le mélange suivant
prendre une pincée de millet autant de graine d'alpiste, un peu de
navette, quelques grains de chènevis, les mettre dans l'eau froide,
porter à l'ébullition et arrêter après un ou deux bouillons. Ensuite,
bien rincer ces graines dans une eau fraîche et égoutter dans un linge.
Ajouter quelques feuilles de salade et de la carotte râpée.
On pourra
remplacer l'eau de Vichy par de l'eau bicarbonatée dans la proportion
d'une cuillerée à café rase pour un litre d'eau. Cette boisson peut être
donnée plusieurs jours de suite sans inconvénient.

Avitaminose
Maladie
produite par le manque total de vitamines. Elle a pour conséquence une
diminution générale de la résistance aux maladies, la stérilité,
l'amaigrissement, la perte du plumage, l'arrêt de la croissance des
sujets jeunes ainsi que d'autres altérations d'entité majeure. Les
sujets atteints d'avitaminose manquent de vivacité et leur plumage est
ébouriffé. Chez les oiseaux de captivité, cette maladie surgit à la
suite d'une alimentation erronée et peu abondante ou totalement privée
de substances fraîches. Le traitement est basé sur l'administration
d'aliments appropriés riches en vitamines et si nécessaire d'un
reconstituant vitaminé polyvalent.
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ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) Ouuoou10

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ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) Empty
MessageSujet: Re: ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages )   ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) EmptyVen Juil 29, 2011 7:30 pm

Cachexie
Etat d'altération organique accompagné d'affaiblissement ou
de la perte de diverses fonctions avec dépérissement conséquent (perte
des forces, anémie, amaigrissement, etc.). L'état cachexique est
symptomatique d'un équilibre organique déficitaire où la consommation
des protéines et des graisses n'est pas compensée par des apports
nutritifs; cette maladie constitue la phase terminale de certaines
maladies infectieuses graves ou bien peut se former dans des cas de
vieillesse extrême. Dans le secteur agicole en particulier, une fois
atteint l'état de cachexie, les possibilités d'une intervention
thérapeutique efficace sont pratiquement nulles.

Candidose
Appelée
également oïdiomycose, stomatite crémeuse, muguet, moniliase, la
candidose est une infection due à un champignon microscopique (candida
albicans ou oïdium albicans), qui est localisé sur les muqueuses de la
cavité orale et de l'oesophage; ces dernières apparaissent recouvertes
de petites plaques blanches et jaunâtres ou même verdâtres (parfois ces
plaques sont présentes sur les poumons, sur les sacs aériens et même sur
l'intestin) qui en s'étendant forment une membrane de matière visqueuse
facilement détachable de la muqueuse elle-même qui ne semble pas
endommagée.
L'agent pathogène de la candidose est un champignon
diffus qui vit d'une façon saprophytique même sur les végétaux, en
particulier sur les grains en décomposition. Cette maladie peut
également frapper l'homme et est fréquente chez les mammifères qui se
nourrissent d'herbe et de grains (bovins, équins, singes, etc.) et chez
les oiseaux, aussi bien les volatiles de basse-cour telles que les
colombes et les petits oiseaux de cage. Les oiseaux frappés de candidose
perdent leur vivacité, mangent peu et déglutissent difficilement. Ils
restent roulés en boule sur le fond de la cage ou sur le terrain, les
yeux mi-clos, secouent souvent la tête d'une manière désordonnée en
émettant une salive muqueuse, maigrissent rapidement, et, souvent, leur
respiration est difficile et ils ont la diarrhée. Si la maladie
s'accroît, on peut observer de nombreux cas de décès par asphyxie,
intoxication ou inanition, mais en intervenant rapidement, les
probabilités de guérison sont remarquables.
La candidose peut être
contractée par l'ingestion d'aliments contenant les spores du
champignon; celles-ci peuvent être inspirées avec l'air et il faut par
conséquent isoler les oiseaux malades et brûler journalièrement leurs
excréments. Parfois, la maladie apparaît (surtout chez les colombes)
parce qu'un grain de maïs ou d'une autre semence s'est encastré dans la
partie postérieure de la gorge où il s'est décomposé en donnant origine à
l'infection mycotique. Le traitement consiste à enlever les plaques -
opération très délicate,
particulier sur les petits oiseaux de cage,
qui doit être effectuée avec l'aide d'une pincette - et à badigeonner
deux fois par jour les muqueuses orales avec un mélange de vingt parts
de glycérine et une part de teinture d'iode, ou bien avec une solution
obtenue en mélangeant 15g de glycérine et 2g d'hydrate de chloral. Si la
maladie n'est pas combattue dès le début, il vaut mieux remplacer l'eau
de boisson par une solution de sublimé corrosif à un pour mille. Bien
entendu, il faudra toujours effectuer des désinfections approfondies.
Au
cas où l'on se trouve dans l'impossibilité d'enlever les plaques,
certains conseillent d'administrer pendant quelques jours de suite une
cuillère (ou quelques gouttes pour les petits oiseaux) d'huile d'olive
en badigeonnant la partie externe qui correspond à la zone de formation
des plaques avec de la glycérine iodée; quelques jours après, on massera
légèrement les parties atteintes. Si la maladie n'est pas trop
généralisée, elle doit guérir en principe après une semaine, après quoi
on administrera une purge aux volatiles en ajoutant un ou deux grammes
de sel anglais par litre d'eau de boisson. Néanmoins, le meilleur
traitement est celui qui consiste à enlever les proliférations
fongiques.

cannibalisme
Maladie du métabolisme causée par une
carence en sels ou en substances protéiques dans l'organisme. Le pica
peut frapper diverses espèces d'animaux, mais en particulier les bovins
qui ressentent l'impulsion de mordre, lécher et dévorer les objets les
plus hétérogènes, ainsi que les oiseaux. Toutes les espèces d'oiseaux
domestiques peuvent être frappées du pica - appelé également
cannibalisme - qui pousse ces derniers à s'arracher l'un l'autre les
plumes ou à se becqueter à sang le cloaque ou un doigt, au point de le
couper. Certains volatiles, surtout s'ils sont isolés, peuvent
s'infliger des blessures. Pendant la période de reproduction, les
oisillons peuvent être mutilés par les parents affligés de cette
maladie; si la mutilation est grave au point de compromettre la vie
normale de l'oiseau une fois qu'il sera devenu adulte (ce sont souvent
la pointe du bec et des ailes qui sont mutilées), il faut recourir à la
suppression euthanasique. A part les carences diététiques, le pica peut
être dû à des facteurs toxiques liés surtout à des infestations de
parasites ou bien à un simple vice acquis en général par esprit
d'imitation; dans ce cas, le becquetage se limite presque toujours au
plumage.
S'il s'agit d'un simple vice, le pica se guérit en
détournant l'attention des volatiles, soit en leur fournissant des fils
de chanvre avec lesquels ils peuvent jouer, soit, si cela n'est pas
suffisant, en les isolant plus ou moins longtemps selon les nécessités.
Lorsqu'il s'agit par contre d'une maladie, il faut éliminer les causes
qui l'ont provoquée. Il faut assurer à l'oiseau un régime alimentaire
complet et équilibré. auquel on intégrera des vitamines variées et des
sels minéraux. Il est conseillé d'ajouter du sel de table (si possible
non raffiné) à l'eau de boisson en raison de 15 g par litre.
Les
sujets qui ont tendance à blesser leurs compagnons de cage doivent être
naturellement isolés; à ceux qui se mutilent on peut administrer chaque
jour un calmant léger (par exemple, une infusion de camomille) pour
essayer de limiter les dommages au minimum, attendant que le traitement
fasse son effet. La possibilité de voler dans une grande volière qui
n'est pas surpeuplée est toujours bénéfique en cas de pica, aussi bien
s'il est d'origine maladive que d'origine imitative. Les sujets qui ont
donné des preuves de cannibalisme (terme impropre utilisé couramment
pour indiquer les manifestations de pica exercées sur la chair et non
sur les plumes) doivent être exclus de la reproduction, au moins jusqu'à
ce que la guérison soit certaine. En tout cas, ils ne devront
absolument pas nidifier au cours de l'année.

Capillariose
Maladie
du métabolisme causée par une carence en sels ou en substances
protéiques dans l'organisme. Le pica peut frapper diverses espèces
d'animaux, mais en particulier les bovins qui ressentent l'impulsion de
mordre, lécher et dévorer les objets les plus hétérogènes, ainsi que les
oiseaux. Toutes les espèces d'oiseaux domestiques peuvent être frappées
du pica - appelé également cannibalisme - qui pousse ces derniers à
s'arracher l'un l'autre les plumes ou à se becqueter à sang le cloaque
ou un doigt, au point de le couper. Certains volatiles, surtout s'ils
sont isolés, peuvent s'infliger des blessures. Pendant la période de
reproduction, les oisillons peuvent être mutilés par les parents
affligés de cette maladie; si la mutilation est grave au point de
compromettre la vie normale de l'oiseau une fois qu'il sera devenu
adulte (ce sont souvent la pointe du bec et des ailes qui sont
mutilées), il faut recourir à la suppression euthanasique. A part les
carences diététiques, le pica peut être dû à des facteurs toxiques liés
surtout à des infestations de parasites ou bien à un simple vice acquis
en général par esprit d'imitation; dans ce cas, le becquetage se limite
presque toujours au plumage.
S'il s'agit d'un simple vice, le pica se
guérit en détournant l'attention des volatiles, soit en leur
fournissant des fils de chanvre avec lesquels ils peuvent jouer, soit,
si cela n'est pas suffisant, en les isolant plus ou moins longtemps
selon les nécessités. Lorsqu'il s'agit par contre d'une maladie, il faut
éliminer les causes qui l'ont provoquée. Il faut assurer à l'oiseau un
régime alimentaire complet et équilibré. auquel on intégrera des
vitamines variées et des sels minéraux. Il est conseillé d'ajouter du
sel de table (si possible non raffiné) à l'eau de boisson en raison de
15 g par litre.
Les sujets qui ont tendance à blesser leurs
compagnons de cage doivent être naturellement isolés; à ceux qui se
mutilent on peut administrer chaque jour un calmant léger (par exemple,
une infusion de camomille) pour essayer de limiter les dommages au
minimum, attendant que le traitement fasse son effet. La possibilité de
voler dans une grande volière qui n'est pas surpeuplée est toujours
bénéfique en cas de pica, aussi bien s'il est d'origine maladive que
d'origine imitative. Les sujets qui ont donné des preuves de
cannibalisme (terme impropre utilisé couramment pour indiquer les
manifestations de pica exercées sur la chair et non sur les plumes)
doivent être exclus de la reproduction, au moins jusqu'à ce que la
guérison soit certaine. En tout cas, ils ne devront absolument pas
nidifier au cours de l'année.

Cataracte
La cataracte est
l'opacité plus ou moins étendue du cristallin. Les sujets frappés par ce
mal (à un oeil ou aux deux yeux en même temps) ont une vue affaiblie au
point de refuser tout mouvement ou au risque de se heurter contre les
obstacles, et peuvent, à la longue, devenir aveugles. La cataracte peut
être congénitale, elle peut être la conséquence de la vieillesse, elle
peut dériver d'autres maladies des yeux ou bien elle peut être
traumatique. Son apparition peut être favorisée par des accouplements
consanguins excessifs et entre des volatiles aux caractères récessifs.
Certains affirment qu'il s'agit d'une maladie héréditaire chez certaines
races d'élevage comme par exemple le canari Norwich. Cette maladie ne
peut être traitée: l'unique prophylaxie possible consiste à éviter les
accouplements déconseillés.

