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| | ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) | |
| | Auteur | Message |
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Admin Admin
عدد المساهمات : 477 السٌّمعَة : 2 تاريخ التسجيل : 12/11/2010 العمر : 34 الموقع : https://veterinaire-tarf.forumalgerie.net
| Sujet: ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) Ven Juil 29, 2011 7:25 pm | |
| Les Oiseaux
Lorsqu'on parle d'oiseaux, on pense tout de suite à un animal qui vole. Les oiseaux constituent la seule classe du monde animal à posséder des plumes.
Des plumes parfaitement identiques à celles des oiseaux actuels recouvraient déjà, il y a 160 millions d'années, le corps de l'Archéoptéryx, qui est le plus vieil oiseau fossile connu aujourd'hui. Cependant, il avait encore beaucoup de caractéristiques des reptiles dont il était issu, et notamment des dents et une longue queue osseuse. Chez cet animal, qui avait à peu près la taille d'une pie, les ailes permettaient seulement le vol plané, sans être assez puissantes pour permettre de s'élever franchement dans les airs. La transformation des membres antérieurs en ailes a également entraîné chez les oiseaux l'apparition d'un squelette particulier. On considère généralement l'archéoptéryx comme l'animal faisant le lien entre les dinosaures et les oiseaux modernes. Cependant, de nouveaux fossiles, découverts en 1996, risquent de remettre cette hypothèse en question. Les plus anciens fossiles d'oiseaux "véritables" datent du Crétacé, 30 millions d'années après l'archéoptéryx. Nous ne savons rien pour l'instant de ce qui s'est passé entre l'archéoptéryx et les oiseaux du Crétacé, mais l'évolution a dû être rapide puisque ces oiseaux ressemblaient déjà aux oiseaux actuels. Il faut attendre l'Éocène, il y a 50 millions d'années, pour trouver les premières familles d'oiseaux existant encore de nos jours : hérons, vautours, etc. On estime qu'à la fin de l'Éocène, il y a 40 millions d'années, la classe des oiseaux avait atteint la diversité que l'on connaît aujourd'hui. Les plumes des oiseaux remplissent de multiples fonctions, et présentent donc des formes très différentes, selon l'usage auquel elles sont destinées. Provenant d'une sécrétion de la peau, comme les poils des mammifères, elles sont constituées d'une tige plus ou moins rigide, le rachis, porteur des " barbes " qui donnent sa forme à la plume; les barbes sont elles-mêmes munies de " barbules ", sorte de poils qui ont souvent la forme de crochets s'agrippant les uns aux autres pour donner sa cohésion à l'ensemble. Les plumes proprement dites, qu'on appelle aussi plumes de contour, constituent le plumage visible. Certaines servent au vol c'est le cas des rémiges des ailes et des rectrices de la queue. D'autres protègent le corps, notamment sur le dos et sur la partie charnue des ailes. On les appelle des plumes de couverture. Elles sont généralement rigides, et leurs barbes sont bien attachées entre elles. Par contre, les barbes du " duvet " n'ont aucune cohésion. Chez les oiseaux adultes, le duvet est généralement caché par des plumes de contour, sous lesquelles il constitue un manteau isolant du froid. Entre le duvet et les plumes de contour, existent souvent des plumes intermédiaires dont l'extrémité ressemble aux plumes de contour et la base au duvet elles remplissent, bien sûr, les deux fonctions à la fois. Il faut encore citer les " filoplumes ", qu'on pourrait presque prendre pour des poils, car elles n'ont pas de barbes on peut les observer sur le corps des oiseaux plumés. Leur rôle n'est pas clair, encore qu'elles servent semble-t-il, à différencier mâles et femelles chez certaines espèces. Les " vibrisses " ressemblent aux filoplumes. Elles ont l'aspect de moustaches et jouent un rôle sensitif chez de nombreux oiseaux. Elles sont très développées par exemple autour du bec des chouettes et des hiboux, dont la myopie est ainsi compensée par un " toucher " qui leur permet de déceler leurs proies. Ce sont aussi des plumes modifiées, dont la structure est identique à celle des vibrisses qui servent de " cils " à certains oiseaux comme les calaos ou les autruches. Signalons enfin qu'un colibri possède environ 1 000 plumes, alors qu'un cygne en possède plus de 25 000. Beaucoup de jeunes oiseaux naissent recouverts d'un duvet qui leur tient chaud c'est le cas des rapaces. Chez d'autres espèces qui quittent très tôt le nid, comme les mouettes ou les vanneaux, le duvet des poussins est moucheté et sert à les camoufler.
Les oiseaux parviennent à protéger leurs plumes lorsqu'ils nagent ou lorsqu'il pleut, simplement en les imperméabilisant avec une substance huileuse. Celle-ci est produite par une glande située au-dessus du croupion, la glande uropygienne. Ceux-ci prélèvent l'huile avec leur bec, puis en enduisent soigneusement leur plumage. La tête, quant à elle, est huilée avec les pattes. Cette opération d'imperméabilisation et généralement précédée d'une toilette très complète.
Nous avons vu toute l'importance du plumage pour l'oiseau. Or, malgré le soin qu'il apporte à son entretien, les plumes s'usent et parfois se cassent : il faut donc les renouveler. C'est ce qui se passe lors du phénomène de la mue, déclenché périodiquement par l'organisme de l'oiseau. Les plumes usées tombent d'elles-mêmes, et sont alors remplacées par des " tuyaux " qui deviendront le rachis de la plume . C'est la seule période ou ces tiges ne sont pas constituées de matière morte, mais sont au contraire remplies de vaisseaux sanguins qui apportent la matière nécessaire à la formation des barbes. Tous les oiseaux muent au moins une fois par an, le plus souvent après la fin de la saison de reproduction ; une autre mue, partielle cette fois, leur rendra toute leur beauté au début de l'hiver.
Les plumes sont colorées, ce qui peut leur procurer une fonction de camouflage ou une fonction sociale (attirer les femelles), les couleurs de la robe sont dues à des pigments et l'un des plus répandus est la mélanine. Les oiseaux ne sont pas capables de les produire eux-mêmes, mais ils les trouvent dans la nourriture.
La plus part des oiseaux sont bien adaptés pour voler, leur corps est aérodynamique et leurs ailes couvertent de plumes. Pour produire la force qui leur permettra de s'élever au-dessus du sol, les oiseaux utilisent la résistance de l'air sur les plumes de leurs ailes. Quand un oiseau bat des ailes il prend appuis sur l'air en poussant vers le bas ce qui le fait monter, le battement produit également une poussée vers l'arrière qui fait avancer l'oiseau. Les oiseaux peuvent rester en l'air sans battre des ailles grâce à l'écoulement de l'air au-dessus et au-dessous de l'aile qui génère une force vers le haut appelée portance. Les changement de direction sont assurés par la queue.
Beaucoup d'os d'oiseaux sont creux, de façon à diminuer leur poids et à faciliter le vol. Cette particularité disparaît cependant lorsque l'os doit supporter des chocs constants ainsi, la plupart des os du crâne des pics. qui frappent vigoureusement du bec sur les arbres, sont pleins. Les cavités des os sont en relation avec le système respiratoire qui est très particulier. Le corps des oiseaux comporte en effet un certain nombre de " sacs " remplis d'air, dont les fonctions sont encore mal connues à l'heure actuelle, mais qui servent probablement à faciliter la respiration lors des efforts intenses demandés par le vol.
Parmi les manifestations vocales des oiseaux, on distingue deux propriétés : les chants et les cris. Le chant et les cris ont une fonction sociale importante. Les chants servent au mâle à marquer son territoire, c'est-à-dire à en interdire l'accès à d'autres mâles, mais, dans le même temps, ils lui servent à attirer les femelles. Les cris émis lors de certaines circonstances : lorsque l'oiseau a peur, lorsqu'il a trouvé de la nourriture ou une fonction de reconnaissance chez les oiseaux qui vivent en colonies.
Tous les oiseaux possèdent un bec. qui, dans bien des cas, ne sert pas seulement pour l'alimentation, mais constitue un outil à fonctions multiples. La nourriture est prise avec le bec et la forme de ce dernier a été influencée au cours de l'évolution par le type de nourriture. Le bec n'a pas de dents et les oiseaux ne peuvent mâcher leurs aliments. Les espèces qui mangent des insectes, du poisson ou de la viande ont des sucs digestifs puissants qui les dispensent de triturer leur nourriture. Par contre, les espèces qui se nourrissent de graines les concassent dans leur estomac transformé en gésier, un sac de muscles puissants qui contient de petits cailloux que les oiseaux avalent régulièrement et qui broient les graines.
Les oiseaux ont une vision très performante. Les yeux prennent une grande place dans le crâne. En revanche, les muscles oculaires sont très peu développés et les yeux sont peu mobiles. En compensation, les mouvements de la tête sont plus importants. En général, les oiseaux ont la même acuité visuelle que l'Homme.
Les oiseaux ont une ouïe très développée, malgré l'absence d'oreille externe (pavillon). La structure de l'oreille interne est également différente de celle des mammifères. Elle leur permet de percevoir deux sons séparés par un intervalle de deux millièmes de seconde, ce qui est dix fois mieux que la performance humaine. La gamme des sons audibles par les oiseaux est la même que celle de l'Homme : les oiseaux ne perçoivent ni les infrasons, ni les ultrasons.
L'odorat des oiseaux est en général très faible.
Comme l'odorat, le goût est très faible. Au contraire, le toucher peut être très important.
Enfin, les oiseaux semblent sensibles au moins à une composante du champ magnétique terrestre pour se diriger.
Lorsque le mâle a acquis un territoire et attiré une femelle, la reproduction proprement dite peut commencer. Un nid est construit et les deux partenaires s'accouplent de nombreuses fois. Ils se reproduisent en pondant des œufs, qui se développent les uns après les autres dans le corps de la femelle. Le nid peut être très rudimentaire, ou au contraire très élaboré. Le nombre d'œufs pondus varie considérablement d'une espèce à l'autre, ainsi que la durée de l'incubation.
Pour éclore, les poussins doivent percer la coquille de leur œuf. Ils possèdent pour cela un instrument spécial : une pointe dure ou "diamant" au bout du bec. Ce diamant tombera quelques jours après l'éclosion. On distingue en général deux types de poussins. Les poussins nidifuges sont les plus développés : ils sont couverts de duvet, peuvent marcher ou nager et ont les yeux ouverts. Ils quittent le nid dès l'éclosion, suivant leur mère et cherchant eux-mêmes leur nourriture. C'est le cas des cailles, perdrix, etc. À l'inverse, les poussins nidicoles éclosent nus et les yeux clos. Ils sont totalement dépendants de leurs parents. Cependant, il existe des états intermédiaires où le poussin a les yeux ouverts, du duvet, mais reste au nid et se fait nourrir par ses parents. La croissance des poussins peut être très rapide. Lorsque les poussins volent et peuvent quitter le nid, l'attention des parents peut se relâcher très rapidement. Chez de nombreux petits passereaux, une deuxième ponte a lieu, et les jeunes de la première nichée deviennent alors indésirables. Chez les espèces de grande taille, les soins parentaux peuvent durer longtemps après l'envol des jeunes. La majorité des petits passereaux atteignent la maturité sexuelle dès l'âge de un an, mais les jeunes de certaines grandes espèces peuvent attendre plus de cinq ans avant de se reproduire pour la première fois.