Catarrhe
La cataracte est
l'opacité plus ou moins étendue du cristallin. Les sujets frappés par ce
mal (à un oeil ou aux deux yeux en même temps) ont une vue affaiblie au
point de refuser tout mouvement ou au risque de se heurter contre les
obstacles, et peuvent, à la longue, devenir aveugles. La cataracte peut
être congénitale, elle peut être la conséquence de la vieillesse, elle
peut dériver d'autres maladies des yeux ou bien elle peut être
traumatique. Son apparition peut être favorisée par des accouplements
consanguins excessifs et entre des volatiles aux caractères récessifs.
Certains affirment qu'il s'agit d'une maladie héréditaire chez certaines
races d'élevage comme par exemple le canari Norwich. Cette maladie ne
peut être traitée: l'unique prophylaxie possible consiste à éviter les
accouplements déconseillés.
Cecite
La perte de la vue chez les
oiseaux de cage s'observe chez les sujets très vieux, parmi les races
dont la sélection est très poussée (en particulier, parmi les espèces au
plumage complètement blanc) ou plus rarement, à la suite d'un accident:
piqûres d'insectes, coups de bec d'autres oiseaux, lésions dues à des
saillies pointues ou aux ongles du sujet qui sont devenus trop longs et
ont poussé de façon irrégulière; dans ce dernier cas, la cécité est
limitée à un œil.
Il existe aussi des cas de cécité provoqués par
l'homme avec des fers rouges à des fins crynégétiques. L'aveuglement des
appeaux était très employé dans le passé, et malheureusement, bien que
ce procédé inhumain soit actuellement défendu par la loi, il est encore
pratiqué illégalement, en particulier en Italie où la chasse aux oiseaux
est très répandue. Il suffit de dire à ce propos que le seul livre où
l'on enseigne entre autres à aveugler les oiseaux a été écrit par le
"docteur en loi et chanoine" Giovan Pietro Olina de Novare. livre édité à
Rome en 1962 "avec le privilège du Souverain Pontife" et réédité de
nombreuses fois en langue italienne.
Il est difficile pour
l'ornithologue de juger s'il vaut mieux mettre fin aux jours des oiseaux
qui ont été privés de la vue d'une façon aussi barbare. Cette décision
doit être prise selon chaque cas. Si le pauvre aveugle ne s'adapte pas à
l'obscurité totale qui l'entoure et continue à voleter désespérément
dans la cage, il vaut mieux le libérer d'une existence aussi douloureuse
en le supprimant d'une façon rapide et indolore; si, par contre, il
s'est adapté à sa nouvelle condition - c'est le cas surtout des espèces
reproduites en cage depuis des générations et qui ont perdu la vue par
degrés et non pas à l'improviste on l'installera de façon à ce qu'il
mène une vie sereine et tranquille. Les oiseaux de cage, en particulier
ceux qui ne sont pas très vivaces de nature, ont un pouvoir d'adaptation
à la cécité qui est très surprenant. Pour favoriser un tel processus
d'adaptation, il faut installer l'oiseau aveugle dans une petite cage
que l'on laissera si possible toujours dans la même position. Près du
perchoir de l'oiseau (ce perchoir devra avoir deux épaisseurs
différentes aux deux extrémités) on posera tout ce dont il a besoin:
l'eau, les graines ou la pâtée, la salade, les biscuits, l'os de seiche,
les fruits. L'oiseau apprendra rapidement à se servir de tout ce dont
il a besoin, avec désinvolture et sans révéler son infirmité. Avec le
temps, il s'habituera à se déplacer un peu dans la cage où il ne faudra
naturellement jamais modifier la disposition des perchoirs et des
accessoires. L'oiseau finira par reconnaître le bruit provoqué par
l'introduction des aliments (le bruissement de la salade, par exemple,
ou le grincement du biscuit qui passe à travers les barreaux) et
accourrera vers la nourriture comme s'il la voyait. Deux fois par
semaine il faudra lui organiser un bain; on posera l'oiseau sur le bord
de la baignoire et on le reprendra après les ablutions; on peut essayer
également d'installer la baignoire de façon à ce que l'oiseau y accède à
partir de son perchoir.
Au début, il vaut mieux que l'oiseau aveugle
vive tout seul, mais une fois qu'il s'est habitué à sa cage, on peut
essayer de lui donner un compagnon (si nécessaire, on installera une
autre mangeoire à ce dernier); un sujet de petite taille, docile et
gazouilleur lui donnera le réconfort que chaque créature vivante
recherche chez ses semblables.

Cholera
La perte de la vue chez
les oiseaux de cage s'observe chez les sujets très vieux, parmi les
races dont la sélection est très poussée (en particulier, parmi les
espèces au plumage complètement blanc) ou plus rarement, à la suite d'un
accident: piqûres d'insectes, coups de bec d'autres oiseaux, lésions
dues à des saillies pointues ou aux ongles du sujet qui sont devenus
trop longs et ont poussé de façon irrégulière; dans ce dernier cas, la
cécité est limitée à un œil.
Il existe aussi des cas de cécité
provoqués par l'homme avec des fers rouges à des fins crynégétiques.
L'aveuglement des appeaux était très employé dans le passé, et
malheureusement, bien que ce procédé inhumain soit actuellement défendu
par la loi, il est encore pratiqué illégalement, en particulier en
Italie où la chasse aux oiseaux est très répandue. Il suffit de dire à
ce propos que le seul livre où l'on enseigne entre autres à aveugler les
oiseaux a été écrit par le "docteur en loi et chanoine" Giovan Pietro
Olina de Novare. livre édité à Rome en 1962 "avec le privilège du
Souverain Pontife" et réédité de nombreuses fois en langue italienne.
Il
est difficile pour l'ornithologue de juger s'il vaut mieux mettre fin
aux jours des oiseaux qui ont été privés de la vue d'une façon aussi
barbare. Cette décision doit être prise selon chaque cas. Si le pauvre
aveugle ne s'adapte pas à l'obscurité totale qui l'entoure et continue à
voleter désespérément dans la cage, il vaut mieux le libérer d'une
existence aussi douloureuse en le supprimant d'une façon rapide et
indolore; si, par contre, il s'est adapté à sa nouvelle condition -
c'est le cas surtout des espèces reproduites en cage depuis des
générations et qui ont perdu la vue par degrés et non pas à l'improviste
on l'installera de façon à ce qu'il mène une vie sereine et tranquille.
Les oiseaux de cage, en particulier ceux qui ne sont pas très vivaces
de nature, ont un pouvoir d'adaptation à la cécité qui est très
surprenant. Pour favoriser un tel processus d'adaptation, il faut
installer l'oiseau aveugle dans une petite cage que l'on laissera si
possible toujours dans la même position. Près du perchoir de l'oiseau
(ce perchoir devra avoir deux épaisseurs différentes aux deux
extrémités) on posera tout ce dont il a besoin: l'eau, les graines ou la
pâtée, la salade, les biscuits, l'os de seiche, les fruits. L'oiseau
apprendra rapidement à se servir de tout ce dont il a besoin, avec
désinvolture et sans révéler son infirmité. Avec le temps, il
s'habituera à se déplacer un peu dans la cage où il ne faudra
naturellement jamais modifier la disposition des perchoirs et des
accessoires. L'oiseau finira par reconnaître le bruit provoqué par
l'introduction des aliments (le bruissement de la salade, par exemple,
ou le grincement du biscuit qui passe à travers les barreaux) et
accourrera vers la nourriture comme s'il la voyait. Deux fois par
semaine il faudra lui organiser un bain; on posera l'oiseau sur le bord
de la baignoire et on le reprendra après les ablutions; on peut essayer
également d'installer la baignoire de façon à ce que l'oiseau y accède à
partir de son perchoir.
Au début, il vaut mieux que l'oiseau aveugle
vive tout seul, mais une fois qu'il s'est habitué à sa cage, on peut
essayer de lui donner un compagnon (si nécessaire, on installera une
autre mangeoire à ce dernier); un sujet de petite taille, docile et
gazouilleur lui donnera le réconfort que chaque créature vivante
recherche chez ses semblables.

Catarrhe gastrique
Il est causé
par des aliments trop substantiels ou par un catarrhe bronchial non
soigné. Les volatiles ont la zone de l'estomac gonflée et le ventre
enflammé; les évacuations sont espacées et abondantes et les fientes
sont semi-liquides et d'une couleur jaune verdâtre. On soigne la maladie
en remplaçant l'eau de boisson par une décoction de laitue ou de mauve à
laquelle on ajoute quelques gouttes d'huile d'olive ou par une
décoction obtenue en faisant bouillir pendant quelques minutes 5g de
feuilles de romarin et 1g de feuilles de rue dans un quart de litre
d'eau, en y ajoutant quelques gouttes de jus de citron. Cette dernière
décoction doit être administrée en petites doses deux fois par jour à la
place de l'eau de boisson. Aux volatiles granivores, on donnera un
mélange de graines fraîches constitué de préférence de millet, d'avoine
décortiquée et de pavot.

Cirrhose
Nom donné d'abord à une
maladie du foie et qui a été étendu par la suite aux maladies d'autres
organes caractérisées par une hypertrophie du tissu connectif
interstitiel et une atrophie des éléments de l'organe lui-même. Des cas
de cirrhose ont été signalés chez des perroquets habitués par leurs
maîtres à boire des boissons alcooliques pour les inciter à parler plus
que d'habitude.

Coccidiose
C'est une maladie à parasite
déterminée par un protozoaire, le coccidium eimeria, qui envahit les
cellules des muqueuses et en principe celles des muqueuses intestinales.
La coccidiose peut frapper divers types d'animaux (coccidiose des
lapins, des bovins et des oiseaux).
La coccidiose des oiseaux frappe
les volatiles domestiques (chez la volaille elle cause surtout le décès
des jeunes de dix à soixante jours) et également les volatiles sauvages
élevés en captivité - comme les faisans - ainsi que ceux qui vivent en
liberté.
Les symptômes de la maladie sont les suivants: fientes
diarrhéiques blanchâtres striées de sang qui tendent à se coller aux
plumes entourant l'anus au point de boucher parfois ce dernier; yeux
mi-clos, plumage ébouriffé et opaque, ailes tombantes. Les malades
mangent peu ou presque rien, mais par contre boivent énormément; souvent
ils chancellent et émettent un pépiement sourd. La mortalité peut être
très élevée, en particulier parmi les jeunes sujets; elle diminue par
contre et cesse presque complètement parmi les adultes qui sont par
ailleurs moins sujets à la maladie.
Il faut isoler aussitôt les
malades. Les fientes doivent être enlevées deux fois par jour, pendant
la matinée et le soir, et doivent être brûlées avec les corps des sujets
décédés. Il faudra procéder à un nettoyage à fond des locaux des cages
et des accessoires.

La coccidiose frappe fréquemment les élevages
de gallinacés mais elle n'est pas courante parmi les volatiles
ornementaux des petits élevages privés; par contre elle est diffusée
chez les oiseaux qui vivent en grand nombre dans les cages des zoos. Le
parasite qui s'introduit dans l'intestin avec les aliments, envahit les
cellules épithéliales du duodénum et se multiplie aux frais de la
cellule où il s'est fixé Lorsque cette cellule est détruite, le parasite
l'abandonne pour d'autres cellules voisines; de cette façon, des zones
toujours plus vastes de la muqueuse intestinale sont détruites et ce
faisant, les propriétés du tube digestif sont compromises. La
multiplication du parasite est très rapide (la reproduction est sexuée
et asexuée) et les fientes de l'oiseau affecté sont chargées de
protozoaires qui vont élargir l'infection (d'où la nécessité de les
brûler au moins deux fois par jour). La maladie ne peut être
diagnostiquée d'une façon certaine qu'en laboratoire grâce à l'examen
des fientes.
Pour le traitement on peut utiliser des sulfamides
courants (à la dose de 2g dans un litre d'eau pour les gallinacés et
d'1g pour les petits oiseaux) ou mieux encore, des préparations
anticoccidiennes spéciales pour l'emploi en médecine vétérinaire et que
l'on administrera selon la posologie. Ces produits peuvent être utilisés
également dans un but prophylactique, mais uniquement aux volatiles de
basse-cour. Certains soignent la coccidiose en administrant du
bichlorure de mercure et du permanganate de potassium dans l'eau de
boisson, le premier à la dose de 1 à 6000 et le second à la dose de 1 à
500.

Colibacillose
C'est une maladie infectieuse due à des
schizomycètes et précisément à l'escherichia coli qui est un microbe
pathogène très diffus dans la nature, dans l'eau et dans le sol. Cette
affection qui non seulement frappe les oiseaux mais aussi les
mammifères, y compris l'homme, se transmet par l'ingestion d'aliments ou
de liquides contaminés par des sujets malades souffrant de plaies
cutanées, mais parfois. l'agent pathogène de la colibacillose peut vivre
en saprophyte dans l'intestin des animaux; dans ce cas, si l'organisme
de l'animal dépérit (à la suite d'une mauvaise alimentation, à cause du
trop grand nombre d'oiseaux dans la cage, à cause du stress déterminé
par des pontes réitérées ou de longs voyages, etc.), le saprophyte
devient virulent et peut pénétrer dans le circuit sanguin en provoquant
l'infection.
Symptômes: abattement, somnolence, manque d'appétit et
soif ardente, parfois dyspnée, température plus élevée de la normale et,
par la suite, diarrhée verdâtre. En général, les plumes entourant le
cloaque des petits oiseaux de cage affectés de colibacillose sont
incrustées de fientes.
Normalement, la mort survient au bout de
quatre, cinq jours. La symptomatologie de la colibacillose peut être
confondue avec celle du choléra et seule l'autopsie permet un diagnostic
certain.
L'isolement immédiat des malades est indispensable, ainsi
qu'une désinfection soigneuse des locaux, des cages et des accessoires
ainsi que la crémation quotidienne des excréments et des corps des
sujets décédés. Le traitement dont les probabilités de succès sont
supérieures à celles du choléra est basé sur l'administration de
streptomycine et de tétracycline associées à la dose de 1 ou 2 mg par
jour ajoutées à l'eau de boisson pendant 3 à 5 jours. Dans les cas les
plus graves, on peut faire des injections d'antibiotiques par voie
intramusculaire ou intrapéritonéale. On peut appliquer également le même
traitement que celui du choléra. Autre traitement encore: du phosphate
de soude et du citrocarbonate mélangés en parts égales et ajoutés à
l'eau de l'abreuvoir à la dose d'une cuillère à café par litre d'eau.

Congestion pulmonaire
Les
poumons présentent une accumulation de sang et en principe, à la
congestion s'ajoute un œdème aigu: les bronchioles sont remplies de
liquide. La maladie peut avoir une origine cardiaque. Les sujets frappés
d'une congestion pulmonaire sont apathiques et leur respiration est
malaisée; la mort survient en quelques heures rendant tout traitement
impossible. La maladie ne présente aucun signe prémonitoire et son
décours est rapide et imprévu, en particulier chez les âgés ou
affaiblis.

Conjonctivites
Elle peut avoir des causes
pathologiques ou peut être déterminée par la pénétration de corps
étrangers, par des courants d'air ou par une lésion due à un heurt ou à
une dispute avec d'autres volatiles. Dans certaines races d'élevage au
plumage bouclé autour des yeux, c'est ce plumage anormal qui peut causer
une irritation de l'oeil en le frottant constamment. Le stade
inflammatoire peut être suivi de larmoiements accompagnés d'un
écoulement séreux, purulent, qui peut aboutir à la destruction des
globes oculaires et à la cécité. Le sujet malade doit être isolé en
pénombre. Dans le cas d'une inflammation bénigne, on lavera les yeux le
matin avec du collyre et le soir avec de l'eau borique tiède (l'eau
borique s'obtient en dissolvant 3Og d'acide borique dans un litre d'eau
bouillie). Si l'inflammation est sérieuse, on appliquera un collyre aux
antibiotiques. Si l'oeil est entrouvert à cause de la paupière tuméfiée,
et si l'on observe dans la zone périoculaire une déplumation plus ou
moins complète. on passera autour de l'oeil une pommade ophtalmique aux
antibiotiques.
L'inflammation de la paupière est appelée blépharite,
celle de la conjonctive conjonctivite, l'inflammation de la cornée est
appelée kératite, tandis que l'inflammation simultanée de la conjonctive
et de la cornée est appelée conjonctivo-kératite. En général, la
kératite et la blépharite sont accompagnées ou suivies de la
conjonctivite.

Consomption
C'est souvent provoquée par un
refroidissement prolongé, un brusque abaissement de température ou un
bain donné trop tard le soir, ce qui fait que l'oiseau ne peut se sécher
pour la nuit.
Les remèdes couramment employés sont tous inopérants,
car l'oiseau refuse toute nourriture et demeure au fond de la cage, tout
fiévreux et grelottant. Nous indiquerons donc le moyen suivant qui nous
a souvent réussi lorsque nous avons reçu des oiseaux mouillés en cours
de route par suite de maladresse ou d'insouciance de la part des
employés chargés de la manipulation des cageots de transport.
Un bain
chaud, à la température de 38 à 40°, pendant 15 à 20 minutes, rétablit
presque toujours la circulation normale. Il faut ensuite sécher
rapidement le patient, l'enrouler dans un morceau de flanelle et le
laisser ainsi près d'une heure auprès d'un bon feu. Le placer ensuite
dans une petite cage recouverte d'une étoffe, contenant du pain au lait,
et le laisser à proximité d'un foyer jusqu'à ce qu'il ait bien chaud.
S'il goûte au pain au lait, il est sauvé ; dans le cas contraire, il n'y
a guère d'espoir de le voir se rétablir.

Constipation
C'est
souvent provoquée par un refroidissement prolongé, un brusque
abaissement de température ou un bain donné trop tard le soir, ce qui
fait que l'oiseau ne peut se sécher pour la nuit.
Les remèdes
couramment employés sont tous inopérants, car l'oiseau refuse toute
nourriture et demeure au fond de la cage, tout fiévreux et grelottant.
Nous indiquerons donc le moyen suivant qui nous a souvent réussi lorsque
nous avons reçu des oiseaux mouillés en cours de route par suite de
maladresse ou d'insouciance de la part des employés chargés de la
manipulation des cageots de transport.
Un bain chaud, à la
température de 38 à 40°, pendant 15 à 20 minutes, rétablit presque
toujours la circulation normale. Il faut ensuite sécher rapidement le
patient, l'enrouler dans un morceau de flanelle et le laisser ainsi près
d'une heure auprès d'un bon feu. Le placer ensuite dans une petite cage
recouverte d'une étoffe, contenant du pain au lait, et le laisser à
proximité d'un foyer jusqu'à ce qu'il ait bien chaud. S'il goûte au pain
au lait, il est sauvé ; dans le cas contraire, il n'y a guère d'espoir
de le voir se rétablir.

Coprophagie
C'est souvent provoquée
par un refroidissement prolongé, un brusque abaissement de température
ou un bain donné trop tard le soir, ce qui fait que l'oiseau ne peut se
sécher pour la nuit.
Les remèdes couramment employés sont tous
inopérants, car l'oiseau refuse toute nourriture et demeure au fond de
la cage, tout fiévreux et grelottant. Nous indiquerons donc le moyen
suivant qui nous a souvent réussi lorsque nous avons reçu des oiseaux
mouillés en cours de route par suite de maladresse ou d'insouciance de
la part des employés chargés de la manipulation des cageots de
transport.
Un bain chaud, à la température de 38 à 40°, pendant 15 à
20 minutes, rétablit presque toujours la circulation normale. Il faut
ensuite sécher rapidement le patient, l'enrouler dans un morceau de
flanelle et le laisser ainsi près d'une heure auprès d'un bon feu. Le
placer ensuite dans une petite cage recouverte d'une étoffe, contenant
du pain au lait, et le laisser à proximité d'un foyer jusqu'à ce qu'il
ait bien chaud. S'il goûte au pain au lait, il est sauvé ; dans le cas
contraire, il n'y a guère d'espoir de le voir se rétablir.