Il y a plus de 9 200 espèces d'oiseaux dans le monde. Ils vivent dans des habitats variés allant des déserts aux glaces polaires. Ces animaux à sang chaud sont les seuls vertébrés capables de voler Telles sont les principales caractéristiques communes à tous les oiseaux. En dehors de cela, ils font preuve d'une grande diversité, tant dans leurs habitudes que dans leur nourriture selon le milieu où ils vivent. La classe des oiseaux s'est considérablement diversifiée. Le plus petit est un oiseau-mouche, le colibri Hélène, qui pèse 2 g et que l'on trouve sur le continent américain, et le plus gros est l'autruche qui vit dans les savanes africaines. Certains oiseaux ont perdu l'aptitude à voler mais peuvent alors courir, comme l'autruche, ou nager, comme les manchots. Les oiseaux se sont adaptés avec succès à une très grande diversité de milieux. On trouve des oiseaux sur les banquises et dans les déserts les plus chauds, au-dessus des océans et sur les hautes montagnes. L'ordre des passereaux est le plus récent, mais également le plus important en nombre d'espèces et le plus diversifié. | |
| | | Admin Admin
عدد المساهمات : 477 السٌّمعَة : 2 تاريخ التسجيل : 12/11/2010 العمر : 34 الموقع : https://veterinaire-tarf.forumalgerie.net
| Sujet: Re: ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) Ven Juil 29, 2011 7:26 pm | |
| Les remèdes et leur dosages Une des plus grandes difficultés du traitement des volatiles, en particulier des oiseaux de taille minuscule, consiste dans le parfait dosage des remèdes qui doivent être employés avec prudence et modération si l'on ne veut pas endommager leur organisme délicat. Nous mentionnerons ci-de-suite quelques-uns des remèdes employés couramment en aviculture, en fournissant, selon le cas, le dosage pour les petits oiseaux de la taille d'un canari ou d'une perruche. Il suffira d'augmenter la dose proportionnellement pour les oiseaux plus grands. Nous parlerons en premier lieu des sulfamides et des antibiotiques. Les sulfamides sont des composés organiques synthétiques au pouvoir bactéricide élevé et dont l'action thérapeutique est double: une action directe, bactériostatique sur les microbes et une action indirecte qui tend à augmenter les processus défensifs de phagocytose de l'organisme. L'efficacité de la thérapie à base de sulfamides peut être entravée par un processus de résistance aux doses curatives normales qui se développe dans des souches microbiennes; cette résistance microbienne peut être vaincue, soit en augmentant les doses, ou par 1'association de divers sulfamides ou encore en associant la thérapie sulfamidique à une thérapie antibiotique. L'importance thérapeutique des sulfamides, découverte en 1935 par l'allemand Domagk, a été supplantée par l'utilisation à large échelle des antibiotiques; ces derniers sont des substances produites par certains êtres vivants qui ont la propriété d'empêcher le développement d'autres êtres vivants; c'est-à-dire qu'ils provoquent le phénomène "d'antibiose". Les premières études à ce sujet furent effectuées en 1887 par Pasteur et Joubert, niais les antibiotiques découverts n'eurent pas d'application pratique à cause de leur degré élevé de toxicité pour l'organisme humain et celui des animaux supérieurs. C'est Fleming qui en 1929 découvrit la pénicilline, un antibiotique à la puissante action germicide pratiquement inoffensif pour l'organisme humain et celui des animaux supérieurs. Les nombreux antibiotiques existant actuellement peuvent être subdivisés, selon leur origine, en trois catégories: les antibiotiques dérivant de la moisissure (pénicilline), des actinomycètes (streptomycine, chloromycétine, actinomycétine, etc.), des bactéries. Les sulfamides et les antibiotiques sont employés pour le traitement de nombreuses maladies, aussi bien en médecine humaine qu'en médecine vétérinaire; néanmoins il faut les utiliser avec circonspection: en effet, les sulfamides peuvent avoir des effets indésirables nocifs (intolérances hépatiques, rénales et gastriques), tandis que tous les antibiotiques (à l'exception de la pénicilline et de la streptomycine) ont un certain degré de toxicité pour l'homme et les animaux supérieurs. Les conséquences des effets négatifs d'un traitement sulfamidique ou antibiotique sur l'organisme de petits volatiles peuvent être importantes; il faudra donc les administrer avec un maximum de précautions et seulement en cas de nécessité absolue, en intégrant des vitamines au traitement. La pénicilline-procaïne est à exclure du traitement réservé aux oiseaux. Pour les volatiles minuscules, la dose moyenne de sulfamides par voie buccale est de 10-20 mg par sujet, une fois par jour. Sulfadimerazine - liquide - 10 mg par voie buccale une fois par jour; si la solution commerciale est à 33%, ajouter 7 cc de cette solution à un litre d'eau. Sulfaguanidine - en compresses à dissoudre dans un peu d'eau, 20-30 mg par voie buccale. Sulfacétamide - en poudre - applications locales, 1-2 fois par jour. La posologie par voie buccale des antibiotiques les plus courants est de 1-3 mg par sujet de taille minuscule, une, deux ou trois fois par jour. Pénicilline: 1-3 mg, une ou deux fois par jour, voie orale; liquide, 5.000/10.000 unités, injectable après dilution en sérum glucosique; en poudre, pulvérisations in loco. Streptomycine: liquide, 2-3 g par voie orale, deux ou trois fois par jour, une goutte du mélange de 0,50 g d'antibiotique et de 10 ml d'eau. Auromycine: en pommade, enduire une ou deux fois par jour. Terramycine: en poudre, 1-2mg (1g de poudre commerciale contient normalement 10 mg de produit actif); administrer par voie orale une ou deux fois par jour. Tétracycline: liquide, 2 mg par voie orale deux ou trois fois par jour. Chloromycétine: liquide, 1-2 mg par voie orale; une goutte de solution à 5% deux fois par jour; par injection, 1/10 de cc d'un mélange composé d'1 cc de solution commerciale à 5% + 4 cc d'eau distillée. Cortisoniques: le Prednisolone, en compresses de 1 à 5mg, par voie orale; dissoudre une compresse de 6 mg dans le godet ou bien dissoudre une compresse de 1 mg dans un peu d'eau et administrer quelques gouttes deux ou trois fois par jour. Laxatifs: Si On utilise le sulfate de magnésium (appelé aussi sel anglais), diluer ce dernier à raison de 1 g par litre d'eau et verser cette solution dans le godet; pour les cas légers, il suffit de dissoudre 1g dans 21 d'eau. Citrate de sodium: en cristaux, solution au 2%, trois ou quatre fois par jour en doses de 0,5 cc. Si on utilise l'huile de ricin, n'administrer pas plus de quelques gouttes par jour; l'huile de paraffine à la dose de 1 à 2 gouttes, une fois par jour et l'huile d'olive à la dose de 1 ou 2 gouttes, deux fois par jour. Bismuth: substance astringente; administrer l'équivalent d'une pointe de couteau par jour. Huile de foie de morue: reconstituant vitaminé, doit être usé avec modération (pas plus d'une ou deux gouttes par jour par sujet et pour peu de temps) car il peut être nocif pour les oiseaux, en particulier ceux de petite taille.
Il faut éviter les traitements à base d'hormones; tandis que les hormones secrétées par l'organisme ne produisent pas d'antihormones. les hormones à la structure protéique introduites dans un but curatif peuvent se comporter comme des antigènes, c'est-à-dire qu'elles peuvent déterminer la formation d'anticorps spécifiques appelés 'antihormones"; ces anticorps bloquent la fonction de l'hormone correspondante, aggravant de la sorte la disfonction que l'on désire combattre. On peut faire une exception pour le méthyltestostérone qui incite au chant les mâles des espèces chanteuses et qui doit être administré à la dose de 0,65 mg par sujet et par jour, uniquement aux mâles. On répétera le traitement pendant quelques jours. Le sulfate de fer, sous forme de reconstituant, doit être dilué dans une solution aqueuse à 2% La levure de bière que l'on mélangera à la pâtée ou aux graines doit être administrée une fois par jour à la dose de 0,50 g par sujet, pendant une période qui ne doit pas dépasser 10 jours. L'urotropine est un composé organique de la série étérocyclique obtenu par synthèse de l'aldéhyde formique et de l'ammoniaque. Une fois émise dans l'organisme, l'urotropine se répand rapidement dans tous les tissus, libérant d'une part l'aldéhyde formique qui possède une action désinfectante, et d'autre part l'ammoniaque qui solubilise et neutralise les éventuels urates acides; elle facilite l'élimination de l'acide urique et son emploi est donc utile dans le traitement des maladies (arthrite, goutte) déterminées par un excès d'acide urique dans l'organisme. L'urotropine est éliminée à travers les voies urinaires et pulmonaires et à travers le foie et est donc indiquée dans le traitement des infections de ces organes. Grâce à son action générale désintoxicante elle a des effets bénéfiques dans le traitement de nombreuses maladies infectieuses. Sa toxicité étant presque nulle, elle peut être administrée même aux volatiles de petite taille. L'urotropine s'additionne à l'eau à la dose de 1g par litre. On peut également utiliser à sa place son plus important dérivé, le méthylencitrate anhydre, en pulvérisant deux compresses de 0,50g dans 1 litre d'eau. L'administration d'eau enrichie d'urotropine peut être prolongée pendant environ une semaine et être reprise par la suite selon les besoins. L'acide borique doit être dissous dans de l'eau bouillie à la dose de 30g par litre; on obtient ainsi l'eau borique qui est particulièrement indiquée pour les lavages oculaires. Elle a un pouvoir décongestionnant et désinfectant. Parmi les remèdes vendus en commerce on donnera si possible la préférence aux remèdes spécifiques pour l'aviculture et on les emploiera en se tenant strictement à la posologie. Lorsqu'on devra recourir aux remèdes destinés aux êtres humains, il faudra faire attention à leur dosage en établissant les rapports nécessaires entre le poids moyen d'un homme et celui du volatile à traiter et, selon le cas, on demandera conseil à une personne experte. Pour faciliter le dosage et l'administration des remèdes nous reportons ci-de suite un tableau des rapports quantitatifs entre les divers systèmes de mesure: 1 g (gramme) = 1 ml (millilitre) = 1 cm3 (centimètre cube) 1 cm3 = 20 gouttes 1 cuillère à café = 5 g = 5 ml 1 cuillère à soupe = 10-15 g = 10-15 ml. les antiseptique ce sont des substances qui s'opposent aux infections. La teinture d'iode est une infusion au pouvoir désinfectant et anti-inflammatoire qui est employée en aviculture pour le badigeonnage des articulations gonflées; comme désinfectant, elle est utilisée dans le traitement des blessures et sert aussi à combattre les abcès et les éruptions cutanées de certaines mycoses et de certaines maladies infectieuses (stomatite, diphtérie-variole, etc...). Les applications externes doivent être faites avec précaution, surtout celles à proximité du bec, afin d'éviter qu'une partie de la solution - qui est toxique - puisse couler dans la gorge de l'animal. Ces consignes sont valables également en cas de badigeonnage des membres inférieurs. Les oiseaux soignés seront replacés dans leur cage seulement lorsque la teinture d'iode sera sèche pour éviter qu'ils en avalent une partie en se piquant les membres avec le bec. La teinture d'iode possède un certain pouvoir cautérisant et il ne faut donc pas l'appliquer trop souvent sur la même surface cutanée à cause des risques de lésions (brûlures, gerçures). Pour réduire le pouvoir corrosif de cet antiseptique, il vaut mieux l'utiliser en association avec la glycérine: on trouve le mélange en parties égales d'iode et de glycérine en pharmacie sous le nom de glycérine iodée. Bien qu'il s'agisse d'une solution toxique, la teinture d'iode peut être utilisée, à des doses minimes en solution, pour le badigeonnage des muqueuses orales ou bien en adjonction à l'eau de boisson. Pour la désinfection des locaux, cages et accessoires, on peut utiliser la formaline ou le sulfate de cuivre en solution aqueuse à 5%. Il faut éviter l'emploi de l'acide phénique comme désinfectant, car cette substance est toxique pour les oiseaux. La créoline en solution à 10% peut servir également à la désinfection des locaux et des cages. Le créosote est un désinfectant à usage aussi bien interne qu'externe et est conseillé surtout dans le traitement des maladies des voies aériennes car il facilite l'expectoration; on l'utilise en doses homéopathiques en suivant les indications du vétérinaire ou du pharmacien. Le lysoforme, en solution à 5% peut être employé pour les bains des volatiles, et en solutions plus concentrées, pour la désinfection des cages et des locaux. On peut utiliser du savon au lysoforme pour la stérilisation des mains, ou mieux encore, de l'eau dans laquelle on aura ajouté du lysoforme. Un autre désinfectant des locaux et des accessoires est le chlorure de calcium en solution à 6%. Le nitrate d'argent se présente sous forme de cristaux blancs qui noircissent à la lumière. A cause de sa causticité élevée, le nitrate d'argent est vendu dans le commerce sous forme de bâtonnets fondus. Il est utilisé pour la destruction des tissus anormaux (verrues, etc.) ainsi que pour la cautérisation de foyers d'infection cutanés. C'est un puissant antiseptique, et comme tel, il peut être appliqué sur la peau en solution à 5%. La solution à 2% est utilisée comme collyre. Pour l'hygiène de l'œil on pourra utiliser une solution formée de 2% de nitrate d'argent, de 5% d'alcool et de 5% de glycérine. Pour le traitement des plaies diphtériques, il est conseillé d'appliquer une solution à 5% avec adjonction d'alcool dans la mesure de 5 à 10%; l'efficacité antiseptique de la solution n'en sera que remarquablement augmentée L'eau oxygénée est un désinfectant légèrement hémostatique; ce produit, dérivé de l'oxygénation de l'eau, est vendu normalement pour l'emploi antiseptique, en solutions à 10 ou 20 volumes.
Produis desinfectants n aviculture, on aura soin d'utiliser pour la désinfestation des produits absolument inoffensifs pour les oiseaux; pour ne pas courir de risques inutiles, on aura recours aux produits spécifiques vendus dans les oiselleries. Il est bon de rappeler que tous les insecticides à base de pyrhèthre sont inoffensifs pour les oiseaux, tandis que ceux à base de DDT sont dangereux. Il vaut donc mieux utiliser des produits spécifiques pour l'aviculture, surtout si l'irroration n'est pas limitée aux pièces mais doit être effectuée sur le plumage des volatiles pour combattre les parasites externes. En tout cas, ne pulvérisez jamais l'insecticide dans les yeux, les narines ou le bec de l'animal, surtout si vous employez des bombes spray; en effet, les vaporisations peuvent pénétrer profondément dans les voies respiratoires et, s'il ne s'agit pas de produits spécifiques, causer des dommages irréparables. D'autres produits du commerce destinés à d'autres usages, ont des propriétés insecticides; parmi ces derniers, nous citerons la trémentine et le pétrole qui sont particulièrement efficaces pour la désinfestatjon des locaux, des cages et des accessoires. Le pétrole doit être utilisé de façon à ce que l'air ne s'en imprègne pas si les oiseaux sont dans le voisinage.
Administration par voix orale L'administration des médicaments par voie orale est préférable pour le traitement des oiseaux étant donné qu'elle ne demande pas des capacités particulières de la part de l'éleveur; parmi les inconvénients qu'elle peut néanmoins présenter, il y a celui du dosage des remèdes. Sauf en cas de force majeure, il ne faut jamais administrer les médicaments par voie orale, de force, directement dans le bec, mais les additionner à la boisson de l'oiseau ou à une nourriture particulièrement appréciée, de façon à ce qu'ils soient avalés spontanément. Le système le plus simple est de les ajouter à l'eau de boisson; dans ce cas, on réduira au minimum la quantité de liquide dans le godet de l'animal, afin que celui-ci boive tout ou presque tout en ingérant la dose complète du remède, avant qu'il ne soit sali. Ce système n'est évidemment valable que lorsque le goût du remède ne conduit pas l'oiseau à refuser la boisson. Ceci est valable également lorsque le médicament est ajouté à la nourriture du volatile. Il faudra choisir des aliments dont il est particulièrement friand et qui ne se détériorent pas trop rapidement. Le meilleur moyen consiste à mélanger le remède à la pâtée, ce qui permet d'atténuer l'éventuelle saveur désagréable du médicament. Si l'on préfère répandre le remède en poudre sur le mélange de graines, il ne faut pas oublier qu'en décortiquant les graines les oiseaux avalent une quantité très variable et plutôt réduite de médicament, d'où la nécessité d'augmenter la dose prescrite. Si l'oiseau aime un fruit en particulier, on pourra répandre le remède en poudre sur la pulpe interne juteuse. Dans le cas de malades graves qui refusent la nourriture ou dans le cas de remèdes dont le dosage doit être exact, il faudra administrer les remèdes directement dans la cavité orale. Dans ce but, on peut utiliser un compte-gouttes en plastique de préférence, et il faudra faire très attention en versant le liquide dans le bec des volatiles qui peuvent facilement s'étouffer, surtout s'il s'agit de volatiles de toute petite taille; en effet, les oiseaux, à l'exception des colombes, n'ont pas la faculté de déglutir les liquides et quelques gouttes seulement suffisent à les faire suffoquer. Durant l'administration du remède, il faudra tenir le bec du volatile tendu vers le haut. Ce système n'est pas toujours sûr, puisqu'en se débattant, l'oiseau peut perdre ou rejeter une partie du remède et rendre impossible le parfait dosage de ce dernier. Il est possible de faire absorber un remède liquide aux volatiles sans leur ouvrir le bec, en posant simplement un doigt ou un pinceau que l'on aura immergé au préalable dans la solution à administrer sur les bords du bec; l'absorption se fait par capillarité, mais dans ce cas également, le dosage n'est pas précis.