Coprostase
Difficulté
d'expulser les selles. La constipation peut dépendre de troubles de
l'appareil gastro-intestinal, d'anomalies congénitales, d'altérations
psychiques ou plus communément, du système de vie ou du régime
alimentaire impropres. La constipation cause la rétention des selles
dans l'intestin pour un temps supérieur à la normale; chez certains
sujets, la mauvaise élimination des déchets organiques intestinaux peut
se prolonger pendant plusieurs jours sans créer de vrais troubles,
tandis que chez d'autres volatiles ceci créera un malaise certain. En
tout cas, la constipation doit être soignée promptement, car la
rétention prolongée des masses fécales et de leurs produits de
désintégration finit par créer divers inconvénients: anorexie,
météorisme, coliques, congestions, hypopepsie et surtout des processus
d'auto-intoxication à la suite de l'absorption de la part de l'organisme
de substances putrides qui se sont développées au cours de la
décomposition des selles stagnantes.
Chez les oiseaux, la
constipation est presque toujours déterminée par une alimentation
erronée (aliments trop secs, trop durs, trop riches en graisse, trop
pauvres en substances végétales fraîches ou en aliments naturels comme
les insectes, la viande fraîche, etc.), par des changements brusques de
régime ou de climat ou par un état de faiblesse générale dû au manque
d'exercice favorisé par des cages ou des enclos exigus. Elle peut être
causée également par l'ingestion de substances astringentes, par trop de
sable ou par une atonie musculaire de la partie terminale du rectum.
Plus rarement, elle est la conséquence de tumeurs abdominales ou, chez
les femelles, de la rétention de l'œuf.
Le premier symptôme de la
constipation est naturellement la difficulté d'évacuation et l'émission
d'une faible quantité d'excréments normalement visqueux. Les sujets
affectés de constipation ont le ventre gonflé, l'ouverture rectale est
congestionnée, ils apparaissent affaiblis, mangent peu et sont
léthargiques et ont tendance à dormir même durant la journée.
Il faut
remplacer l'eau de boisson pendant quelques jours par une solution de
sel anglais (un gramme dans un ou deux litres d'eau), administrer
beaucoup de fruits et de légumes, et aux oiseaux insectivores, des
proies vives, en choisissant de préférence celles qui sont munies d'un
dermasquelette léger. A la place du sel anglais (sulfate de magnésium)
on peut utiliser du sulfate de sodium, à la même dose, tandis que
l'emploi de l'huile de ricin qui peut causer des troubles surtout chez
les petits oiseaux, est à déconseiller.
Dans les cas de constipation
légère on pourra éviter l'emploi d'un purgatif et il suffira
d'administrer directement dans le bec du volatile quelques gouttes
d'huile d'olive, d'huile de paraffine et d'huile de vaseline. Même le
lait a un effet laxatif; on pourra l'administrer en y trempant du
biscuit. Une décoction de mauve (10 g de feuilles faites bouillir
pendant deux minutes dans un quart de litre d'eau) ou une infusion de
fleurs de mauve (5 g de fleurs dans un quart de litre d'eau bouillante
pendant une dizaine de minutes) qui remplaceront l'eau de boisson
pendant quelques jours seront également très bénéfiques.
Lorsque
l'intervention de l'éleveur n'est pas immédiate et que l'animal accuse
des malaises importants à cause de la rétention de l'amas fécal, il faut
libérer l'oiseau en lui pratiquant un clystère, on utilisera dans ce
but une minuscule poire en caoutchouc (en vente en pharmacie) ou même
une seringue hypodermique à laquelle on appliquera une cannule en
caoutchouc mince et souple à la place de l'aiguille. Le clystère sera
effectué avec de l'huile de vaseline ou de paraffine ou même avec la
décoction ou l'infusion de mauve ou enfin, avec de l'eau tiède qui
contienne un peu d'huile d'olive en émulsion. Mais on comprendra
facilement qu'il n'est pas aisé de pratiquer un clystère à des volatiles
de petite taille; l'opération doit être l'œuvre d'une personne experte
qui agira avec le maximum de délicatesse et de prudence, sinon, il
vaudra mieux y renoncer. En cas de nécessité, le clystère pourra être
répété trois ou quatre fois dans une journée. Chez les femelles où la
constipation est la conséquence de la rétention de l'œuf, il faudra
naturellement procéder à l'enlèvement de cet encombrement. Le traitement
de la constipation doit être complété par un système d'exploitation
adéquat, c'est-à-dire que les volatiles devront être logés dans des
cages hygiéniques et spacieuses et qu'il faudra leur assurer un bon
régime alimentaire. Les possibilités d'exercice et un régime riche en
substances fraîches compléteront efficacement les soins et constitueront
une prévention tout aussi efficace contre cette maladie.

Coryza
C'est
l'inflammation des muqueuses de l'appareil respiratoire appelée en
pathologie humaine "rhinite" ou "rhume". La dénomination coryza (du grec
= écoulement nasal) est par contre couramment utilisée en médecine
vétérinaire pour désigner divers états pathologiques souvent graves
(coryza contagieux des poulets, des porcs, coriza gangréneux des bovins,
coryza infectieux et malin des lapins).
Le coryza contagieux frappe
en général la volaille des élevages intensifs et moins souvent les
gallinacés d'ornement; il ne représente qu'un danger très lointain pour
les autres volatiles d'agrément. Cette maladie contagieuse - déterminée
par un microbe, l'haemophilus gallinarum - provoque une inflammation des
muqueuses des premières voies respiratoires et des voies
conjonctivales. Les symptômes sont représentés par l'écoulement nasal -
qui peut être suivi par une sécrétion catarrhale avec occlusion des
narines - et l'enflure des yeux, suivie d'un écoulement purulent qui
souvent colle les paupières; on observe également des éternuements et
une respiration à bec ouvert. Par manque d'expérience on peut souvent
confondre les symptômes du coryza avec ceux de la diphtérie-variole
(mais l'absence de plaques et de pustules indique clairement qu'il
s'agit de la première maladie). S'il n'est pas combattu énergiquement.
le coryza se diffuse rapidement en causant de nombreuses pertes. La
meilleure prophylaxie consiste à nettoyer scrupuleusement les locaux
d'élevage, étant donné que cette maladie n'apparaît que rarement dans
les milieux où une certaine hygiène est observée. Des systèmes d'élevage
erronés et peu rationnels peuvent favoriser l'apparition de la maladie.
Dès que l'on observe les premiers symptômes, il faut isoler les malades
et désinfecter à fond les locaux et les accessoires. Les sujets malades
doivent être placés dans un milieu sec, sans courants d'air et à la
température constante. On lavera les narines bouchées et les yeux
gonflés avec de l'eau borique tiède et on enlèvera avec soin et
délicatement les sécrétions plus ou moins durcies autour des yeux. On
soignera les malades avec des injections intramusculaires (dans la zone
sous-cutanée du thorax) de streptomycine à la dose de un à quatre
dixièmes de gramme par sujet (selon la taille du volatile). Un régime
substantiel et riche en vitamines complétera les soins.

croissance exessive des ongles et du bec
Les
volatiles qui vivent en cage n'ont pas souvent l'occasion d'utiliser
leur bec comme leurs compagnons libres; un tel manque d'exercice peut
déterminer un développement anormal du bec. La présence dans la cage
d'un os de seiche, d'un bloc de sels minéraux et. pour les perroquets
d'un morceau de bois tendre, assurent en général aux volatiles cet
exercice de rongement nécessaire pour éliminer les pointes du bec trop
développées. Mais parfois, même ces petits trucs sont inutiles. Les
autres facteurs qui peuvent favoriser un développement excessif du bec
sont: l'âge avancé, les facteurs héréditaires, les traumatismes, la
carence en calcium ou en vitamine d'ou une infestation parasitaire (voir
à ce propos le chapitre "gale").
Si la croissance du bec est
anormale, la mandibule supérieure se développe de manière excessive et
se recourbe vers la poitrine; le bec peut être tordu, les deux
mandibules peuvent être croisées et tordues dans un sens ou dans
l'autre. Souvent la corne est molle, fragile, pulvérulente et parfois
elle est parsemée d'excroissances. La déformation progressive du bec
empêche l'animal de s'alimenter normalement, au point de mourir parfois
de faim. La tâche de l'éleveur sera donc de limer le bec de l'oiseau de
façon à ce qu'il ne soit plus gêné et qu'il ne constitue plus un danger
pour les autres volatiles.
Couper un bec trop développé est une
opération très simple: on prendra une paire de ciseaux affilés et en
bonnes conditions (ne jamais utiliser de ciseaux dont la vis centrale
est desserrée, ce qui donne trop de jeu entre les deux lames) ou mieux
encore un coupe-ongles aux lames qui se joignent et ne se croisent pas;
avec délicatesse, on coupera la pointe du bec à la hauteur où il devrait
arriver normalement, en tenant les ciseaux de façon à faire une coupe
latérale et non pas au-dessus et en-dessous du bec. Si les deux
mandibules doivent être raccourcies, on les coupera l'une après l'autre
et non pas en même temps. Parfois, en taillant un bec qui s'est
développé d'une façon vraiment excessive, il peut y avoir des
hémorragies sur les excroissances situées sur la commissure du bec ou
sur le bord des mandibules. Dans ce cas, on utilisera un thermocautère
et on appliquera ensuite une poudre antiseptique. Si le bec présente des
fissures, il faudra le bloquer avec un fil d'argent.
Pour chaque cas
de croissance excessive du bec, il faut pourvoir à une alimentation
équilibrée, particulièrement riche en protéines, en minéraux et en
vitamines. Les oiseaux devront toujours avoir à leur portée des
substances à ronger.
Si la malformation est déterminée par la
présence d'acariens, il faut naturellement combattre les parasites comme
il a été indiqué dans le chapitre relatif à ce sujet.
Les ongles
aussi peuvent croître de façon exubérante par manque d'usure, à cause
d'une tare héréditaire, d'une arthrite, d'une parésie, de l'ankylose,
d'une inflammation des tendons ou de la présence des acariens (voir
"gale").
Les ongles trop longs peuvent être recourbés dans tous les
sens ou tordus. Il faut éliminer ou combattre la cause de leur
déformation et couper la partie excédente de façon à ce qu'ils
retrouvent leurs proportions normales; dans ce cas également, on
utilisera des ciseaux bien affilés ou un coupe-ongles spécial, et on
fera bien attention à ne pas couper la partie vascularisée de l'ongle
que l'on reconnaîtra par la présence d'un vaisseau sanguin bien visible
par transparence.
Il faut noter également que chez certaines races
d'élevage sélectionnées, comme par exemple le canari parisien, les
ongles retors en forme de tire-bouchons sont une caractéristique
particulière de l'animal et non une anomalie.[/JUSTIFY]
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ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) Ouuoou10

ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) Uoou_o10
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MessageSujet: Re: ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages )   ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) EmptyVen Juil 29, 2011 7:31 pm

Decoloration
La perte d'intensité de la coloration des muqueuses et
des parties non emplumées peut être un signe d'anémie, mais si ce
phénomène n'est accompagné d'aucun symptôme d'affaiblissement physique,
cette décoloration peut être due aux mêmes causes qui provoquent assez
souvent la "décoloration" du plumage chez les volatiles en captivité.
Voir les chapitres relatifs à ce sujet.

Decoloration du plumage
Chez
certains volatiles, l'encagement peut provoquer une perte ou une
atténuation des couleurs naturelles qui se manifeste en principe lors de
la première mue des plumes en captivité. Ce phénomène est dû au manque
de certaines substances particulières dont ils se nourrissent en liberté
et que l'éleveur ne peut leur fournir; d'autres causes collatérales ne
sont pas à exclure. Naturellement, la décoloration du plumage diminue la
valeur esthétique du volatile, mais elle n'est pas nécessairement liée
aux conditions de santé de ce dernier, puisque de nombreuses espèces
dont le plumage se décolore en captivité, vivent néanmoins longuement et
en parfaite santé.

Degeneration amyloide du foie
C'est une
affection dans laquelle le foie assume un aspect pâle appelé aussi
"lait" des poissons. Cette maladie que l'on peut observer en effectuant
l'autopsie de certains vieux perroquets est généralement associée à
l'obésité. Elle peut être évitée en assurant aux oiseaux une
alimentation appropriée et en les logeant dans des cages spacieuses où
ils ont la possibilité de voler.

Degeneration grasse du foie
Elle
s'observe surtout chez les perruches ondulées et tout particulièrement
chez les femelles. Elle est due à une alimentation excessive et impropre
du point de vue qualitatif, associée à la réclusion dans des cages qui
ne laissent pas assez de liberté de mouvement, favorisant ainsi
l'obésité qui est liée à la dégénération grasse du foie. Des troubles
endocriniens peuvent également favoriser l'apparition de cette maladie.
Les sujets malades, avec la progression de la maladie, sont caractérisés
par un abdomen tendu, par la difficulté ou l'incapacité de voler,
l'apathie, une respiration souvent dyspnoïque accompagnée parfois de
râlements. Ils peuvent décéder très rapidement. Le foie examiné en
laboratoire apparaît généralement fortement grossi et de couleur
jaunâtre et son tissu est surchargé de graisse et très fragile. Même le
cœur et l'intestin sont en général entourés de graisse. A la suite de la
compression exercée par les organes anormalement engraissés, on peut
observer des troubles circulatoires, presque toujours accompagnés d'une
congestion pulmonaire et rénale.
Les cas les plus graves ne peuvent
être traités, tandis que si la dégénération grasse du foie n'est pas
trop avancée, on peut tenter avec de bonnes possibilités de succès une
thérapie basée sur un régime alimentaire réduit, riche en vitamines,
associé à des exercices de vol dans une volière spacieuse. Certains
conseillent également l'administration d'extraits de thyroïde.
En
tous les cas, il s'agit d'un état pathologique plus facile à prévenir
qu'à guérir. La prévention est basée sur une alimentation saine et
variée et sur l'emploi de cages spacieuses en locaux aérés.

Deplumation
La
chute des plumes en dehors de la saison de la mue est appelée
déplumation ou mue partielle. Le volatile perd en continuation des
petites quantités de plumes qui se reforment au fur et à mesure. Comme
conséquence de cette chute des plumes hors saison on peut observer des
zones cutanées dénudées, surtout sur le col, la partie postérieure de la
tête et des épaules, et dans ce cas, elle est appelée "alopécie" ou
"pelade".
La mue partielle, même lorsqu'elle ne présente pas de zones
cutanées déplumées, se remarque facilement chez les volatiles qui muent
à des périodes fixes, mais elle est moins évidente chez certaines
espèces comme les perruches ondulées qui ne changent pas intégralement
de plumage à une époque déterminée. De toute façon, après un certain
temps, l'éleveur est capable de se rendre compte si la mue de ses
oiseaux est naturelle ou non. Une perte anormale de plumes, qu'elle soit
due à une mue particulièrement longue ou qu'elle détermine la formation
de zones dénudées, peut être déterminée par de multiples causes: une
mauvaise alimentation (à base d'aliments peu variés, moisis ou trop
gras) avec des carences alimentaires en vitamines entraînant un état
d'affaiblissement physique, des carences en acides aminés sulfurés, des
refroidissements causés par des locaux impropres (trop humides ou trop
secs ou trop chauds ou peu aérés), par des courants d'air forts, par de
fréquents changements de locaux aux températures très différentes; des
infestations de parasites, des disfonctions hormonales causées surtout
par un prolongement excessif de la journée avec des moyens
d'illumination artificiels ou par le dérangement réitéré des oiseaux aux
heures nocturnes, le croisement de sujets aux caractères récessifs, le
manque de soleil. On notera que des accouplements consanguins répétés et
entre des sujets ayant le même type de plumage "intense" produiront des
individus au plumage peu abondant et prédisposés à la déplumation.
Les
sujets frappés de mue partielle doivent être placés dans des volières
ou des grandes cages où ils peuvent voler librement, dans des locaux
hygiéniques aérés et ensoleillés, bien protégés du froid et de la
chaleur excessifs, et doivent être alimentés rationnellement selon un
régime bien équilibré.
Ce régime devra comprendre des végétaux frais
(fruits, baies, carottes crues, légumes et surtout des feuilles de choux
riches en soufre) et complément de minéraux. L'administration d'une
pâtée à l'oeuf (composée d'un jaune d'oeuf dur et d'une carotte râpée à
laquelle on ajoutera un peu de biscuit en poudre et du jus de pomme) et
d'un reconstituant spécifique à base de vitamines du groupe B sera
également très bénéfique.
Si la perte des plumes est due à l'action
d'acariens - on pourra le constater en observant les plumes tombées - on
utilisera un produit désinfectant spécial (voir " acariase déplumante
", " acariases variées du plumage ", " favus ").
La perruche ondulée
peut être sujette à un type de déplumation pathologique très
particulier: voir à ce propos le chapitre relatif à la " mue française
". Pour finir, nous devons nous rappeler qu'une perte de plumage peut
être due à l'oiseau lui-même: voir " becquetage des plumes ".

Deshydratation
En
pathologie, on appelle déshydratation un manque d'eau dans les tissus,
causé par une élimination anormale de sels ou une altération de la
composition chimique et électrolytique des liquides organiques, ou par
l'insuffisance ou le manque de boisson. Lorsqu'un volatile est privé
d'eau pendant longtemps, il est frappé de déshydratation et si cette
forme d'abstinence se prolonge trop longtemps il en arrive au point de
ne plus être capable d'avaler une seule goutte d'eau. Les causes les
plus courantes qui peuvent réduire un oiseau de cage dans cet état sont
l'inattention de l'éleveur, la rupture d'un abreuvoir passée inaperçue,
la chute du nid (s'il s'agit d'un oisillon) et surtout, lorsque les
oiseaux sont envoyés loin, le manque d'eau durant le voyage. Un volatile
déshydraté et dans un état de prostration tel qu'il n'est plus en
mesure de boire tout seul devrait être considéré perdu, mais
l'ornithologue finlandais E. Heiman suggère dans ce cas un système de
traitement très efficace paraît-il.
Le sujet déshydraté doit être
placé dans une cage infirmerie à la température de 40° centigrades. On
injecte ensuite dans l'anus du volatile grâce à une petite seringue,
pourvue d'une canule terminale en caoutchouc arrondi, une solution d'eau
distillée et de sucre à 5% dans une quantité égale à un cinquantième du
poids de l'animal, à la température de 36~37° centigrades. 2-3 heures
après, on pratique un second clystère d'eau distillée dans laquelle on
aura dissous 0,8% de sel de cuisine et 0,1% de chlorure de potassium. On
répétera les clystères par intervalles brefs jusqu'à ce que l'oiseau
donne quelques signes de reprise et commence à boire tout seul.

Dilatation cystiaue de l oviducte
Inflammation
de l'oviducte; elle peut avoir lieu en cas de rétention de l'oeuf, dans
les maladies infectieuses, dans les lithiases et dans le cas de
formations d'oeufs de forme anormale. Dans les cas les plus graves,
l'inflammation de l'oviducte peut être purulente. Les symptômes, à part
ceux de l'éventuelle maladie collatérale, sont d'abord peu évidents, et
se limitent à influer sur les conditions générales du sujet. Par la
suite, on observe un gonflement de l'abdomen, de l'épuisement, une
respiration oppressée, un stationnement sur les perchoirs et sur le fond
de la cage, souvent dans une position anormale. Avec l'amplification de
la maladie, on observe la chute des plumes au niveau de l'abdomen et,
ensuite, le décès. On ne peut tenter aucune cure efficace, à part le
traitement relatif à la maladie collatérale. La laparatomie pour
l'amputation est une intervention réservée aux vétérinaires experts et
elle est d'autant plus désespérée que la taille du sujet est minuscule.
L'unique précaution qui soit à la portée de l'éleveur est celle qui
consiste à placer l'oiseau dans un milieu tranquille et uniformément
chaud.
On observe les mêmes symptômes de la salpingite dans les cas
de dilatation cystique de l'oviducte qui se conclut également par le
décès du volatile. Il n'existe aucune possibilité de traitement dans les
cas graves, tandis que dans les cas légers, le placement dans un milieu
tranquille uniformément chauffé et l'administration d'un régime léger
et rafraîchissant peuvent avoir de bons résultats.