Injection L'administration aux volatiles de remèdes par injection est une opération délicate et même très délicate s'il s'agit de sujets minuscules cette opération est réservée aux personnes expérimentées et, en tous cas, elle peut procurer à l'oiseau un choc qui n'arrangera en rien sa santé. En règle générale, cette thérapie est à éviter. Pour l'injection aux petits volatiles, on doit utiliser une seringue à insuline d'un centimètre cube, subdivisée en quarante unités, aux aiguilles fines et taillées en biseau de 5-10 mm à 7-10 mm de diamètre. Comme en thérapie humaine, il faudra désinfecter l'animal au préalable, tandis que l'aiguille et la seringue devront être stérilisées par ébullition. Avant d'effectuer l'injection, on éliminera toute trace d'air dans la seringue. L'injection la moins dangereuse et la plus facile est l'injection sous-cutanée il ne faut pas oublier que la peau des oiseaux est plus fragile et plus adhérente aux tissus sous-cutanés que celle des mammifères. Les zones les plus indiquées pour pratiquer ces injections en limitant les risques et les difficultés sont les suivantes: les flancs, la base du cou, la partie postérieure de la tête à la hauteur de la membrane alaire; dans tous ces endroits, la peau est plus relâchée. L'aiguille doit être introduite parallèlement à la surface du corps. Les injections intra-musculaires sont beaucoup plus délicates, surtout sur les volatiles de petite taille, car il se peut que l'aiguille pénètre dans une veine provoquant une hémorragie parfois mortelle; sans compter le choc grave que l'on inflige au malade. Les injections intra-musculaires doivent être pratiquées à la hauteur du muscle pectoral, en enfonçant l'aiguille de bas en haut, parallèlement au corps. Si en extrayant l'aiguille il se produit une hémorragie, il suffira de comprimer pendant quelques secondes le point d'injection. Les injections par voie intraveineuse et intrapéritonéale ne peuvent être pratiquées aux oiseaux vivant en cages et sont à déconseiller formellement.
Traitement fumigène et aerosole Les remèdes à administrer par traitements fumigènes et par aérosols sont employés en particulier pour soigner les parasitoses des voies respiratoires. Les oiseaux malades devront être placés dans une cage infirmerie ou dans une cage ordinaire complètement enveloppée dans un sac en plastique transparent. La durée du traitement peut varier de dix minutes à une demi-heure selon le produit utilise, mais en tous cas, il faudra tenir le sujet constamment sous observation et interrompre aussitôt le traitement aux premiers signes d'intolérance.
Fumigation Les fumigations consistent à exposer le malade à des vapeurs médicamenteuses (ou à la fumée dérivant de la combustion de substances médicamenteuses) pour effectuer des inhalations ou pour désinfecter; ces traitements sont utiles pour soigner la grippe, les affections des voies respiratoires en général et les troubles de l'appareil vocal. Les oiseaux subissant ce traitement doivent être tenus au dessus d'une casserole pleine d'eau bouillante à une distance qui consente une bonne inhalation de la vapeur qui se libère du liquide et de manière à ce qu'ils ne soient pas dérangés par la chaleur. Les fumigations peuvent être effectuées avec des substances variées: celles obtenues à partir d'une infusion de camomille soignent l'enrouement; les décoctions de feuilles d'eucalyptus sont bénéfiques dans le traitement de l'asthme; en versant dans un demi litre d'eau bouillante une cinquantaine de gouttes de menthol, d'eucalyptus et de gaïacol en parts égales, on obtient un liquide pour inhalations indiqué contre les congestions des voies respiratoires; on obtient le même résultat en versant dans de l'eau des pommades ou des solutions curatives spéciales (Vicks Vaporub, etc.). Les fumigations sont rendues plus efficaces en jetant dans l'eau bouillante à intervalles réguliers un peu de bicarbonate de soude, provoquant ainsi des fumées alcalines. Il faut avant tout faire attention à ce que les oiseaux soumis à ce traitement ne prennent pas froid à la fin de celui-ci.
Clysterie On appelle clystère un médicament liquide introduit dans l'intestin par voie rectale ou bien l'instrument qui sert à une telle introduction. En ce qui concerne la manière d'effectuer le clystère, on se reportera au paragraphe "Constipation".
Pommade Ce sont des préparations pharmacologiques, de consistance molle, constituées d'un excipient ou substance grasse (vaseline, lanoline) auquel on mélange des substances médicamenteuses. Les pommades les moins denses sont appelées onctions. Dans le traitement des oiseaux qui sont des animaux presque entièrement recouverts de plumes, les pommades sont utilisées sur les parties déplumées et sur les muqueuses. Il faut se limiter à l'emploi de substances non toxiques puisque les oiseaux atteignent chaque partie de leur corps avec leurs pattes et leur bec.
Phytotherapie La phytothérapie, c'est-à-dire le traitement des états pathologiques avec des remèdes à base de plantes officinales, est une thérapie simple et naturelle recommandée pour les maladies légères des petits volatiles de cage dont l'organisme délicat peut être endommagé par certains produits pharmaceutiques. Les méthodes plus élémentaires d'extraction des principes actifs des plantes officinales sont l'infusion et la décoction. L'infusion se prépare en versant de l'eau bouillante sur le végétal frais (camomille, thé, etc.) ou séché, en laissant reposer pendant le temps nécessaire et en filtrant le tout. La décoction, au contraire, consiste à bouillir le végétal pendant un certain temps et à le filtrer ensuite. Il faut noter que l'on ne doit jamais faire une décoction à la place d'une infusion et vice-versa, car de cette manière, on peut détruire les propriétés de la plante ou les utiliser seulement en partie. De nombreux végétaux utilisés en phytothérapie peuvent être recueillis directement à la campagne ou bien être achetés séchés dans les herboristeries.
Anesthesie L'anesthésie des volatiles est une opération délicate, surtout s'ils sont de petite taille. Les difficultés d'une telle opération dépendent d'une part du métabolisme particulier de l'oiseau et de la disposition anatomique des poumons qui les rendent très sensibles à l'action des anesthésiques, et d'autre part, du problème du dosage de ces anesthésiques. Nous traiterons brièvement ce sujet tout en insistant sur le fait que l'anesthésie des volatiles est réservée aux personnes expérimentées et qu'en tous cas, il ne faut pas la pratiquer sur des sujets affaiblis ou affectés de troubles pulmonaires. Pour l'anesthésie générale, on peut utiliser des anesthésiques volatiles - qui pénètrent dans l'appareil respiratoire - ou des anesthésiques injectables qui pénètrent dans le circuit sanguin. Parmi les anesthésiques volatiles il faut exclure le chloroforme (trop puissant et toxique); il vaut mieux recourir à l'éther. Le système le plus simple consiste à tenir un tampon d'ouate imbibé d'éther sous les narines du volatile jusqu'à ce qu'il perde connaissance; néanmoins, de cette façon il est impossible de doser la quantité d'éther absorbée, et étant donné que la marge de sécurité est très étroite, il vaut mieux disposer d'un appareil spécial capable de doser l'anesthésique (par exemple l'appareil de Boyle qui fournit en outre la quantité d'oxygène nécessaire: on fait écouler l'oxygène dans l'éther à la dose de 50 à 250 ml/mn et pour maintenir l'anesthésie, on fait passer l'oxygène au dessus de l'éther). Si l'on ne dispose pas d'un tel appareil - réservé d'ailleurs aux professionnels - on peut doser l'anesthésique en se servant d'un espace réduit comme par exemple une cage enveloppée dans une boite de plastique transparente, semblable à l'appareil de Graham Jones; cet appareil très simple comprend une boîte transparente pourvue d'une porte coulissante avec une entrée pour l'anesthésique et une autre entrée pour l'oxygène, et peut être éventuellement chauffée à la température désirée grâce à une résistance électrique munie d'un thermostat. Pour l'anesthésie injectable, on peut utiliser le nembutal (à déconseiller cependant à cause de sa marge de sécurité étroite), le dédax (produit américain) ou l'équithesin; ce dernier (fabriqué aux Etats-Unis par la Jensen-Salsbery de Kansas City) est le plus indiqué en ornithologie à cause de sa grande marge de sécurité; il est injectable par voie intra-musculaire dans la poitrine du volatile (le produit peut être également utilisé sans dilution) à la dose de 2,5 cm3 par kilo de poids vif (pour un canari de 15g la dose est donc de 0.0375 cm3); pour convertir cette dose en grammes, voir le tableau a la fin du paragraphe "remèdes et leur dosage". L'anesthésie obtenue avec ce produit dure de 30 à 60 minutes et est précédée d'une légère phase d'excitation accompagnée de mouvements désordonnés de la tête et des pattes et de tremblements des ailes et du corps; pendant la phase du réveil qui est plutôt longue, on observe les mêmes symptômes. Pendant les deux phases (avant et après le sommeil) l'oiseau doit être pris dans les mains. Si au cours de l'anesthésie on observe un arrêt de la respiration, il faut suspendre aussitôt l'administration de l'anesthésique et si la respiration ne reprend pas, il faut exercer une légère pression des doigts sur le thorax à la cadence de une ou deux fois par seconde. La situation est nettement améliorée si on administre en même temps de l'oxygène. L'anesthésie locale qui peut donner lieu à des effets indésirables est beaucoup plus difficile à exécuter sur les petits volatiles, On peut utiliser une solution de tetracaïne à 0,50% sans jamais dépasser la dose de 0,20 cm3. Il ne faut jamais utiliser la procaïne (novocaïne, scurocaïne) ni le thermocautère sur des oiseaux anesthésiés. En outre les oiseaux anesthésiés ne doivent être soumis au préalable à aucun régime.
Intervention chirugicale Les interventions chirurgicales sur les volatiles de cage et de volière sont difficiles et aléatoires, même lorsqu'elles sont effectuées par des personnes expérimentées. Elles sont donc réservées aux personnes qui possèdent la pratique et l'habileté nécessaires (même les vétérinaires non spécialisés ne sont pas en mesure d'intervenir) et seulement en cas de nécessité absolue. Naturellement ces interventions requièrent divers instruments spéciaux (bistouris, ciseaux, pinces, pinces-ciseaux, aiguilles de suture, pince porte-aiguilles, fil, thermocautère, lentilles d'agrandissement, etc.). Avant 1 intervention, le sujet doit être laissé tranquille et isolé pendant une journée; on procédera ensuite à la contention du malade et éventuellement à son anesthésie si l'opération n'est pas superficielle. Mais étant donné que la contention d'un volatile est plutôt ardue, surtout si l'oiseau est de petite taille, l'anesthésie est en tout cas pratiquement indispensable. La partie à inciser devra être plumée avec soin et les plumes entourant l'auréole dénudée devront être badigeonnées avec de la vaseline ou mieux encore, avec une pommade à la pénicilline, de façon à ce qu'elles restent collées au corps. Ensuite, on désinfecte soigneusement l'épiderme déplumé avec de l'alcool et de la teinture d'iode. La première incision cutanée au bistouri devra être courte et effectuée avec précaution; on l'agrandira ensuite avec les ciseaux et en écartant les branches d'un forceps introduit dans la plaie; on détruira ensuite le tissu sous-cutané en effectuant une dissection. Après l'opération, il faut procéder à la suturation en coupant les fils très courts de manière à ce que l'animal ne puisse les arracher. Ensuite, on passera une pommade ou une poudre antibiotique sur la plaie. Les points de suture devront être ôtés une semaine environ après l'opération et si le malade essaie de se piquer la plaie, on lui mettra un petit collier en carton. Les oiseaux possèdent un épiderme extrêmement fin et fragile qui se lacère très facilement: en outre, une éventuelle hémorragie peut prendre bien vite une tournure grave; par exemple, chez un petit volatile comme le canari, la perte rapide de cinq ou six gouttes de sang peut causer son décès. Il faudra donc faire attention à léser le moins possible les vaisseaux sanguins et être toujours prêts à arrêter l'hémorragie au plus vite avec des coagulants ou en serrant l'extrémité des vaisseaux (qui sont fragiles et impossibles à lier) avec une petite pince spéciale que l'on fera tourner sur elle-même plusieurs fois si nécessaire. Si l'oiseau se débat pendant l'opération, la réussite de cette dernière peut être irrémédiablement compromise, d'où la nécessité, déjà évoquée, d'effectuer une anesthésie. A la fin de chaque opération chirurgicale, il convient de placer le volatile opéré sous anesthésie dans une atmosphère chaude et enrichie d'oxygène (quatre litres par minute pendant une demi-heure). Nous conclurons en répétant que les interventions chirurgicales doivent être pratiquées seulement par des personnes expérimentées et vraiment habiles.