Diphterie-variole
La
diphtérie et la variole peuvent être considérées en aviculture comme
une seule maladie contagieuse déterminée par des virus filtrables. On
distingue des virus qui attaquent les fringillidés, d'autres qui
infectent les pigeons et certaines espèces de gallinacés, d'autres
encore qui frappent les anatidés, les faisans et les poulets et enfin un
autre type de virus qui est pathogène pour les dindons et les poulets.
Les virus des fringillidés se transmettent aux diverses espèces de la
même famille, mais pas aux poulets, aux pigeons, aux faisans, aux
dindons et vice-versa, C'est-à-dire que les infections sont spécifiques
selon les types d'oiseaux. La diphtérie-variole des oiseaux n'est pas
transmissible à l'homme et n'a jamais été observée chez les perroquets.
Cette maladie frappe un grand nombre d'espèces sauvages du monde entier,
sous tous les climats et sous toutes les latitudes ainsi que les
volatiles domestiques, qu'ils soient de basse-cour ou d'agrément.
La
maladie se propage soit par contact direct d'oiseau à oiseau, soit par
une piqûre d'insectes (moustiques par exemple). Les fientes également
sont un véhicule de contagion. Naturellement, dans les élevages, la
diffusion de la maladie est favorisée par les mangeoires et les
abreuvoirs communs.
Certains facteurs peuvent prédisposer à la
maladie dans n'importe quelle période de l'année, mais c'est l'automne
qui est particulièrement favorable à la virulence de la
diphtérie-variole qui se manifeste après une période d'incubation de
quatre à vingt jours. Cette maladie infectieuse étant extrêmement
contagieuse, tous les sujets d'un élevage en sont frappés, mais les taux
de mortalité sont plus ou moins élevés selon la forme pathogène du mal.
La
diphtérie-variole présente trois formes cliniques différentes
hyperaiguë ou foudroyante, aiguë ou diphtérique ou pulmonaire, chronique
ou varioleuse.
Dans la forme hyperaiguë, le sujet meurt à
l'improviste sans que le décès ne soit précédé d'aucun signe
prémonitoire, à part une très brève période de léthargie où l'on observe
le plumage du sujet tout ébouriffé. Même l'autopsie ne révèle aucune
lésion caractéristique, à part quelquefois des pointes d'hémorragie sur
les poumons et au cœur.
Dans la forme aiguë ou diphtérique, on
observe d'abord une certaine apathie et le plumage ébouriffé; ensuite
apparaissent la respiration haletante et sibilante et 1e manque
d'appétit; il peut y avoir émission de salive baveuse du bec et de sérum
des narines, ainsi qu'une inflammation des yeux: dans certains cas, on
peut noter la présence d'un œdème sur le bord petits des paupières, une
blépharite qui peu à peu ferme complètement les yeux. Ce n'est qu'à la
fin de l'évolution de la maladie qu'on a pu observer certaines petites
lésions varioleuses sous forme de pustules blanchâtres placées dans la
cavité orale à la commissure du bec. Au bout de deux à trois jours, la
mort survient presque inévitablement; rares sont les sujets qui
réussissent a survivre. L'autopsie révèle des poumons congestionnes ou
sont disséminés des foyers inflammatoires plus ou moins étendus, un foie
grossi et une rate grossie et congestionnée. Lorsque les lésions
inflammatoires assument une forme diphtérique, on peut observer des
plaques blanchâtres sur les muqueuses orales et sur celles du larynx.
La
forme chronique et varioleuse est caractérisée dès le début de
l'infection par la chute des petites plumes entourant les yeux. Les
paupières s'épaississent et il y a formation d'une blépharite avec un
exsudat séreux-purulent qui peut finir par fermer complètement l'oeil.
En même temps, on observe une prolifération de lésions épithéliales qui
sont typiques de cette maladie: des pustules localisées en général sur
les paupières, sur l'orifice auditif, à la base du bec, autour des
ouvertures nasales, sur les tarses et entre les doigts. Ces petits
nodules rougeâtres, ou gris jaunâtre, remplis d'un liquide
séreux-purulent, souvent recouverts de fausses membranes caséeuses qui
se transforment en croûtes, peuvent avec le temps augmenter énormément
de volume et atteindre des dimensions remarquables. Des lésions de type
varioleux peuvent être exceptionnellement présentes dans la cavité orale
et sur le pharynx où elles assument l'aspect de fausses membranes gris
rougeâtre. Sur les paupières peuvent apparaître parfois des vésicules
aqueuses contenant un liquide hémorragique, qui en se rompant, se
transforment en pustules rouge foncé munies d'une croûte. La forme
chronique ou varioleuse est la forme de diphtérie-variole la moins
grave; au bout de trois ou quatre semaines, la maladie se résout par la
chute des pustules (qui ne laissent pas de cicatrices) et par la
guérison finale. Les sujets ayant survécu ont acquis une immunité
durable. Néanmoins, on peut observer d'importants taux de mortalité,
surtout chez les sujets jeunes. Parfois les pustules et autres lésions
spécifiques sur les pattes déterminent des défauts d'irrigation sanguine
qui peuvent provoquer un processus de nécrose avec perte des doigts et
même de toute la patte.
Dans la forme hyperaiguë, il est impossible
de formuler un diagnostic, et même pour la forme aiguë, cela représente
un problème ardu. Dans les deux cas, seuls les examens de laboratoire
permettent d'établir la maladie avec certitude. Le diagnostic est plus
facile dans la forme chronique, à cause de l'apparition des pustules
typiques, mais même dans ce cas il est nécessaire de recourir aux
examens de laboratoire. Quelle que soit la forme assumée par la
diphtérie-variole, il faut avant tout prendre des mesures
prophylactiques en isolant les malades, en effectuant un nettoyage à
fond des locaux, des cages et des accessoires et en les désinfectant.
Les excréments et les animaux décédés doivent être brûlés chaque jour et
tous les nettoyages et toutes les désinfections devront être renouvelés
jusqu'à la disparition de la maladie.
Aucun traitement n'est
possible pour soigner les cas de forme hyperaiguë ou aiguë. Dans la
forme chronique, la réussite éventuelle du traitement est étroitement
liée à la promptitude du diagnostic. On commencera par enlever les
pustules - après adoucissement avec de la vaseline, de l'huile ou tout
autre substance émolliente - en désinfectant les blessures avec un
mélange d'iode et de glycérine en parties égales (il faudra faire bien
attention en badigeonnant les blessures éventuelles autour du bec de ne
pas faire couler du liquide dans la gorge du volatile, car la teinture
d'iode est un poison) ou bien une solution de sulfate de cuivre à 5%. On
peut employer également une solution de mercure au chrome à 3% en
alcool à 7O° en y ajoutant une trace d'acétone, que l'on appliquera deux
fois par jour sur les muqueuses et sur les lésions cutanées; en cas de
dyspnée, on administrera deux gouttes de la solution par voie buccale.
Pour éviter l'action de microbes secondaires, il vaut mieux ajouter de
la terramycine dans l'eau de boisson. Certains conseillent une thérapie
basée sur l'administration de sulfate de sodium effervescent (ou de
n'importe quel autre sel effervescent utilisé par l'homme) que l'on
ajoutera à l'eau de boisson à la dose d'une cuillère à café par litre
d'eau; on choisira de préférence un mélange effervescent qui contienne
de l'acide citrique. Le jus d'agrumes frais est également curatif et on
pourra l'administrer aux oiseaux pendant une demi-journée à la place de
l'eau de boisson, tandis que pendant la deuxième partie de la journée,
on donnera du sulfate de fer à la dose de 5g par litre d'eau de boisson.
Dans
la forme diphtérique, il vaut mieux supprimer les malades les plus
graves et brûler leur corps; on lavera les yeux enflammés avec de l'eau
borique tiède. Les espoirs de guérison sont néanmoins très limités.
Le
meilleur système pour défendre les oiseaux contre la diphtérie-variole
est de prévenir la maladie en les vaccinant (on trouvera des vaccins
spéciaux dans le commerce). La vaccination doit être effectuée en été;
sur tous les volatiles de basse-cour et sur les autres volatiles d'une
certaine taille, la vaccination se pratiquera très facilement sur une
cuisse, après avoir dénudé une petite zone sur laquelle on frottera le
vaccin avec un pinceau en soie, de façon qu'il pénètre dans les
follicules des plumes arrachées. Le vaccin peut être également inoculé
avec un stylet spécial à deux pointes. Chez les volatiles de cage plus
petits, la vaccination se fera de préférence sur l'aile. En tous cas,
l'éleveur inexpérimenté qui en est à ses premières armes, s adressera à
un vétérinaire. Une semaine environ après l'inoculation, si le vaccin
est positif, on observera l'apparition de petits nodules sur la zone
traitée.
Pour la désinfection des locaux, des cages et des
accessoires, on utilisera une solution d'acide acétique à 1% ou une
solution de permanganate de potassium à 2%. Une autre mesure de
prévention importante contre l'apparition de cette maladie consiste à
mettre en quarantaine tous les sujets récemment achetés.

Dysentrie
Cette
maladie qui a diverses causes, se manifeste par la diarrhée. Les
symptômes de la dysenterie chez les oiseaux sont les suivants:
Croupion
et anus enflammés, fientes semi-liquides de couleur jaune-verdâtre.
Elle peut être causée par un refroidissement, par des aliments gâtés,
des légumes mouillés, des locaux d'élevage sales et mal aérés. Il faut
avant tout éliminer les causes de l'indisposition intestinale, soigner
l'hygiène du milieu où vivent les animaux et soumettre ces derniers à un
régime rationnel et riche en vitamines. Pendant le traitement on
éliminera tous les légumes; on donnera du riz bouilli (mélangé
éventuellement à du biscuit réduit en poudre) ou bien, pour les oiseaux
qui ne l'apprécient pas, on remplacera l'eau de boisson par l'eau de
cuisson du riz. On administrera, selon la saison. des pommes, du raisin
et des kakis bien mûrs à volonté.
On ajoutera des graines de pavot au mélange de grains donné aux granivores.
Une augmentation de la température ambiante sera également bénéfique.
Si
les fientes sont sanguinolentes, on remplacera l'eau de boisson par une
décoction obtenue en faisant bouillir pendant dix minutes 5g de pelure
de grenade dans un demi-litre d'eau. Si l'on ne dispose pas de ces
pelures, on pourra les remplacer par la même quantité de racines de
petit houx (cuscus aculeatus). Si l'eau de riz ou les autres remèdes
n'ont pas d'effet immédiat, il faudra administrer une préparation du
commerce spécifique pour l'emploi avicole, ou bien une substance à
action astringente comme par exemple le magistère de bismuth (une pointe
de couteau mélangée à la pâtée ou à un autre aliment). Si malgré tout
cela la diarrhée ne cesse pas au bout de quelques jours, on aura recours
à une préparation spécifique à base de sulfamides et d'antibiotiques
pour usage vétérinaire, en suivant la posologie particulière et en
associant au traitement une cure a base de vitamines.
Une fois que la
guérison sera obtenue, on prendra l'habitude d'ajouter chaque jour
quelques gouttes de citron à l'eau de boisson.

Dysorexie
Terme
médical (du grec = mauvais, appétit) indiquant l'inappétence. La
dysorexie est un état pathologique grave chez les oiseaux (ces animaux
en conditions normales et dans la plupart des cas sont très peu
résistants à l'inanition car il leur faut dans le cours de la journée
des apports alimentaires fréquents et même continuatifs) dont il faut
rechercher la cause immédiatement en évaluant également les autres
symptômes, pour tenter d'y porter remède aussitôt. En l'absence d'autres
symptômes qui puissent dénoncer une maladie précise, on essaiera de
faire manger l'oiseau en lui offrant des aliments dont il est
particulièrement friand et, si nécessaire, on le déplacera dans une cage
plus spacieuse et plus confortable éventuellement garnie de feuillage
(ce procédé sera utile pour les sujets qui craignent encore l'homme). Si
tout cela ne donne aucun résultat on peut essayer d'inciter l'oiseau à
boire et à manger en lui mettant un peu de poivre en poudre dans le bec,
en faisant attention à ne pas toucher les narines ou les yeux.
Nous
citerons pour finir le cas de volatiles fraîchement capturés
(appartenant à des espèces qui en général s'adaptent assez bien à la
captivité) qui ne veulent pas se résigner à la perte de la liberté et
refusent de s'alimenter; dans ce cas, le refus de nourriture n'est
qu'une façon d'échapper à l'emprisonnement par la mort et l'unique
solution possible est de rendre immédiatement la liberté à ces oiseaux
en les lâchant si possible à la campagne ou dans un jardin public ou
mieux encore dans un jardin zoologique où ils trouveront plus facilement
de la nourriture dans un milieu plein de verdure.

Dyspepsie
Terme
générique avec lequel on indique tout trouble hétérogène de l'appareil
digestif. La dyspepsie (du grec = mauvais, cuire) des volatiles en
captivité est causée par une alimentation impropre, par des graines ou
des pâtées gâtées ou par un début d'empoisonnement (généralement dû à
des légumes parsemés d'anticryptogamiques et qui n'ont pas été lavés).
Les oiseaux sont léthargiques, leur plumage est ébouriffé, ils mangent
peu et maigrissent rapidement. Les rares excréments sont plutôt secs.
Le
premier jour, il faut administrer une bouillie de biscuits et de lait
que l'on remplacera les jours suivants par une alimentation saine et
vitaminée; on donnera peu de légumes et on réduira ou éliminera les
aliments difficiles à digérer. On donnera une fois par jour un morceau
de biscuit trempé dans du Marsala à l'oeuf et si cet aliment n'est pas
apprécié, on ajoutera quelques gouttes de vin fort à l'eau de boisson
(on ajoutera le vin dans le godet qui dépasse de l'abreuvoir à siphon de
façon qu'il se mélange à une petite quantité d'eau). La dyspepsie se
soigne également en remplaçant pendant un ou plusieurs jours l'eau de
boisson par une décoction obtenue en faisant bouillir pendant une minute
cinq grammes de feuilles de menthe dans un quart de litre d'eau.
On
peut également remplacer l'eau par une infusion obtenue en versant un
quart de litre d'eau bouillante sur 15g de feuilles de romarin et 8g de
feuilles de sauge et en laissant reposer pendant un quart d'heure avant
de filtrer.