Amputation L'amputation est une opération chirurgicale particulière, qui chez les oiseaux est presque toujours pratiquée sur un membre inférieur. Parfois seule une amputation permet de sauver le malade. Elle est absolument indispensable en cas de néoplasmes. Les oiseaux de cage s'adaptent facilement au manque d'une patte et mènent une vie parfaitement normale. L'amputation d'un membre peut se rendre nécessaire à la suite d'une fracture grave que l'on ne peut réduire. Après désinfection du membre, on fixe une ligature en soie ou un catgut autour de celui-ci et au-dessus de la lésion. Si le volatile est petit. on coupe directement le membre en-dessous de la ligature avec une paire de ciseaux; s'il est plus grand, on pratique une incision circulaire des tissus jusqu'à l'os et, après avoir relevé légèrement les tissus, on incise l'os. On recouvre ensuite le moignon osseux avec Ces tissus et on suture. On appliquera ensuite une poudre ou une pommade antibiotiques sur le moignon. On peut utiliser également un bandage. La ligature devra être ôtée si possible après quelques minutes, mais étant donné la difficulté d'exécution sur des oiseaux de petite taille, il vaut mieux faire une ligature au catgut que l'on laissera sur place; on éliminera ainsi le risque d'une hémorragie fatale. Certaines personnes effectuent ces amputations seulement deux ou trois jours après avoir lié le membre à amputer. La peau tout autour du moignon peut se consumer après l'opération: il faudra y appliquer un peu de pommade ou une bande adhésive. Il est superflu d'ajouter que ces interventions requièrent l'anesthésie et la main d'une personne très habile et expérimentée. | |
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| Sujet: Re: ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) Ven Juil 29, 2011 7:27 pm | |
| La maladie est l'état d'altération des organismes vivants déterminé par la réaction de l'organisme aux facteurs qui altèrent l'équilibre physiologique du sujet atteint. Cette altération pathologique détermine la douleur ou du moins un état de malaise. La maladie est un état pathologique actif qui en général, évolue vers la guérison ou vers une aggravation. Le concept de maladie n'inclut donc pas les vices congénitaux ou acquis, les malformations stables, les mutilations, en bref toutes les conditions pathologiques fixes. Les maladies peuvent être aiguës (elles se résolvent soit par la guérison ou par la mort dans un laps de temps relativement bref, en quelques jours ou en quelques semaines) ou chroniques (à décours lent). Le cycle de la maladie commence par la période d'incubation -propre des maladies infectieuses - se poursuit par une période initiale normalement caractérisée par une symptomatologie encore incertaine basée sur des malaises généraux, et rejoint son acmé dans la période aiguë pendant laquelle se développent clairement tous les symptômes du mal, pour conclure avec la mort ou la phase de régression qui mène à la guérison plus ou moins complète. La guérison peut être considérée complète lorsque l'organisme retrouve les conditions de normalité connues avant l'apparition du mal, et par contre est incomplète, lorsqu'après la maladie persiste une débilité chronique de l'organisme ou un état d'incapacité totale ou partielle. Les maladies peuvent être locales ou généralisées, selon que les altérations pathologiques soient limitées à une partie du corps ou bien concernent l'organisme tout entier (une maladie localisée à l'origine peut, dans certains cas, s'étendre à tout l'organisme). Un mauvais état de santé est plus facilement décelable chez les volatiles que chez les autres animaux, étant donné qu'il freine la vivacité et la gaieté qui sont les caractéristiques particulières de la plupart des oiseaux. Chez les animaux de petite taille et par conséquent délicats, il vaut mieux prévenir la maladie que la guérir et la meilleure prévention consiste à se tenir scrupuleusement aux règles d'élevage, en utilisant des cages spacieuses placées dans des locaux appropriés, en préparant des régimes rationnels et équilibrés et en maintenant une propreté scrupuleuse dans l'élevage. L'absence de courants d'air et d'humidité, la protection contre les intempéries et les brusques variations de température, la possibilité donnée aux oiseaux d'effectuer des exercices de vol et des ablutions quotidiennes (pour les espèces, qui sont en majorité, qui apprécient ce système de propreté), constituent avec la lumière, le soleil, l'air non vicié ou pollué, la meilleure prophylaxie pour éloigner les maladies. Il faut éviter également d'abuser des oiseaux en exagérant leur reproduction. Quelles que soient les conditions de l'élevage et les soins prodigués par l'ornithologue, il peut arriver qu'un oiseau tombe malade; dans ce cas, il ne vous restera qu'à donner les soins nécessaires. | |
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| Sujet: Re: ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) Ven Juil 29, 2011 7:27 pm | |
| Abces Ce sont des amas de pus qui se forment dans les cavités d'un tissu externe ou interne, à la suite d'un processus inflammatoire. Les abcès sont peu fréquents chez les oiseaux. Lorsqu'ils se forment, ils sont localisés sur les écailles des pattes sous forme de pustules jaunâtres remplies de pus dense et visqueux. Chez la plupart des espèces, il peut y avoir des abcès plantaires ou callosités septiques (ces abcès ont tendance à toucher les articulations). Etiologie flore pyogène variée. Il faut intervenir aussitôt en incisant l'abcès ou en le coupant avec les précautions nécessaires et en appliquant ensuite sur le tissu de la teinture d'iode et des antibiotiques en poudre.
Acariase de cire et du bec Le terme de gale ou rogne indique une dermatose parasitaire due à certaines espèces d'acariens qui se localisent dans la couche cornéenne de la peau. C'est surtout aux pattes que les oiseaux de cage sont frappés de gale. La gale des pattes ou acariase des pattes, afflige facilement les volatiles des élevages mal tenus. L'action de ces parasites crée peu à peu des croûtes rugueuses grisâtres, alvéolées à l'intérieur. Si elle est négligée, la gale peut s'étendre aux tarses (en provoquant le redressement et l'épaississement des écailles à la suite du remplissement d'une matière gris jaunâtre) puis aux cuisses qui se déplument et se recouvrent de croûtes, pour s'étendre jusqu'à la zone anale et des ailes. Si elle n'est pas traitée, elle peut causer la déformation des pattes et la mort de l'oiseau. Les mêmes parasites ou des parasites du même genre peuvent causer la gale du bec et de la cire. L'infestation, qui frappe surtout les perruches ondulées, se développe à la base du bec et sur la cire et, si elle n'est pas aussitôt combattue, elle s'étend peu à peu jusqu'à la partie supérieure de la tête, à la zone périoculaire et à tout le bec. Sur la zone infestée on note la présence d'une matière blanc-grisâtre ou jaunâtre, granuleuse ou spongieuse formant des petites croûtes pulvérulentes qui peuvent envahir toute la tête. Le bec et la cire présentent des petites alvéoles qui finissent par rendre poreuse cette partie du corps. Si la maladie s'aggrave, le bec peut se tordre et croître de façon anormale, ce qui rend la prise des aliments très difficile pour l'oiseau. Normalement, les oiseaux n'ont pas de prurit. La maladie peut rester en incubation pendant longtemps et se manifester seulement lorsque l'état d'affaiblissement des oiseaux, conséquent à des fatigues ou a une exploitation impropre, en favorise l'apparition. En tous cas, sa diffusion est très longue. Le meilleur système pour prévenir la gale, consiste à soigner la propreté des cages et des locaux. Le traitement peut être pratiqué, soit avec l'application d'une pommade spéciale, soit avec de l'huile de paraffine pure. Après quelques jours d'application, les croûtes éventuelles sont assouplies et peuvent être détachées avec délicatesse. Le traitement qu'il faudra poursuivre jusqu'à guérison complète, doit être accompagné de l'administration d'un composé vitaminé riche surtout en vitamine A, et par une désinfestation énergique de l'élevage qui servira à bloquer une propagation ultérieure de la maladie.
Acariase des pattes Le terme de gale ou rogne indique une dermatose parasitaire due à certaines espèces d'acariens qui se localisent dans la couche cornéenne de la peau. C'est surtout aux pattes que les oiseaux de cage sont frappés de gale. La gale des pattes ou acariase des pattes, afflige facilement les volatiles des élevages mal tenus. L'action de ces parasites crée peu à peu des croûtes rugueuses grisâtres, alvéolées à l'intérieur. Si elle est négligée, la gale peut s'étendre aux tarses (en provoquant le redressement et l'épaississement des écailles à la suite du remplissement d'une matière gris jaunâtre) puis aux cuisses qui se déplument et se recouvrent de croûtes, pour s'étendre jusqu'à la zone anale et des ailes. Si elle n'est pas traitée, elle peut causer la déformation des pattes et la mort de l'oiseau. Les mêmes parasites ou des parasites du même genre peuvent causer la gale du bec et de la cire. L'infestation, qui frappe surtout les perruches ondulées, se développe à la base du bec et sur la cire et, si elle n'est pas aussitôt combattue, elle s'étend peu à peu jusqu'à la partie supérieure de la tête, à la zone périoculaire et à tout le bec. Sur la zone infestée on note la présence d'une matière blanc-grisâtre ou jaunâtre, granuleuse ou spongieuse formant des petites croûtes pulvérulentes qui peuvent envahir toute la tête. Le bec et la cire présentent des petites alvéoles qui finissent par rendre poreuse cette partie du corps. Si la maladie s'aggrave, le bec peut se tordre et croître de façon anormale, ce qui rend la prise des aliments très difficile pour l'oiseau. Normalement, les oiseaux n'ont pas de prurit. La maladie peut rester en incubation pendant longtemps et se manifester seulement lorsque l'état d'affaiblissement des oiseaux, conséquent à des fatigues ou a une exploitation impropre, en favorise l'apparition. En tous cas, sa diffusion est très longue. Le meilleur système pour prévenir la gale, consiste à soigner la propreté des cages et des locaux. Le traitement peut être pratiqué, soit avec l'application d'une pommade spéciale, soit avec de l'huile de paraffine pure. Après quelques jours d'application, les croûtes éventuelles sont assouplies et peuvent être détachées avec délicatesse. Le traitement qu'il faudra poursuivre jusqu'à guérison complète, doit être accompagné de l'administration d'un composé vitaminé riche surtout en vitamine A, et par une désinfestation énergique de l'élevage qui servira à bloquer une propagation ultérieure de la maladie.
Acariase Deplumante Maladie causée par un acarien microscopique qui pénètre dans le tuyau de la plume en la détruisant complètement; les plumes tombées sont roses à la base. En arrachant quelques plumes au bord de la zone déplumée, on peut observer sur celles-ci, dans la zone entre le tuyau et le rachis, des lamelles blanchâtres. Les volatiles souffrent de démangeaisons sur les zones dénudées. On soigne cette maladie en aspergeant ou en badigeonnant un insecticide spécialement conçu pour l'ornithologie et en désinfestant en même temps les cages, les accessoires et les locaux. Les plumes tombées doivent être brûlées. Les oiseaux doivent faire un bain journalier dans de l'eau à laquelle on aura ajouté une cuillère de solution de lysoforme à 5%.
Acariase respiratoire Cette maladie est due à l'action d'acariens microscopiques de diverses espèces qui, semble-t-il, commencent leur existence sur le corps de l'oiseau pour se déplacer ensuite dans l'appareil respiratoire de ce dernier et s'implanter finalement dans les muqueuses de la gorge. Le décours de l'acariase respiratoire peut se prolonger pendant plusieurs années. Durant le premier stade de la maladie, les symptômes ne sont guère évidents et échappent aux personnes non expérimentées, et deviennent plus évidents par la suite; on observe une respiration pénible et sifflante accompagnée de fréquents raclements de gorge, une ouverture du bec synchronisée avec la respiration, une vivacité moindre et le plumage ébouriffé. Les périodes pendant lesquelles les symptômes sont particulièrement évidents peuvent alterner avec des périodes de quasi normalité, même en ce qui concerne la vivacité, mais elles sont caractérisées cependant par une respiration toujours anormale dont le sifflement peut être perçu en approchant l'animal de l'oreille. En général, les éleveurs malhonnêtes profitent de ces périodes de regression des symptômes pour se débarrasser des oiseaux en les vendant à des ornithologues peu expérimentés; ces mauvaises moeurs ont beaucoup contribué à la propagation de cette maladie contagieuse qui est largement diffusée, surtout dans les élevages de canaris. Les sujets qui souffrent de l'acariase respiratoire dépérissent peu à peu et finissent par mourir. Si l'on intervient dès le début en appliquant un traitement approprié, il est encore possible d'obtenir la guérison du sujet alors qu'elle est improbable si l'oiseau est malade depuis longtemps. Etant donné qu'il s'agit d'une maladie contagieuse, il faut isoler aussitôt les sujets atteints et les traiter avec des acaricides spécifiques. des aérosols ou des fumigations, en associant au traitement l'administration d'antibiotiques. Les pulvérisations sur la cage et sur le volatile d'une préparation à base de pyrèthre semblent efficaces. Pour le traitement fumigène, on utilise en général des petites cartes antiparasitaires utilisées en apiculture. Le traitement aérosol ou fumigène doit être appliqué dans la cage-infirmerie ou dans une cage ordinaire enveloppée dans un sachet de plastique transparent, et répété pendant plusieurs jours de suite. Chaque traitement peut durer de dix minutes à une demi-heure et doit être interrompu au moindre signe d'intolérance de la part des animaux qui doivent rester constamment sous contrôle. Il n'est pas exclu qu'un oiseau meure à la suite d'une occlusion trachéale. Tous ces traitements doivent être associés à l'administration d'antibiotiques (voir le chapitre relatif aux dosages) ajoutés à l'eau de boisson ainsi qu'à une cure vitaminée. Les sujets qui ne sont que légèrement affectés par cette maladie peuvent se reproduire régulièrement, mais si les parents élèvent leur progéniture, ils lui transmettront le mal. Les symptômes de l'acariase respiratoire peuvent être facilement confondus avec ceux de l'asthme. Après quelques jours de traitement on doit noter une légère amélioration de la condition des sujets, même si elle n'est que temporaire; en cas contraire il faut supposer qu'il s'agit d'asthme et le soigner comme tel. Les mesures prophylactiques pendant le traitement de l'acariase respiratoire sont constituées par la crémation régulière des fientes et par le nettoyage périodique des cages, des locaux ainsi que de tous les accessoires.
Autre acariase du plumage Parmi les diverses espèces d'acarus qui menacent le plumage des volatiles, nous citerons l'acarus du duvet, l'acarus des barbes et l'acarus de la volaille. Ce dernier est un petit parasite noir que l'on découvre facilement en soufflant sur les plumes du cou de façon à les soulever; sa présence est révélée par le fait que les oiseaux sont agités et passent continuellement leur bec dans les plumes. L'acarus du duvet, ainsi que l'indique son nom, se localise dans le duvet ainsi que dans les barbes, entre le tuyau de la plume et le rachis; il se développe énormement, ce qui permet de le repérer facilement. L'acarus des barbes, minuscule, se niche entre les barbes des pennes, et de préférence celles des pennes rémiges et des pennes rectrices; observant très attentivement à contre-jour une penne, on découvre des points minuscules qui se déplacent très lentement sur cette dernière. Toutes ces formes d'infections à parasites doivent être traitées comme l'acariase déplumante même système de soins, crémation des plumes tombées et nettoyage dans un but prophylactique.
Acarien Minuscules "arachnides" caractérisés par la fusion du céphalothorax avec l'abdomen. De nombreuses espèces, en général suceuses de sang, mènent une vie de parasites et sont porteuses de maladies.
Acarus rouge C'est le parasite le plus répandu chez les oiseaux de cage. Il assaille l'oiseau pendant la nuit et lui suce le sang. Ces acarus - qui en réalité sont d'une couleur grisâtre mais apparaissent rouges parce que leur corps est gonflé du sang sucé aux oiseaux - se réfugient pendant la journée à l'intérieur des barreaux-perchoirs et dans les crevasses des cages et des murs où leur présence est révélée par une série de points minuscules gris et noirâtres; à l'époque de la couvaison on les trouve également dans les matériaux qui remplissent le nid. Une fois que l'on a constaté leur présence, il faut agir de façon énergique pour éviter le dépérissement ou pire encore la mort des oiseaux à la suite de prélèvements de sang réitérés (qui sont très dangereux pour les oisillons), étant donné que ces parasites se multiplient très rapidement. En illuminant les oiseaux dans l'obscurité à l'improviste, on aperçoit les acarus, semblables à des petits points rouges, qui courent sur les plumes et disparaissent à l'intérieur du plumage (il est plus facile de les repérer sur des sujets au plumage clair). En secouant les barreaux-perchoirs creux, on élimine facilement les acarus qui s'y sont réfugiés. Il est conseillé de répéter l'opération pendant trois jours et de brûler ou nettoyer soigneusement les perchoirs. En même temps il faudra effectuer une désinfestation énergique grâce à des insecticides spécifiques que l'on pulvérisera même sur les oiseaux. On nettoiera également l'intérieur des ressorts des portes des cages et le moindre recoin qui puisse servir de nid au parasite. Si les perchoirs ne sont pas creux, on peut constater facilement la présence des parasites en posant sur le fond de la cage. pendant la nuit, un morceau d'étoffe blanche, de manière à ce que celle-ci présente de nombreux plis; le lendemain on y trouvera une multitude de parasites. On fera également en sorte que les oiseaux puissent se baigner journellement dans de l'eau à laquelle on aura ajouté une cuillère de solution de lysoforme à 5%. Dès que les poux rouges auront disparu, on nettoiera les accessoires et les cages avec du pétrole et on obstruera les crevasses éventuelles avec du plâtre ou du stuc, de façon à détruire tous les oeufs des parasites qui auront échappés à la désinfestation. De même, on brûlera les perchoirs creux que l'on remplacera.
Adenome chromophobe hypophysere C'est une maladie plutôt fréquente chez les perruches ondulées. Les symptômes de cette affection contagieuse sont la polydipsie, la polyurie et la somnolence. Les sujets atteints, généralement obèses, ont une soif ardente et consomment pendant une journée une quantité de liquide dix fois supérieure à la normale. Cette maladie a souvent des répercussions néfastes sur le système oculaire et est cause d'exophtalmie et d'autres malaises graves qui peuvent conduire à la cécité complète. On peut observer également des convulsions et un manque de coordination du mouvement déambulatoire. Il existe des possibilités de traitement très efficaces.
Affection du sac aerien Cette inflammation peut toucher un ou plusieurs sacs aériens ou les séreuses du foie ou du péricarde. Due à l'action d'un microbe, cette maladie peut être unilatérale ou bilatérale et s'accompagne en principe d'affections qui concernent l'ensemble de l'appareil respiratoire. Parfois, la maladie se borne à un simple épaississement des parois du sac aérien; dans d'autres cas, on peut noter la présence d'un caséum plus ou moins dense et formé de feuilles. Il s'agit d'une affection banale dont le traitement ressemble à celui des autres affections respiratoires connues.
Affection typhoide des canaris Il s'agit d'une forme de septicémie aiguë qui attaque les canaris ainsi que d'autres petites espèces d'oiseaux comme les pinsons, les moineaux, etc. C'est une maladie peu répandue dont l'étiologie est incertaine. Les oiseaux atteints d'affection typhoïde réagissent à la maladie en ébouriffant le plumage, en devenant léthargiques et somnolents; leur respiration est accélérée, tandis qu'ils ont tendance à moins manger et à boire plus que d'habitude. Les fientes sont aqueuses. Le deuxième jour, l'animal semble plus affaibli, il cesse de se nourrir et boit très peu. Ses défécations sont plus espacées et les fientes sont blanches, d'apparence calcaire. L'oiseau peut tomber de son perchoir et mourir, ou bien il agonise quelque temps sur le fond de la cage; en tout cas, le décès advient au maximum quarante-huit heures après l'apparition des symptômes. Il s'agit d'une maladie contagieuse que seule l'autopsie permet d'identifier avec certitude. Le foie des sujets décédés est environ cinq fois le volume du foie normal et présente des bandes jaunâtres de dégénération grasse. Les intestins sont également enflammés et présentent à l'examen des pointes d'hémorragie dans les tissus profonds du duodénum. Les reins également peuvent être grossis et sont plus clairs que la normale. Les essais de traitement, par ailleurs désespérés, peuvent être tentés uniquement lors de l'apparition des premiers symptômes; ils sont basés sur l'administration de perborate de sodium à la dose d'une cuillère à café par litre d'eau. Ce traitement peut parfois arrêter le cours de l'infection. On peut obtenir le même résultat en ajoutant à l'eau de boisson du permanganate de calcium ou du chlorate de potassium à la dose de vingt gouttes de solution saturée pour chaque volume de cent grammes d'eau. Il ne faut pas oublier que ces substances de traitement ont un pouvoir oxydant élevé et par conséquent, administrées en doses excessives, elles peuvent causer un empoisonnement du sang.
Affection des vesseau sanguin Les vaisseaux sanguins peuvent se rompre pour diverses causes: à la suite d'une blessure produite par les griffes d'un chat, par une épine, une piqûre, etc. L'entaille de la veine peut causer une hémorragie interne qui entraîne rapidement la mort de l'oiseau. Une cicatrisation spontanée n'est possible que si la lésion est très superficielle, et seulement dans ce cas, si l'oiseau est en vie douze heures après l'accident, on pourra lui administrer de la tétracycline par voie orale de façon à pallier l'infection. Des hémorragies importantes, mortelles, concernant de gros vaisseaux peuvent se vérifier au niveau du foie en cas d'hépatomégalie et avec la rupture de l'oreillette en cas d'entérite septicémique ou de coccidiose. L'apoplexie, dont nous parlerons par la suite, est due également à une hémorragie cérébrale. L'artériosclérose est un durcissement des artères et s'accompagne de troubles nerveux et d'un risque de rupture des vaisseaux. Elle a été observée chez les perroquets et parfois chez des volatiles très âgés d'autres familles. Les symptômes sont: l'instabilité, des signes de malaise suivis parfois du décès imprévu. Cette maladie n'est pratiquement pas curable.
Alopecie La chute des plumes en dehors de la saison de la mue est appelée déplumation ou mue partielle. Le volatile perd en continuation des petites quantités de plumes qui se reforment au fur et à mesure. Comme conséquence de cette chute des plumes hors saison on peut observer des zones cutanées dénudées, surtout sur le col, la partie postérieure de la tête et des épaules, et dans ce cas, elle est appelée "alopécie" ou "pelade". La mue partielle, même lorsqu'elle ne présente pas de zones cutanées déplumées, se remarque facilement chez les volatiles qui muent à des périodes fixes, mais elle est moins évidente chez certaines espèces comme les perruches ondulées qui ne changent pas intégralement de plumage à une époque déterminée. De toute façon, après un certain temps, l'éleveur est capable de se rendre compte si la mue de ses oiseaux est naturelle ou non. Une perte anormale de plumes, qu'elle soit due à une mue particulièrement longue ou qu'elle détermine la formation de zones dénudées, peut être déterminée par de multiples causes: une mauvaise alimentation (à base d'aliments peu variés, moisis ou trop gras) avec des carences alimentaires en vitamines entraînant un état d'affaiblissement physique, des carences en acides aminés sulfurés, des refroidissements causés par des locaux impropres (trop humides ou trop secs ou trop chauds ou peu aérés), par des courants d'air forts, par de fréquents changements de locaux aux températures très différentes; des infestations de parasites, des disfonctions hormonales causées surtout par un prolongement excessif de la journée avec des moyens d'illumination artificiels ou par le dérangement réitéré des oiseaux aux heures nocturnes, le croisement de sujets aux caractères récessifs, le manque de soleil. On notera que des accouplements consanguins répétés et entre des sujets
Anasarque En pathologie, on appelle anasarque un état oedémateux diffus avec amas de liquide dans le tissu sous-cutané ou même avec versements dans les cavités séreuses du thorax et de l'abdomen (plèvre et péritoine). Elle peut se produire au cours des néphrites et dans les états d'insuffisance cardiaque. L'anasarque se combat en soignant d'abord la maladie déterminante. Pour la thérapie des tuméfactions, se reporter au chapitre oedème.
Anémie Cette maladie est caractérisée par l'appauvrissement du sang. Les causes de l'anémie sont essentiellement dues au milieu d'élevage froid, peu lumineux, à la nourriture insuffisante ou à la présence d'acariens qui saignent les oiseaux à blanc. Dans ce cas il suffit de détruire les parasites avec des produits spécifiques; pour le reste, il faudra placer les oiseaux dans des locaux spacieux, chauds et lumineux et leur administrer un reconstituant antianémique spécifique ou ajouter à l'eau de boisson quelques gouttes d'une préparation à base de vitamine B2 et de nitrate de fer. On peut également administrer en association au reconstituant du sulfate de fer dilué dans l'eau de boisson. Les aliments qui permettent en outre de combattre l'anémie sont: les petits pois frais, les épinards, une pâtée à base de jaune d'oeuf dur et de carottes râpées, des petites portions de cervelle crue ou bouillie. Aux volatiles insectivores il faut administrer chaque jour des insectes, des petits vers, des oeufs de fourmis, des fragments de viande crue maigre, etc. Nous rappelons que l'anémie peut se vérifier également à la suite de maladies infectieuses virales. Les volatiles affectés d'anémie se distinguent par leur plumage ébouriffé, leur bec et leurs pattes décolorés et leur manque de vivacité. A part l'alimentation appropriée et l'apport de vitamines et de minéraux, il est indispensable que le volatile séjourne longuement à la lumière naturelle si l'on veut vraiment obtenir une guérison complète.
Ankylose Réduction partielle ou totale des mouvements d'une articulation. S'il ne s'agit pas d'une anomalie congénitale, la cause la plus courante de l'ankylose chez les oiseaux d'élevage est l'arthrite.
Apoplexie Il s'agit de l'arrêt soudain des fonctions cérébrales, avec perte de conscience, de sensibilité, de mobilité, ou même la mort instantanée (coup apoplectique). L'apoplexie est due en général à une hémorragie cérébrale à la suite d'un épanchement sanguin au niveau du cerveau ou de la moelle épinière et frappe en particulier les oiseaux en proie à une grande frayeur. L'oiseau a des mouvements convulsifs et tombe au sol partiellement paralysé avec les jambes tendues et écartées; si l'oiseau ne meurt pas aussitôt, cet état peut se vérifier encore pendant deux jours pendant lesquels survient la paralysie totale et à la fin, le décès inévitable. Il faut donc éviter tout ce qui peut effrayer fortement les oiseaux.
Apsit On appelle ainsi dans le langage courant une maladie qui frappe les canaris d'élevage, en particulier ceux des pays de l'Europe septentrionale. Elle se présente avec les mêmes symptômes de l'acariase respiratoire dont nous avons déjà parlé, avec en plus une rougeur de la peau du ventre. La mort de l'animal advient presque toujours deux ou trois jours après. Certains pensent que le microbe qui génère la maladie est apporté par les moustiques et est favorisé par la chaleur, mais en réalité on ne sait rien de précis, ni sur les causes du mal, ni sur la possibilité de le soigner efficacement. Etant donné qu'il s'agit d'une maladie contagieuse, dès son apparition, il faudra isoler les sujets atteints. Il ne sera pas non plus superflu d'effectuer une désinfection prophylactique des locaux.
Arteriosclerose Les vaisseaux sanguins peuvent se rompre pour diverses causes: à la suite d'une blessure produite par les griffes d'un chat, par une épine, une piqûre, etc. L'entaille de la veine peut causer une hémorragie interne qui entraîne rapidement la mort de l'oiseau. Une cicatrisation spontanée n'est possible que si la lésion est très superficielle, et seulement dans ce cas, si l'oiseau est en vie douze heures après l'accident, on pourra lui administrer de la tétracycline par voie orale de façon à pallier l'infection. Des hémorragies importantes, mortelles, concernant de gros vaisseaux peuvent se vérifier au niveau du foie en cas d'hépatomégalie et avec la rupture de l'oreillette en cas d'entérite septicémique ou de coccidiose. L'apoplexie, dont nous parlerons par la suite, est due également à une hémorragie cérébrale. L'artériosclérose est un durcissement des artères et s'accompagne de troubles nerveux et d'un risque de rupture des vaisseaux. Elle a été observée chez les perroquets et parfois chez des volatiles très âgés d'autres familles. Les symptômes sont: l'instabilité, des signes de malaise suivis parfois du décès imprévu. Cette maladie n'est pratiquement pas curable.