Dysplasie de la theroide
Cette maladie a été
observée chez les perruches qui contrairement aux autres oiseaux
granivores présentent souvent des affections à la glande thyroïde. La
cause du mal n'est pas encore bien connue mais on suppose qu'elle doit
être attribuée à une carence d'iode à laquelle la perruche est
particulièrement sensible, On suppose également que les grains ingérés
par l'oiseau contiennent un facteur qui bloque l'utilisation de l'iode.
Le
défaut de production de thyroxine se répercute sur tout l'organisme de
l'animal créant un état de malaise accompagné de symptômes que l'on
observe surtout chez les sujets âgés de cinq à six ans parfois, sur la
partie supérieure de la poitrine apparaît une tuméfaction de grandeur
variable déterminée par le grossissement de la thyroïde. Le volatile
maigrit progressivement et accuse des troubles respiratoires en émettant
à chaque respiration une sorte de petit cri aigu; on observe également
de la dyspnées, une perte de la voix et des éternuements. La glande
tuméfiée peut exercer une forte pression sur le jabot de l'animal et
l'oblige à rejeter les aliments ingérés. On peut noter également un état
d'excitabilité et l'émission de fientes diarrhéiques. Les conditions
d'élevage influent sur l'apparition de cette maladie puisqu'elle frappe
plus facilement les sujets vivant dans des cages étroites et non pas
ceux qui sont logés dans des volières. Le traitement est basé sur
l'utilisation de cages spacieuses et sur l'administration d'aliments et
de remèdes riches en iode. L'administration d'huile de foie de morue
ajouté aux aliments à la dose de 4% est également très opportune.


Dyspnee
Difficulté
de respiration accompagnée de modifications de l'intensité et du rythme
des mouvements respiratoires. La dyspnée (du grec mauvais, respirer)
est le symptôme des divers états pathologiques que l'on décèlera en se
basant sur la symptomatologie collatérale.
Pour obtenir une décoction
qui soigne la dyspnée, on fera bouillir pendant quatre minutes quatre
grammes de violettes (viola odorata) et deux grammes de pimprenelle
(pimpinella saxifraga) dans un demi-litre d'eau; ces plantes officinales
peuvent être achetées dans une herboristerie. Cette décoction devra
remplacer l'eau de boisson pendant deux semaines environ.
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ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) Ouuoou10

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MessageSujet: Re: ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages )   ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) EmptyVen Juil 29, 2011 7:31 pm

Ecaillure des pattes
Chez les volatiles âgés, mais aussi chez les
volatiles mal soignés, on observe souvent que les écailles des pattes
ont tendance à augmenter de volume et à épaissir en se durcissant. Cet
inconvénient est appelé hyperkératose. Durant la période de la mue
souvent, ces écailles ne sont pas éliminées et restent attachées aux
pattes en recouvrant les nouvelles écailles et en se courbant parfois de
façon excessive, au point de comprimer les tissus qu'elles recouvrent
et de causer des douleurs. Les pattes affectées d'hyperkératose doivent
être enduites d'une pommade adoucissante pour usage ornithologique, ou
bien avec de l'huile de table tiède, ceci pendant quelques jours de
suite; après quoi, on peut procéder, en s'aidant d'une pince à épiler, à
l'enlèvement des vieilles écailles adoucies par le traitement. Pour
ceux qui veulent enlever tout de suite les écailles, on peut les adoucir
avec des bains d'eau savonneuse tiède, à condition que les oiseaux
soient assez familiers pour supporter une prise en main prolongée,
nécessaire pour effectuer ce traitement. Durant cette opération, il faut
faire attention à ne pas endommager les nouveaux tissus délicats qui se
sont à peine formés. Après l'enlèvement des écailles, on enduira les
pattes avec une pommade spéciale.

Emphyseme
C'est un
renflement des tissus de l'organisme causé par une présence anormale de
gaz ou par d'autres facteurs. On distingue deux formes principales
d'emphysème: l'emphysème pulmonaire (dilatation anormale et permanente
des alvéoles pulmonaires à cause d'une perte d'élasticité de leurs
parois, consécutive à une maladie infectieuse et chronique comme la
bronchite, ou due à une faiblesse constitutionnelle ou à la vieillesse)
et l'emphysème sous-cutané (dû à la présence de gaz dans les interstices
du tissu connectif sous-cutané, ce gaz étant généralement de l'air qui a
pénétré pour des raisons traumatiques, mais qui peut également se
développer sur place grâce à des microbes spéciaux, ainsi qu'il en est
le cas dans certaines inflammations septiques graves ).
L'emphysème
sous-cutané, qui en principe n'est pas dangereux et se résorbe peu à peu
à travers les vaisseaux sanguins, est une maladie plutôt rare chez les
oiseaux; lorsqu'elle se présente, elle est due à des blessures cutanées
ou à des ruptures internes souvent relatives aux sacs aériens. Si le
sujet affecté d'un emphysème sous-cutané ne semble pas souffrir du
renflement et si ses conditions physiques semblent bonnes, on laissera
au temps faire son oeuvre de guérison, ou bien on piquera la bulle d'air
avec une aiguille hypodermique stérilisée, en répétant l'opération si
la bulle d'air se reforme périodiquement. Naturellement la guérison de
l'emphysème sous-cutane, que l'on pique ou non la bulle, est subordonnée
à la suppression de la cause qui l'a déterminé et qui sera l'oeuvre de
la nature.
Normalement les oiseaux ne souffrent pas excessivement de ce malaise; ils présentent tout au plus une respiration dyspnoïque.

Empoisonement
En
pathologie, on appelle empoisonnement ou intoxication l'état dû à
l'ingestion de substances toxiques ou à l'accumulation de substances qui
deviennent toxiques lorsqu'elles sont en excès dans l'organisme. Le
diagnostic d'un empoisonnement est très difficile à établir, à moins que
l'on ait le moyen de découvrir l'agent responsable. En cas contraire,
on se base sur des soupçons et on agit en conséquence.
L'intoxication
est exogène quand elle est due à l'action de substances qui proviennent
de l'extérieur, elle est endogène lorsque la substance nocive se forme
dans l'organisme à la suite d'un défaut d'élimination des scories dans
le métabolisme normal ou à cause d'autres troubles métaboliques. Si on
introduit brusquement dans l'organisme une quantité nocive de substances
toxiques on a une intoxication aiguë, tandis que si l'intoxication est
due à une accumulation de substances toxiques introduites plusieurs fois
à petites doses, on est en présence d'une intoxication chronique.
Les
cas d'empoisonnement les plus communs chez les oiseaux sont dus à
l'ingestion d'aliments gâtés ou révélant des traces de substances
anti-parasitaires. à l'emploi d'insecticides impropres ou à
l'administration excessive de remèdes.
L'ingestion de substances
avariées provoque une infection accompagnée d'une entérite aiguë suivie
du décès dans la plupart des cas. On peut tenter un traitement qui
consiste à éliminer les mets solides pendant une demi-journée et à
appliquer un régime léger et dépuratif jusqu'à la guérison. La meilleure
prévention consiste à bien choisir les aliments avant de les acheter:
les graines ne doivent pas être vieilles, pourries ou moisies, les
pâtées composées et équilibrées ne doivent pas être gâtées ou rances,
les fruits et les légumes ne doivent avoir aucune trace de pourriture et
ainsi de suite.
Parmi les autres substances causes d'intoxications,
nous citerons le mouron rouge, le persil (toxique pour les psittacidés)
et un excès de sel de table. Les oiseaux sont très sensibles à
l'intoxication due au chlorure de sodium qui génère de l'inappétence, la
faiblesse, un équilibre instable, la diarrhée et la mort finale par
gastroentérite aiguë et congestion rénale. On peut tenter un traitement à
base d'une décoction de feuilles de mauve à laquelle on ajoutera, dans
les cas graves, quelques gouttes d'une solution camphrée. Les poisons
pour rats peuvent être également mortels pour les volatiles et on
évitera donc de les mettre à leur portée.
Parmi les empoisonnements
les plus graves par excès de remèdes, on a observé ceux déterminés par
les sulfamides qui peuvent donner lieu à des hémorragies, et causer la
néphrite, l'anémie et la paralysie.
Il faut bien entendu suspendre
aussitôt l'administration de sulfamides et soigner le volatile avec un
remède spécifique polyvitaminé riche surtout en vitamines du groupe B et
en vitamines K.
Les intoxications par insecticides à base de
phosphore organique ou de DDT ou d'autres substances nocives aux oiseaux
sont très graves et en général incurables.
L'empoisonnement par le
plomb - ou saturnisme - qui cause une soif ardente, de l'inappétence,
des diarrhées hémorragiques, des vomissements et de l'instabilité, est
toujours mortel; la mort survient en deux ou trois jours. La cause la
plus fréquente du saturnisme chez les oiseaux est l'emploi de mangeoires
ou d'autres accessoires en plomb et en étain et l'utilisation de vernis
à base de plomb comme par exemple le minium. D'autres vernis peuvent
être vénéneux pour les oiseaux; il ne faut utiliser pour les cages et
les accessoires que de la cémentite ou du vernis d'aluminium et ne
placer les oiseaux dans la cage que lorsque le vernis est tout à fait
sec.
Si on doit peindre les locaux où sont placées les cages, on peut
utiliser n'importe quel type de peinture, à condition d'éloigner les
oiseaux jusqu'à ce que l'on ne sente plus aucune odeur de peinture, car
les oiseaux peuvent être intoxiqués par des éléments volatiles de la
peinture employée. L'administration de légumes aspergés d'insecticides à
l'arséniate de plomb est également cause de saturnisme. Les oiseaux
sont aussi très sensibles au gaz; les canaris, par exemple, étaient
utilisés autrefois dans les minières comme signal d'alarme contre le
grisou; en effet, les oiseaux, grâce à leur sensibilité au gaz,
tombaient sans connaissance, bien avant que les hommes sentent sa
présence. Il ne faut donc pas placer les oiseaux dans une cuisine ou il y
a des traces d'odeur de gaz, et en règle générale, il vaut mieux ne
jamais les installer dans la cuisine.
L'air pollué des grandes villes
est plus nocif aux oiseaux qu'aux hommes; l'oxyde de carbone en
particulier, cause des intoxications caractérisées par des difficultés
respiratoires, de la faiblesse, un manque de coordination des mouvements
et la mort par convulsions.
Une forme d'intoxication particulièrement grave est le "botulisme".

Encephalomyelite
Cette
maladie due à un ultravirus a un décours généralement chronique,
rarement aigu ou subaigu. Après une incubation de durée variable
(environ dix-quinze jours) les oiseaux manifestent des difficultés de
déambulation suivies de difficultés à maintenir l'équilibre et de
phénomènes de paralysie touchant un ou plusieurs membres. Par
intermittence on observe des tremblements de tête, du cou et de la queue
qui s'accentuent si l'animal est pris dans la main ou effrayé par des
bruits imprévus. Souvent le volatile tient le cou plié de façon à
effleurer le sol avec la tête en tenant la gorge tournée vers le haut.
Dans la forme aiguë, la maladie aboutit assez rapidement au décès du
sujet; les formes subaiguës ou chroniques sont plus faciles à guérir. En
tout cas, les sujets qui surmontent la maladie guérissent parfaitement
sans qu'il y ait de traces, sauf parfois une certaine gêne dans les
mouvements.
L'encéphalomyélite qui frappe en général les gallinacés
et en particulier les poulets durant leur première période de vie (plus
rarement les autres volatiles) se manifeste presque toujours au
printemps ou en automne et est transmise surtout à travers l'oeuf (elle
peut causer avant l'éclosion une mortalité des embryons qui s'élève à
80%) ou à travers l'appareil digestif. Pour individualiser la maladie
avec certitude, il faut procéder à un examen de laboratoire qui
permettra de déceler dans le système nerveux central une
encéphalomyélite avec dégénération cellulaire ainsi que d'autres lésions
éventuelles de certains organes viscéraux, la présence de follicules
lymphatiques dans les muscles cardiaques et parfois, des cataractes aux
yeux.
Les sujets frappés par cette maladie, en général ne perdent pas
l'appétit, mais ils peuvent maigrir tout de même à la suite des
difficultés d'alimentation. L'encéphalomyélite doit être prévenue par la
vaccination et grâce à une désinfection soigneuse des cages et des
accessoires, y compris les couveuses.