Arthrite C'est l'inflammation des articulations. Les pattes et les jointures des ailes sont gonflées, durcies et enflammées; elles sont douloureuses au toucher. Le malade se meut avec difficulté. L'arthrite peut être aiguë ou chronique et peut être déterminée par des germes pathogènes spécifiques ou non. Etiologie: traumatismes, septicémie, foyer infectieux ou ulcération en proximité de l'articulation. Parmi les germes pathogènes on citera: les microcoques, les stafilocoques, les colibacilloses, etc. Un foyer arthritique peut donner origine à une septicémie souvent mortelle. L'arthrite peut apparaître à la suite de la permanence des oiseaux dans un milieu froid et humide, ce à quoi il faudra naturellement porter remède, à cause d'un traumatisme, ou bien à cause de microbes pathogènes spécifiques. Elle peut être aussi la conséquence de formes rhumatismales ou infectieuses ou d'altérations du métabolisme. L'arthrite n'est pas facilement guérissable, surtout dans sa forme chronique. Il faut frictionner légèrement les parties gonflées et douloureuses avec une onction non toxique à action révulsive (l'onction de storax composée de storax, d'alcool et d'huile d'olive), ou bien appliquer des cataplasmes tièdes ou faire des badigeonnages à base d'alcool dans lequel on aura laissé tremper pendant trois jours des poivrons rouges piquants (5 petits poivrons par décilitre d'alcool). On peut administrer par voie orale une décoction obtenue en faisant bouillir pendant une vingtaine de minutes dans 1 litre d'eau 20 g de feuilles d'artichauts, ou bien une décoction obtenue en bouillant pendant sept minutes 30 g de feuilles de frêne dans 1 litre d'eau. Pour les cas plus graves, on administrera des antibiotiques et des sulfamides ajoutés à l'eau de boisson. Des cerises, des tomates fraîches et mûres, et de l'urotropine seront très utiles.
Ascaridiose C'est une maladie déterminée par la présence de vers dans l'organisme animal, en général dans l'appareil respiratoire et surtout dans l'appareil digestif. Les helminthiases sont provoquées par l'ingestion de larves ou d'oeufs de vers qui se développent ensuite à l'intérieur de l'organisme. Les possibilités qu'une helminthiase se développe chez les oiseaux de cage sont minimes, et elles ne sont pas fréquentes non plus chez les volatiles de basse-cour qui vivent dans de grands enclos. Elles sont par contre fréquentes dans les élevages, surtout les élevages de poulets, où les animaux vivent très nombreux dans un espace réduit. La possibilité de contracter des infestations de vers sont également plus grandes chez les volatiles qui peuvent gratter dans des terrains humides. L'état pathogène des helminthiases est déterminé par: 1) une action mécanique aux dépens des muqueuses internes où peuvent se vérifier des ulcérations des hémorragies, des perforations et même des obstructions causées par l'amas des vers; 2) une action toxique provoquée par la circulation de toxines qui ont été libérées avec le métabolisme des parasites; 3) une action d'appauvrissement de l'organisme déterminée par la soustraction directe de nombreuses substances qui passent a travers le canal digestif. La constatation de l'apparition d'une helminthiase ne présente pas de difficultés: si dans certains cas la présence des vers peut être déterminée par le simple examen visuel de l'intérieur de la cavité orale, ou des excréments, l'examen du matériel fécal au microscope met toujours en évidence la présence des larves ou des oeufs de ces parasites. Dans le cas de sujets morts, la plupart des fois les parasites sont présents lorsqu'on coupe l'intestin, cet examen pouvant être visuel pour les volatiles de grande taille comme les poulets, ou fait à l'aide du microscope pour les plus petits. Les symptômes des helminthiases sont: respiration avec le bec ouvert, toux et expectoration (dans le cas d'helminthiases de l'appareil respiratoire), entérite catarrhale ou hémorragique, tandis que l'affaiblissement et l'anémie sont la conséquence de l'action d'appauvrissement des vers. L'action toxique des parasites peut porter a des troubles de caractère nerveux, comme les tremblements, l'incoordination des mouvements, la paralysie articulaire, la cécité, etc. Nous traiterons maintenant les principales helminthiases. Les ascaridioses sont déterminées par des vers ronds de la classe des nématodes; grand nombre de ces vers n'ont pas besoin d'un hôte intermédiaire, étant donné que l'infestation d'un hôte définitif à l'autre advient facilement et avec rapidité. Les espèces les plus courantes de ces vers infestent surtout les volatiles de basse-cour comme les poulets, les pintades, les faisans, les anatidés, les pigeons et, plus rarement, les oiseaux d'agrément (parmi ces derniers, les plus sujets sont les perroquets). Les ascaridiens se localisent dans l'appareil intestinal et leurs oeufs, qui sont éliminés avec les excréments des animaux parasités, conservent pendant longtemps dans le terrain leur capacité germinative. Les capillarioses sont déterminées par des vers filiformes appartenant eux aussi à la classe des nématodes et qui peuvent avoir un hôte intermédiaire (en général le lombric) ou bien qui se transmettent d'un animal à l'autre sans aucun hôte intermédiaire. Ces vers. qui ont en général une longueur de quelques millimètres ou d'un centimètre au maximum, sont très difficiles à voir à l'oeil nu et infestent non seulement les volatiles de basse-cour et les colombes mais aussi les oiseaux d'agrément comme les perroquets, les canaris et d'autres espèces exotiques ou de nos contrées. Les espèces les plus courantes de ces vers se localisent dans l'oesophage, dans 1e jabot et dans l'intestin grêle. Dans le premier cas les oiseaux malades accusent des difficultés ou même une impossibilité à déglutir ainsi qu'un affaiblissement général, des symptômes de parésie aux ailes et un amaigrissement progressif qui se conclut par la mort de l'animal infesté au bout d'une semaine environ. Dans le cas de l'infestation intestinale, l'état de faiblesse générale et d'inappétence s'accompagne d'une soif intense et d'une diarrhée importante au caractère catarrhal et hémorragique; le décès peut survenir en moins d'une semaine ou même après un mois. Diverses espèces de vers en forme de ruban peuvent infester les oiseaux. La taeniasis est une infestation de vers plats du genre taenia. On distingue de nombreuses espèces de ténias, appelés également vers solitaires, qui au stade adulte parasitent l'homme et les animaux en se fixant aux parois de l'intestin avec les crochets et les ventouses dont est munie la partie antérieure de leur corps (appelée scolex), partie suivie d'un morceau non segmenté suivi à son tour d'une série d'anneaux ou "proglottis"; lorsque les organes sexuels sont arrivés à maturité, ces anneaux se détachent et sortent de l'anus de l'animal infesté. Les oeufs de ces vers sont avalés par de petits animaux (insectes, gastéropodes, crustacés, etc.) qui sont les hôtes intermédiaires dans le processus de reproduction des ténias. Les oeufs contiennent une larve appelée "oncosphère". Dans le premier stade du développement de l'embryon des ténias, elle est entourée d'une membrane appelée "embryophore"; les sucs digestifs de l'hôte intermédiaire dissolvent la coquille de l'oeuf du ténia et libèrent la larve qui, à travers l'épithélium intestinal et en empruntant la voie sanguine ou lymphatique, va se loger dans les muscles ou dans les organes internes (foie, péritoine, etc.)où elle s'établit (elle prend alors le nom de cysticerque) en formant une vésicule remplie d'un liquide dont la membrane germinative donnera origine au futur scolex. Les oiseaux et les autres animaux supérieurs, qui deviennent les hôtes définitifs du ténia, contractent l'infestation en avalant les chairs des hôtes intermédiaires (coléoptères, fourmis, lombrics, moches, escargots, petits crustacés, etc.) qui contiennent le cysticerque qui se développera ensuite dans l'intestin de l'hôte définitif en se transformant en ténia adulte capable de produire des oeufs et de donner le départ à un nouveau cycle reproductif. La taeniasis est assez fréquente, aussi bien chez les oiseaux sauvages que domestiques; parmi ces derniers, ce sont surtout les volatiles de basse-cour qui sont infestés, mais ces infestations s'observent aussi chez les petits oiseaux de cage. On distingue diverses espèces de ténias dont la longueur varie d'un demi-centimètre à plus de vingt-cinq centimètres et qui infestent diverses espèces de volatiles. Lorsque l'infestation est à ses débuts, les oiseaux parasités ne donnent souvent aucun signe de malaise, mais avec la diffusion de la maladie, lorsque plusieurs ténias logent dans l'intestin de l'oiseau, divers symptômes se manifestent: réduction de la vivacité, plumage ébouriffé, suspension du chant pour les espèces chanteuses, soif ardente, somnolence, plumage opaque. Les oiseaux maigrissent tout en conservant un bon appétit ou en mangeant plus que d'habitude; ils émettent des excréments diarrhéiques comportant des mucosités jaunâtres souvent striées de sang; avec la progression de la maladie, l'action toxique exercée par les ténias peut produire d'autres symptômes capables d'induire en erreur quant au diagnostic, comme par exemple: attaques épileptiques, paralysies localisées, tremblements. anémie, mouvements non coordonnés, cécité d'un ou des deux yeux. Si l'infestation n'est pas combattue, le nombre élevé de parasites peut provoquer une occlusion intestinale et les oiseaux qui perdent le stimulus de la nutrition, meurent dans un état cachexique Le diagnostic réel de la taeniasis ne présente pas de difficultés puisqu'il suffit d'examiner les excréments au microscope pour relever l'éventuelle présence des oeufs et des segments des parasites. Les lésions produites par les crochets de ces vers aux muqueuses intestinales peuvent provoquer une entérite catarrhale et. dans certains cas, des ulcérations provoquant des perforations intestinales suivies de péritonite, sans compter que les lésions produites par les crochets peuvent faciliter l'apparition d'infections bactériennes. On peut comprendre facilement que la taeniasis doit être combattue promptement dès son apparition. La syngamose, une autre forme particulière d'helminthiase, est une infestation due au "ver rouge( ou "ver fourchu", un nématode du genre syngamus qui comprend des espèces qui parasitent les oiseaux se logeant dans la trachée et dans les bronches (on appelle la syngamose également helminthiase trachéale). Les syngamus (du grec = ensemble, noces) sont ainsi dénommés parce que le mâle vit constamment fixé au corps de la femelle. L'accouplement permanent entre mâle et femelle, cette dernière étant beaucoup plus grande. donne un aspect fourchu à ces vers, en forme de Y. L'espèce type est le syngamus trachea, ou syngamus trachealis, qui n'atteint pas deux centimètres de longueur. La syngamose frappe surtout les gallinacés, et parmi les oiseaux sauvages, ce sont surtout les phasianidés qui sont particulièrement réceptifs à l'infestation. Les oiseaux jeunes sont plus sensibles que les adultes à l'action de cet agent pathogène localisé dans la trachée et dans les bronches. Les volatiles infestés apparaissent abattus, ils toussent, et avec la progression de la maladie, leur état de prostration s'accentue et s'accompagne de symptômes de suffocation qui, en s'aggravant, provoquent la mort du sujet par asphyxie à la suite de l'obstruction des voies respiratoires causée par la multiplication des vers. Les oiseaux s'infestent en mangeant des escargots et surtout les lombrics qui sont les principaux porteurs de ces vers. Il est bien évident que la prophylaxie contre la syngamose consiste à éviter que les oiseaux mangent des lombrics et des escargots. La mort des sujets frappés d'helminthiase peut être évitée en intervenant aussitôt avec un traitement efficace. Les remèdes aptes à éliminer les vers parasites de l'appareil respiratoire et digestif sont les vermifuges; il existe dans le commerce des vermifuges spéciaux pour le domaine vétérinaire et avicole que l'on utilisera selon la posologie spécifique. Certaines substances végétales comme la sarriette, l'huile de ricin, l'ail et l'oignon ont une action plus ou moins légèrement vermifuge contre toutes les formes d'helminthiases. Les ascaridioses peuvent être combattues efficacement avec la phénotiazine que l'on administrera à la dose de 5 cg pour cent grammes de poids vif de l'animal soigné. Le traitement naturel de l'ascaridiose, pratiqué surtout sur les poulets, est basé sur l'administration d'ail pilé et mélangé à de l'huile d'olive à la dose d'une cuillère à café par volatile de la taille d'un poulet, ceci deux fois par semaine pendant un mois. Pour le traitement de la taeniasis et de la capillariose, à part les produits spécifiques du commerce, on peut utiliser une solution aqueuse à un pour mille de sulfate de cuivre qui remplacera l'eau de boisson pendant deux semaines environ. Ceci, pour les petits oiseaux d'agrément. Pour les oiseaux de basse-cour, la solution aqueuse de sulfate de cuivre peut être à 20%, (20 g dans un litre d'eau); on administrera trois ou quatre cuillères pour chaque volatile de la taille d'une poule pendant cinq ou six jours de suite. Certains auteurs conseillent également une solution de bromhydrate d'arécoline a 0,5% à administrer en raison de 1 cc par kilo de poids vif de 1'animal; ce remède ne devra être utilisé que pour les animaux de basse-cour, car étant donné que son administration doit être précédée d'un jeûne (de douze heures pour les sujets jeunes et de vingt-quatre heures pour les adultes), elle ne peut donc être imposée aux petits oiseaux. Les volatiles infestés de syngamose guérissent bien s'ils sont soumis promptement à un traitement adéquat basé sur des vermifuges spéciaux ou bien sur l'inhalation de tartrate antimonial de baryum qui est la thérapie la plus courante pour ces helminthiases. Les malades doivent être placés dans une cage enveloppée dans un sac en plastique transparent et soumis à des vaporisations de poudre fine de tartrate antimonial de baryum; cette poudre reste suspendue dans l'air pendant un certain temps et est respirée par les volatiles. Si nécessaire, on répétera le traitement. Pour le traitement des diverses formes d'helminthiase, on pourra utiliser la pipérazine à la dose de 3 cg pour cent grammes de poids de l'animal traité, en l'administrant pendant trois, quatre ou cinq jours de suite et en répétant le traitement une seconde fois à une semaine de distance. Pour bloquer l'apparition des helminthiases en général, il est conseillé de maintenir l'eau de boisson bien propre et d'y ajouter un peu de sulfate de fer. Le traitement de chaque helminthiase doit être accompagné d'un nettoyage soigneux, de la crémation journalière des excréments et de la désinfestation des cages, des accessoires, des locaux et des enclos. Dans le cas des volatiles de basse-cour. il est opportun de retourner profondément le terrain qu'ils grattent et de l'asperger de chaux en poudre. L'isolement des sujets frappés d'helminthiase permet de réduire ou même éliminer les possibilités de contagion. Le dosage et l'emploi des vermifuges doit être effectué très attentivement car il s'agit souvent de substances qui possèdent une certaine toxicité et auxquelles il faut faire attention, surtout lorsqu'elles sont administrées à des volatiles de petite taille. La stricte observation des normes hygiéniques et l'habitude de pratiquer des désinfestations périodiques, dans le but d'éliminer la présence des invertébrés éventuellement porteurs de vers, constituent la meilleure prophylaxie contre le danger des helminthiases. Nous concluerons nos propos en parlant de l'helminthiase oculaire. L'oeil des oiseaux peut être infesté par de minuscules vers ronds: de nombreuses espèces de ces vers ont été repérées dans les yeux des oiseaux sauvages mais, normalement, une seule espèce, l'oxyspirura mansoni parasite les volatiles domestiques. Il s'agit d'un vers très fin, blanchâtre qui dépasse à peine un centimètre de longueur et qui est difficilement visible à l'oeil nu. Dans certains cas, ce petit vers ne cause aucun inconvénient à l'oiseau parasité, dans d'autres cas, il peut déterminer la destruction de l'oeil. L'oiseau malade s'efforce constamment de se frotter l'oeil qui s'enflamme et secrète d'abord un liquide aqueux, et par la suite, lorsque les tissus qui entourent l'oeil sont concernés par le processus inflammatoire, un exsudat blanc et dense. Si l'on n'intervient pas aussitôt, l'oeil est frappé de cécité. Le traitement de l'helminthiase oculaire ne présente pas de difficultés : on peut laver l'oeil avec une forte solution de perborate de sodium, ou bien avec une solution saturée de borax ou de bicarbonate de sodium ou enfin avec une solution de créoline à 2%. Si l'on préfère utiliser une pommade, on peut utiliser de l'oxyde jaune de mercure à 2%. L'introduction d'une goutte d'huile d'olive dans l'oeil malade est également efficace. En effet, n'importe quel type d'huile ou de graisse est mortel pour de nombreux vers car ceux-ci obturent les ouvertures à travers lesquelles ils respirent. Certains vers ne respirent pas et dans ce cas, la goutte d'huile ne les tue pas, mais en général cela suffit à les expulser hors de l'oeil.
Aspergillose C'est une maladie parasitaire due à des champignons saprophytes: généralement l'aspergillus fumigatus, moins fréquemment l'aspergillus flavus et l'aspergillus nidulans. C'est souvent l'ingestion de graines contaminées par les spores des champignons (en général il s'agit de semences moisies) qui détermine l'apparition de la maladie qui attaque surtout les mammifères, les oiseaux de basse-cour et les gros volatiles des jardins zoologiques; on a observé également des cas d'aspergillose chez les oiseaux de cage. La maladie peut faire son apparition à n'importe quel moment après l'ingestion de l'aliment contaminé, mais en général chez les petits oiseaux de cage, elle apparaît après quelques heures. Presque toutes les espèces d'oiseaux, de tous les âges, sont potentiellement susceptibles de contracter l'aspergillose, mais celle-ci frappe surtout les oisillons pendant les deux premières semaines de vie; par la suite, les oiseaux acquièrent une résistance qui augmente avec le temps. Les premiers symptômes du mal sont l'émission de catarrhe par les narines et une respiration oppressée auxquels s'ajoutent par la suite des râlements, des accès de toux, un état fébrile, de l'inappétence, une soif ardente et enfin, des fèces diarrhéiques de couleur jaune- verdâtre. L'oiseau reste sur le fond de sa cage, dort pendant la journée et peut même tenir la tête pendante entre les pattes. L'évolution de la maladie est plus ou moins longue, mais elle s'achève presque inévitablement avec la mort. Le diagnostique certain de la maladie ne peut se faire qu'avec des examens de laboratoire qui permettent de déterminer au microscope les spores, les conidies et le mycelium fongique des nodules qui ressemblent à ceux de la tuberculose et qui parfois se liquéfient à l'intérieur en assumant l'aspect d'abcès; on observe des lésions internes de la trachée, la présence de plaques, de fausses membranes blanc-jaunâtre rugueuses qui peuvent se joindre et recouvrir graduellement les parois internes des sacs aériens qui perdent leur élasticité. On a signalé des cas d'aspergillose localisée dans les sacs aériens qui n'étaient pas caractérisés par les symptômes habituels mais seulement par un amaigrissement progressif du volatile avant son décès. Etant donné qu'il s'agit d'une maladie contagieuse, il faudra empêcher sa propagation en isolant les sujets malades et en effectuant un nettoyage énergique des cages et des locaux. Il faudra brûler journellement les fientes des malades ainsi que le corps des sujets décédés. Cette maladie étant très difficile à guérir, il vaut mieux la prévenir, et dans ce but, on placera les oiseaux dans un milieu aéré et ensoleillé, en évitant l'accumulation dans les mangeoires de substances organiques humides et en triant les semences moisies. Il faut souligner à cet égard que les semences ne peuvent être récupérées même en les bouillant puisqu'il a été constaté que les spores de ces champignons résistent même aux traitements de plusieurs heures en autoclave à plus de cent degrés de température. Cette maladie retenue incurable il y a peu de temps encore, peut se traiter avec du iodure de potassium; on ajoute une goutte d'une solution saturée de iodure de potassium à 30 ml d'eau de boisson que l'on administre pendant deux jours en augmentant ensuite la dose d'une à deux gouttes et demie et en poursuivant le traitement pendant deux semaines. Après une semaine de suspension on répète la cure pour trois semaines. Le traitement peut être prolongé pendant trois mois en observant toujours une semaine de suspension après trois semaines de traitement. Les ordonnances doivent être appliquées très soigneusement, car en cas contraire, le iodure de potassium peut provoquer le décès du volatile qui est déjà très éprouvé par la maladie.
Asphyxie Arrêt de la respiration causé par l'aspiration de substances nocives gazeuses, par l'étranglement ou par la submersion. Tandis que chez les oiseaux aquatiques la capacité de prolonger la phase d'apnée (intervalle de la fonction respiratoire entre l'inspiration et l'expiration) est plutôt développée, cette faculté est presque inexistante chez la plupart des autres volatiles qui périssent à la suite d'une brève immersion: d'où la nécessité de ne jamais placer dans la volière des récipients où l'eau atteint une profondeur supérieure à la moitié de la taille de l'espèce la plus petite vivant dans la cage. Des symptômes d'asphyxie peuvent être observés chez les oiseaux qui subissent des traitements fumigènes ou des aérosols; durant ces traitements, ainsi que nous l'avons spécifié à propos de l'acariase respiratoire, il faut exercer une surveillance continue sur les oiseaux, de façon à suspendre le traitement au moindre signe de difficulté de respiration.
Asthme Troubles de la respiration, difficulté à respirer pendant certaines maladies. Cette maladie est moins courante chez les oiseaux qu'on ne le pense; il s'agit en général d'une affection à évolution chronique caractérisée par des difficultés respiratoires accompagnées d'accès de dyspnée parfois intenses, au point de provoquer la mort par asphyxie. Certaines espèces, en particulier les races sélectionnées en captivité, sont particulièrement sujettes aux attaques d'asthme; en d'autres cas, il s'agit de déséquilibres neurovégétatifs et endocriniens liés à des situations particulières comme celles de la mue et la période du cycle reproductif. L'apparition de l'asthme peut être déterminée par des conditions de milieu impropres (humidité, écarts de température, refroidissements, etc.), par des réactions allergiques, des causes chimiques, bactériques ou mycotiques ou par la présence de parasites dans les voies respiratoires. L'asthme est une complication fréquente des maladies respiratoires. Une alimentation impropre ou l'eau de boisson polluée peuvent également prédisposer à la maladie. La maladie évolue par degrés avec des accès asthmatiques plus ou moins rapprochés. Dans le premier stade, la respiration est normale au repos, mais un bref vol rend la respiration du malade dyspnéique; par la suite, la respiration devient spontanément dyspnéique pendant certains moments de la journée, sans que le malade effectue des efforts particuliers. Le sujet atteint par une attaque d'asthme reste immobile, sa respiration est sibilante et malaisée et est accompagnée par l'ouverture rythmique du bec. En général, le plumage est plus ou moins ébouriffé et parfois il y a émission de glaire, tandis que dans les cas les plus graves, il y a perte de connaissance et même décès. Quand les symptômes asthmatiques sont légers et négligeables, on peut tenter de les soigner en administrant journellement une décoction obtenue en faisant bouillir pendant cinq minutes dans un quart de litre 3g de feuilles d'eucalyptus, 6g de basilic, l0g de persil, 15g de sauge. On obtient une autre décoction curative en faisant bouillir 6g de feuilles de céleri pendant cinq minutes dans un quart de litre d'eau en ajoutant ensuite un décilitre de lait frais. On peut associer à cette thérapie un traitement fumigène avec des feuilles d'eucalyptus. On ajoutera de l'urotropine à l'eau de boisson. Des traitements à base d'antibiotiques aérosols sont à conseiller de façon à prévenir d'éventuelles complications de l'appareil respiratoire. Si la phytothérapie ne donne aucun résultat, on pratiquera l'administration d'antihistaminiques. On obtient en général une nette amélioration avec des stéroïdes; à cet effet, il faut dissoudre 5 mg de prednisolone dans l'eau de boisson. Pendant une crise asthmatique, on peut avoir recours à l'adrénaline en administrant avec un compte-gouttes une ou deux gouttes d'adrénaline en solution à 1 pour dix-mille dans le bec du malade ou bien de la teinture de lobélie diluée dans un peu d'eau. Durant chaque traitement de l'asthme, il faudra placer les malades dans des locaux propres, aérés et ensoleillés dont la température ne descendra jamais en-dessous des niveaux optimales pour l'espèce en question. L'administration d'un reconstituant tonique vitaminé sera également très utile. Comme nous l'avons déjà dit, l'asthme véritable s'observe rarement chez les oiseaux. On appelle souvent asthme, un essoufflement qui peut être le symptôme de diverses maladies et qui n'a rien à voir avec l'asthme. Par exemple, ce symptôme peut être déterminé par la contraction de tissus cicatrisés après une attaque diphtérique sous forme bronchitique, ou être un des symptômes de l'aspergillose. Des infections à streptocoques ou à staphylocoques aux sinus nasaux, un état d'avitaminose, ou un simple rhume peuvent donner lieu à des symptômes asthmatiques. L'asthme peut être confondu avec l'acariase respiratoire qui est néanmoins accompagnée de raclements de gorge. Les difficultés majeures consistent à déterminer les causes de la respiration asthmatique de façon à pouvoir choisir les traitements appropriés. L'oiseau qui présente une respiration asthmatique doit être aussitôt isolé et tenu sous observation car il peut être porteur de maladies contagieuses. Lorsqu'un oiseau qui a reçu une bonne alimentation et qui a toujours vécu dans de bonnes conditions hygiéniques dans un milieu clair et ensoleillé où il a pu effectuer des exercices de vol, est soudain affecté d'une respiration asthmatique, s'il n'a pas eu de contacts avec d'autres volatiles malades, il s'agit probablement d'un simple refroidissement ou d'une légère irritation des muqueuses des voies respiratoires. Il suffira de placer l'oiseau dans la cage-infirmerie ou dans un endroit bien protégé à température constante et administrer un reconstituant à base de vitamine A. Si d'autres symptômes apparaissent (écoulement nasal, raclements de gorge avec éventuelle expectoration de catarrhe ou d'acariens, etc.) il faut déterminer en premier lieu l'état pathologique dont la respiration asthmatique est seulement un des symptômes et appliquer ensuite le traitement voulu.
Avalures C'est une maladie qui atteint les serins un mois à six semaines après leur naissance. Ceux qui en sont victimes deviennent maigres, ils ont le ventre clair, très gros, dur et couvert de petites veines rouges, les boyaux sont descendus à l'extrémité du corps. Bien qu'ils soient touchés de cette infirmité, ils continuent quand même à bien manger et pourraient en mourir si l'on n'appliquait pas très rapidement les remèdes appropriés. Plusieurs causes peuvent être à son origine. La première est produite par l'ingestion d'une nourriture trop succulente qui leur a été donnée. Les sujets ont le corps brûlé intérieurement, ceci se produit plus particulièrement chez les jeunes élevés à la brochette. La deuxième cause se remarque au moment où les jeunes oiseaux absorbent en trop grande quantité la nourriture distribuée, quand cette dernière leur plaît trop. Dès que l'on s'aperçoit que les jeunes serins mangent continuellement, on retire de suite la nourriture dont ils sont si friands et on ne la remet que de temps à autre. Lorsqu'un serin est atteint de cette affection, il faut le prendre en main et souffler les plumes du ventre. Si l'on voit les boyaux très rouges il y a lieu de mettre à fondre dans son eau de boisson un petit morceau de bois de réglisse. Certains éleveurs enlèvent le soir l'eau ordinaire et la remplacent par de l'eau de Vichy. Au réveil l'oiseau ira boire et lorsqu'il se sera désaltéré plusieurs fois on lui remettra de l'eau ordinaire. Ce traitement peut être poursuivi pendant cinq à six jours. Il y a lieu également de supprimer la graine habituelle pour donner de la mie de pain trempée dans du lait bouilli, de l'alpiste bouilli en petite quantité. Cette alimentation sera donnée quatre ou cinq matinées de suite et l'après-midi elle sera remplacée par le mélange de graines ordinaires. Il est possible pour varier d'apprêter le mélange suivant prendre une pincée de millet autant de graine d'alpiste, un peu de navette, quelques grains de chènevis, les mettre dans l'eau froide, porter à l'ébullition et arrêter après un ou deux bouillons. Ensuite, bien rincer ces graines dans une eau fraîche et égoutter dans un linge. Ajouter quelques feuilles de salade et de la carotte râpée. On pourra remplacer l'eau de Vichy par de l'eau bicarbonatée dans la proportion d'une cuillerée à café rase pour un litre d'eau. Cette boisson peut être donnée plusieurs jours de suite sans inconvénient.