Enterite
Il s'agit d'une
inflammation de l'intestin due à des causes thermiques, toxiques,
infectieuses, parasitaires, chimiques, etc., au décours aigu ou
chronique. Les volatiles affectés d'entérite sont peu vivaces et sont
somnolents, leur ventre est gonflé et rouge, ils boivent fréquemment et
mangent peu; les fientes sont diarrhéiques mais espacées, l'évacuation
est accompagnée de coups de queue répétés; les excréments sont
pointillés de blanc et de noir ou bien sont verdâtres et jaunâtres;
parfois ils sont sanguinolents. Dans certains cas le cloaque peut être
bouché par les excréments, dans d'autres cas, les efforts d'évacuation
donnent lieu à un prolapsus du rectum. Dans les cas les plus graves, on
observe un amaigrissement rapide accompagné d'une forte dysenterie qui
se conclut par la mort au bout de quelques jours. Chez les vieux
perroquets il peut y avoir une entérite suraiguë qui porte au décès en
peu d'heures.
Si l'entérite assume un caractère chronique, les
symptômes se manifestent plus lentement, mais en l'absence de soins
appropriés la mort est presque toujours inévitable.
Les sujets
malades doivent être placés dans un milieu à la température constante et
plus élevée que la normale et doivent être soumis à un régime léger: on
éliminera les graines les plus huileuses et la pâtée à base d'oeuf, on
réduira les légumes au minimum (ils devront être parfaitement lavés et
essuyés), et on remplacera l'eau de boisson par une solution obtenue en
ajoutant 2Og de sulfate de fer à un demi-litre d'eau.
Il sera
opportun d'augmenter la ration de graines de pavot et d'administrer du
riz bouilli aux volatiles qui l'apprécient. On donnera du raisin à
volonté dans la bonne saison; l'administration de plantain et de
chicorée aura des effets bénéfiques. Si l'évacuation des malades est
encore difficile, on pourra les purger avec quelques gouttes d'huile de
ricin additionnées à un aliment apprécié ou administrées directement
dans le bec avec un compte-gouttes. Autre traitement possible:
administrer du sulfate de magnésium (1 g dans 30 cm3 d'eau) pendant un
seul jour, en faisant suivre quelques heures de jeûne. Une infusion de
thé fort est également bénéfique. Ces traitements sont indiqués en cas
d'entérite légère; dans les cas graves, on aura recours à des
antibiotiques spécifiques à large spectre (chloramphénicol et
tétracycline) et à des sulfamides (sulfamidérazine): lOg par jour
pendant trois jours, répéter après deux jours d'intervalle; ou bien
sulfaquinoxaline: une goutte par jour, directement dans le bec, d'une
solution à 4% ou dans l'eau du godet en solution à 1:4.000).
L'administration d'antibiotiques et de sulfamides doit être associée à
des composés vitaminés (en particulier vitamine A).

Enterites des oisillons
Dénomination
impropre mais d'usage courant d'une inflammation intestinale
particulière qui frappe surtout les oisillons des canaris et qui peut
être causée par un coup de froid ou par une alimentation excessivement
riche en graisse et réchauffante, ou bien par des aliments avariés,
chargés de microbes ou de champignons. La mère apparaît toute mouillée
sur le ventre, étant donné qu'elle est souillée par un exsudat visqueux
qui émane des petits; le croupion de ces derniers est souillé
d'excréments aqueux que les parents ne réussissent donc pas à expulser
hors du nid comme ils ont l'habitude de le faire pendant les premiers
jours de l'élevage.
La sueur, appelée plus précisément "entérite des
oisillons" provoque une mortalité élevée en un ou deux jours; par
conséquent, l'espoir de sauver la nichée n'est pas très grand. Il faut
laver avant tout les plumes de la mère avec de l'eau borique tiède et la
sécher soigneusement avant qu'elle retourne dans la cage avec les
petits; ceux-ci devront être également nettoyés avec un tampon d'ouate
imbibé d'eau borique tiède et séchés avec de l'ouate avant de les
replacer dans un nid propre où l'on aura saupoudré un peu de talc.
L'opération devra être répétée tous les jours jusqu'à la disparition des symptômes.
On
éliminera les graines réchauffantes du régime de la nourrice et on lui
donnera une alimentation nourrissante et légère à la fois. La pratique a
démontré que l'administration, une fois par jour, d'un morceau de
biscuit trempé dans du lait, puis, quelque temps après, d'un biscuit
trempé dans du Marsala est très bénéfique. L'administration de charbon
finement écrasé et éventuellement amalgamé à des apports minéraux ou à
du terreau, est également utile. Il faut essayer aussi d'augmenter
beaucoup la température ambiante. On remplacera l'eau de boisson pendant
quelques jours par une infusion de tilleul obtenue en mettant une
cuillère de fleurs de tilleul séché dans une tasse d'eau bouillante.
L'administration de sulfamides et de substances chimiques dans l'eau de
boisson est nécessaire si la maladie est causée par des microbes ou des
champignons.

Enterite hemoragique
Appelée aussi "entérite
ulcérative nécrotique", cette maladie dont l'étiologie est incertaine
frappe surtout les espèces sauvages. Parmi les volatiles qui se
maintiennent en captivité, les plus prédisposés sont les faisans, les
perdrix, les perdrix grises et les tétras. La transmission de la maladie
se fait le plus souvent à travers les aliments souillés d'excréments
d'animaux malades. L'alimentation impropre et le surpeuplement des
volières favorisent l'apparition de l'entérite hémorragique dont le
décours est presque toujours mortel. Les autres symptômes, outre
l'entérite, sont l'état fébrile et la diarrhée presque toujours
hémorragique.
Pour éviter cette maladie grave, il faut soigner la
propreté des locaux, ne pas surpeupler les volières et préparer un
régime approprié composé d'aliments vitaminés et de sels minéraux. Dès
l'apparition de la maladie, on doit isoler les malades et supprimer les
plus faibles, faire une désinfection rigoureuse et brûler les excréments
et les corps des oiseaux décédés. Le traitement est basé sur
l'administration de streptomycine, de calcium et de chlorure par voie
orale à la dose de 5 g pour quatre litres d'eau le premier jour et d' 1 g
pour quatre litres pendant trois jours consécutifs.

Entomiase
Dermatose
causée par des insectes parasites dont l'infestation se combat comme
celle des acariens en faisant recours à un insecticide spécifique
inoffensif pour les oiseaux et en nettoyant soigneusement les cages et
les locaux d'élevage.

Enrouement
Cet inconvénient, lorsqu'il
ne constitue pas le symptôme d'une maladie plus grave, est nocif
uniquement pour les mâles des espèces chanteuses. Les causes qui le
génèrent sont: écarts de température, courants d'air, eau de boisson
trop froide, assiduité excessive du chant. Les symptômes sont évidemment
constitués par la suspension du chant ou par des gazouillis rauques,
parfois accompagnés de raclements de gorge et de petits accès de toux.
L'enrouement peut être temporaire ou chronique; l'enrouement chronique
est en général incurable.
Les chanteurs affectés d'enrouement doivent
être isolés dans une cage confortable, placée dans un milieu dont la
température est constante et en pénombre. L'eau de boisson sera
remplacée pendant quelques jours par une décoction d'orge ou de
camomille dans laquelle on ajoutera un peu de miel. On administrera des
pommes a volonté. La camomille peut servir également à des fumigations;
on fera bien attention que l'oiseau ne prenne pas froid durant le
traitement et aussitôt après. Une autre décoction curative s'obtient en
faisant bouillir pendant une demi-heure vingt grammes de dattes et vingt
grammes de figues sèches dans un quart de litre d'eau, ajoutant ensuite
un peu de miel.

Epilepsie
C'est une maladie cérébrale
chronique qui se manifeste par des accès périodiques avec perte de
connaissance et des mouvements convulsifs des muscles. On l'appelle
aussi "mal caduque" ou "maladie comitiale". Elle est probablement due à
une anomalie souvent congénitale des centres nerveux. Des frayeurs
imprévues ne peuvent pas en soi déterminer l'épilepsie, mais elles la
déclenchent simplement chez l'oiseau déjà affligé de ce mal. A part les
frayeurs imprévues, d'autres facteurs peuvent causer l'attaque
d'épilepsie, comme par exemple une alimentation trop substantielle, une
chaleur étouffante, une constitution faible ou des lésions cérébrales.
Les
possibilités de traitement sont réduites, même pour les êtres humains,
ce qui n'empêche pas au sujet affecté de vivre longtemps. L'épilepsie
peut dans certains cas être mortelle. Le sujet épileptique qui ne doit
absolument pas être touché durant sa crise, doit vivre dans un milieu
spacieux et aéré, si possible dans une pièce baignée par le soleil dans
le courant de la journée, mais sans que la température ambiante
n'augmente trop. Le malade doit conduire une vie tranquille et la
cohabitation avec d'autres oiseaux qui pourraient l'inciter à mener une
vie trop active, est à déconseiller. Le régime devra être léger et
nourrissant: aux granivores, on éliminera les grains trop huileux et on
donnera des fruits et des légumes frais en abondance; aux insectivores
on administrera des insectes vivants ou au moins des fragments de viande
crue maigre et éventuellement du poisson sans arêtes ou des tellines et
des moules, et de temps en temps, de la moelle ou de la cervelle. Si
les crises se répètent avec certaine fréquence, il faudra recourir à
l'administration périodique d'un sédatif, non pas dans le but de soigner
le mal mais pour mitiger les accès et les rendre moins fréquents. Une
bonne décoction pour les sujets épileptiques s'obtient en faisant
bouillir pendant deux minutes 20 g de fleurs de camomille dans un
demi-litre d'eau; lorsque le liquide est tiède on ajoute 10 g de bromure
de potassium. La potion ainsi obtenue peut remplacer de temps en temps
l'eau de boisson, ou bien si les malades ne la boivent pas, on pourra
l'ajouter à une pâtée appétissante. Dans le cas d'épilepsie déterminée
par l'action de parasites (otite parasitaire, parasites intestinaux
etc.), l'action thérapeutique doit naturellement tendre à l'élimination
des parasites grâce à l'emploi de vermifuges et de produits
anti-parasitaires spéciaux.

Excroissances corneennes ou verruqueuses
Chez
certains oiseaux, surtout chez les oiseaux d'élevage, on observe
parfois la formation d'excroissances d'aspect cornéen ou verruqueux
autour des narines, du bec, près des yeux, sur la tête, sous la gorge,
sur les pattes. Il s'agit en général de formations kératineuses
stratifiées contenant du matériel sébacé qu'il faudra si possible
inciser en contrôlant l'hémorragie provoquée, grâce à l'application
d'une substance hémostatique. Dans les cas moins fréquents où la
formation des excroissances est due à l'action de parasites, il faudra
éliminer ces derniers avec des produits spéciaux.
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https://veterinaire-tarf.forumalgerie.net
 
ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages )
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