Avitaminose Maladie produite par le manque total de vitamines. Elle a pour conséquence une diminution générale de la résistance aux maladies, la stérilité, l'amaigrissement, la perte du plumage, l'arrêt de la croissance des sujets jeunes ainsi que d'autres altérations d'entité majeure. Les sujets atteints d'avitaminose manquent de vivacité et leur plumage est ébouriffé. Chez les oiseaux de captivité, cette maladie surgit à la suite d'une alimentation erronée et peu abondante ou totalement privée de substances fraîches. Le traitement est basé sur l'administration d'aliments appropriés riches en vitamines et si nécessaire d'un reconstituant vitaminé polyvalent. | |
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| Sujet: Re: ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) Ven Juil 29, 2011 7:30 pm | |
| Cachexie Etat d'altération organique accompagné d'affaiblissement ou de la perte de diverses fonctions avec dépérissement conséquent (perte des forces, anémie, amaigrissement, etc.). L'état cachexique est symptomatique d'un équilibre organique déficitaire où la consommation des protéines et des graisses n'est pas compensée par des apports nutritifs; cette maladie constitue la phase terminale de certaines maladies infectieuses graves ou bien peut se former dans des cas de vieillesse extrême. Dans le secteur agicole en particulier, une fois atteint l'état de cachexie, les possibilités d'une intervention thérapeutique efficace sont pratiquement nulles.
Candidose Appelée également oïdiomycose, stomatite crémeuse, muguet, moniliase, la candidose est une infection due à un champignon microscopique (candida albicans ou oïdium albicans), qui est localisé sur les muqueuses de la cavité orale et de l'oesophage; ces dernières apparaissent recouvertes de petites plaques blanches et jaunâtres ou même verdâtres (parfois ces plaques sont présentes sur les poumons, sur les sacs aériens et même sur l'intestin) qui en s'étendant forment une membrane de matière visqueuse facilement détachable de la muqueuse elle-même qui ne semble pas endommagée. L'agent pathogène de la candidose est un champignon diffus qui vit d'une façon saprophytique même sur les végétaux, en particulier sur les grains en décomposition. Cette maladie peut également frapper l'homme et est fréquente chez les mammifères qui se nourrissent d'herbe et de grains (bovins, équins, singes, etc.) et chez les oiseaux, aussi bien les volatiles de basse-cour telles que les colombes et les petits oiseaux de cage. Les oiseaux frappés de candidose perdent leur vivacité, mangent peu et déglutissent difficilement. Ils restent roulés en boule sur le fond de la cage ou sur le terrain, les yeux mi-clos, secouent souvent la tête d'une manière désordonnée en émettant une salive muqueuse, maigrissent rapidement, et, souvent, leur respiration est difficile et ils ont la diarrhée. Si la maladie s'accroît, on peut observer de nombreux cas de décès par asphyxie, intoxication ou inanition, mais en intervenant rapidement, les probabilités de guérison sont remarquables. La candidose peut être contractée par l'ingestion d'aliments contenant les spores du champignon; celles-ci peuvent être inspirées avec l'air et il faut par conséquent isoler les oiseaux malades et brûler journalièrement leurs excréments. Parfois, la maladie apparaît (surtout chez les colombes) parce qu'un grain de maïs ou d'une autre semence s'est encastré dans la partie postérieure de la gorge où il s'est décomposé en donnant origine à l'infection mycotique. Le traitement consiste à enlever les plaques - opération très délicate, particulier sur les petits oiseaux de cage, qui doit être effectuée avec l'aide d'une pincette - et à badigeonner deux fois par jour les muqueuses orales avec un mélange de vingt parts de glycérine et une part de teinture d'iode, ou bien avec une solution obtenue en mélangeant 15g de glycérine et 2g d'hydrate de chloral. Si la maladie n'est pas combattue dès le début, il vaut mieux remplacer l'eau de boisson par une solution de sublimé corrosif à un pour mille. Bien entendu, il faudra toujours effectuer des désinfections approfondies. Au cas où l'on se trouve dans l'impossibilité d'enlever les plaques, certains conseillent d'administrer pendant quelques jours de suite une cuillère (ou quelques gouttes pour les petits oiseaux) d'huile d'olive en badigeonnant la partie externe qui correspond à la zone de formation des plaques avec de la glycérine iodée; quelques jours après, on massera légèrement les parties atteintes. Si la maladie n'est pas trop généralisée, elle doit guérir en principe après une semaine, après quoi on administrera une purge aux volatiles en ajoutant un ou deux grammes de sel anglais par litre d'eau de boisson. Néanmoins, le meilleur traitement est celui qui consiste à enlever les proliférations fongiques.
cannibalisme Maladie du métabolisme causée par une carence en sels ou en substances protéiques dans l'organisme. Le pica peut frapper diverses espèces d'animaux, mais en particulier les bovins qui ressentent l'impulsion de mordre, lécher et dévorer les objets les plus hétérogènes, ainsi que les oiseaux. Toutes les espèces d'oiseaux domestiques peuvent être frappées du pica - appelé également cannibalisme - qui pousse ces derniers à s'arracher l'un l'autre les plumes ou à se becqueter à sang le cloaque ou un doigt, au point de le couper. Certains volatiles, surtout s'ils sont isolés, peuvent s'infliger des blessures. Pendant la période de reproduction, les oisillons peuvent être mutilés par les parents affligés de cette maladie; si la mutilation est grave au point de compromettre la vie normale de l'oiseau une fois qu'il sera devenu adulte (ce sont souvent la pointe du bec et des ailes qui sont mutilées), il faut recourir à la suppression euthanasique. A part les carences diététiques, le pica peut être dû à des facteurs toxiques liés surtout à des infestations de parasites ou bien à un simple vice acquis en général par esprit d'imitation; dans ce cas, le becquetage se limite presque toujours au plumage. S'il s'agit d'un simple vice, le pica se guérit en détournant l'attention des volatiles, soit en leur fournissant des fils de chanvre avec lesquels ils peuvent jouer, soit, si cela n'est pas suffisant, en les isolant plus ou moins longtemps selon les nécessités. Lorsqu'il s'agit par contre d'une maladie, il faut éliminer les causes qui l'ont provoquée. Il faut assurer à l'oiseau un régime alimentaire complet et équilibré. auquel on intégrera des vitamines variées et des sels minéraux. Il est conseillé d'ajouter du sel de table (si possible non raffiné) à l'eau de boisson en raison de 15 g par litre. Les sujets qui ont tendance à blesser leurs compagnons de cage doivent être naturellement isolés; à ceux qui se mutilent on peut administrer chaque jour un calmant léger (par exemple, une infusion de camomille) pour essayer de limiter les dommages au minimum, attendant que le traitement fasse son effet. La possibilité de voler dans une grande volière qui n'est pas surpeuplée est toujours bénéfique en cas de pica, aussi bien s'il est d'origine maladive que d'origine imitative. Les sujets qui ont donné des preuves de cannibalisme (terme impropre utilisé couramment pour indiquer les manifestations de pica exercées sur la chair et non sur les plumes) doivent être exclus de la reproduction, au moins jusqu'à ce que la guérison soit certaine. En tout cas, ils ne devront absolument pas nidifier au cours de l'année.
Capillariose Maladie du métabolisme causée par une carence en sels ou en substances protéiques dans l'organisme. Le pica peut frapper diverses espèces d'animaux, mais en particulier les bovins qui ressentent l'impulsion de mordre, lécher et dévorer les objets les plus hétérogènes, ainsi que les oiseaux. Toutes les espèces d'oiseaux domestiques peuvent être frappées du pica - appelé également cannibalisme - qui pousse ces derniers à s'arracher l'un l'autre les plumes ou à se becqueter à sang le cloaque ou un doigt, au point de le couper. Certains volatiles, surtout s'ils sont isolés, peuvent s'infliger des blessures. Pendant la période de reproduction, les oisillons peuvent être mutilés par les parents affligés de cette maladie; si la mutilation est grave au point de compromettre la vie normale de l'oiseau une fois qu'il sera devenu adulte (ce sont souvent la pointe du bec et des ailes qui sont mutilées), il faut recourir à la suppression euthanasique. A part les carences diététiques, le pica peut être dû à des facteurs toxiques liés surtout à des infestations de parasites ou bien à un simple vice acquis en général par esprit d'imitation; dans ce cas, le becquetage se limite presque toujours au plumage. S'il s'agit d'un simple vice, le pica se guérit en détournant l'attention des volatiles, soit en leur fournissant des fils de chanvre avec lesquels ils peuvent jouer, soit, si cela n'est pas suffisant, en les isolant plus ou moins longtemps selon les nécessités. Lorsqu'il s'agit par contre d'une maladie, il faut éliminer les causes qui l'ont provoquée. Il faut assurer à l'oiseau un régime alimentaire complet et équilibré. auquel on intégrera des vitamines variées et des sels minéraux. Il est conseillé d'ajouter du sel de table (si possible non raffiné) à l'eau de boisson en raison de 15 g par litre. Les sujets qui ont tendance à blesser leurs compagnons de cage doivent être naturellement isolés; à ceux qui se mutilent on peut administrer chaque jour un calmant léger (par exemple, une infusion de camomille) pour essayer de limiter les dommages au minimum, attendant que le traitement fasse son effet. La possibilité de voler dans une grande volière qui n'est pas surpeuplée est toujours bénéfique en cas de pica, aussi bien s'il est d'origine maladive que d'origine imitative. Les sujets qui ont donné des preuves de cannibalisme (terme impropre utilisé couramment pour indiquer les manifestations de pica exercées sur la chair et non sur les plumes) doivent être exclus de la reproduction, au moins jusqu'à ce que la guérison soit certaine. En tout cas, ils ne devront absolument pas nidifier au cours de l'année.
Cataracte La cataracte est l'opacité plus ou moins étendue du cristallin. Les sujets frappés par ce mal (à un oeil ou aux deux yeux en même temps) ont une vue affaiblie au point de refuser tout mouvement ou au risque de se heurter contre les obstacles, et peuvent, à la longue, devenir aveugles. La cataracte peut être congénitale, elle peut être la conséquence de la vieillesse, elle peut dériver d'autres maladies des yeux ou bien elle peut être traumatique. Son apparition peut être favorisée par des accouplements consanguins excessifs et entre des volatiles aux caractères récessifs. Certains affirment qu'il s'agit d'une maladie héréditaire chez certaines races d'élevage comme par exemple le canari Norwich. Cette maladie ne peut être traitée: l'unique prophylaxie possible consiste à éviter les accouplements déconseillés.
Catarrhe La cataracte est l'opacité plus ou moins étendue du cristallin. Les sujets frappés par ce mal (à un oeil ou aux deux yeux en même temps) ont une vue affaiblie au point de refuser tout mouvement ou au risque de se heurter contre les obstacles, et peuvent, à la longue, devenir aveugles. La cataracte peut être congénitale, elle peut être la conséquence de la vieillesse, elle peut dériver d'autres maladies des yeux ou bien elle peut être traumatique. Son apparition peut être favorisée par des accouplements consanguins excessifs et entre des volatiles aux caractères récessifs. Certains affirment qu'il s'agit d'une maladie héréditaire chez certaines races d'élevage comme par exemple le canari Norwich. Cette maladie ne peut être traitée: l'unique prophylaxie possible consiste à éviter les accouplements déconseillés. Cecite La perte de la vue chez les oiseaux de cage s'observe chez les sujets très vieux, parmi les races dont la sélection est très poussée (en particulier, parmi les espèces au plumage complètement blanc) ou plus rarement, à la suite d'un accident: piqûres d'insectes, coups de bec d'autres oiseaux, lésions dues à des saillies pointues ou aux ongles du sujet qui sont devenus trop longs et ont poussé de façon irrégulière; dans ce dernier cas, la cécité est limitée à un œil. Il existe aussi des cas de cécité provoqués par l'homme avec des fers rouges à des fins crynégétiques. L'aveuglement des appeaux était très employé dans le passé, et malheureusement, bien que ce procédé inhumain soit actuellement défendu par la loi, il est encore pratiqué illégalement, en particulier en Italie où la chasse aux oiseaux est très répandue. Il suffit de dire à ce propos que le seul livre où l'on enseigne entre autres à aveugler les oiseaux a été écrit par le "docteur en loi et chanoine" Giovan Pietro Olina de Novare. livre édité à Rome en 1962 "avec le privilège du Souverain Pontife" et réédité de nombreuses fois en langue italienne. Il est difficile pour l'ornithologue de juger s'il vaut mieux mettre fin aux jours des oiseaux qui ont été privés de la vue d'une façon aussi barbare. Cette décision doit être prise selon chaque cas. Si le pauvre aveugle ne s'adapte pas à l'obscurité totale qui l'entoure et continue à voleter désespérément dans la cage, il vaut mieux le libérer d'une existence aussi douloureuse en le supprimant d'une façon rapide et indolore; si, par contre, il s'est adapté à sa nouvelle condition - c'est le cas surtout des espèces reproduites en cage depuis des générations et qui ont perdu la vue par degrés et non pas à l'improviste on l'installera de façon à ce qu'il mène une vie sereine et tranquille. Les oiseaux de cage, en particulier ceux qui ne sont pas très vivaces de nature, ont un pouvoir d'adaptation à la cécité qui est très surprenant. Pour favoriser un tel processus d'adaptation, il faut installer l'oiseau aveugle dans une petite cage que l'on laissera si possible toujours dans la même position. Près du perchoir de l'oiseau (ce perchoir devra avoir deux épaisseurs différentes aux deux extrémités) on posera tout ce dont il a besoin: l'eau, les graines ou la pâtée, la salade, les biscuits, l'os de seiche, les fruits. L'oiseau apprendra rapidement à se servir de tout ce dont il a besoin, avec désinvolture et sans révéler son infirmité. Avec le temps, il s'habituera à se déplacer un peu dans la cage où il ne faudra naturellement jamais modifier la disposition des perchoirs et des accessoires. L'oiseau finira par reconnaître le bruit provoqué par l'introduction des aliments (le bruissement de la salade, par exemple, ou le grincement du biscuit qui passe à travers les barreaux) et accourrera vers la nourriture comme s'il la voyait. Deux fois par semaine il faudra lui organiser un bain; on posera l'oiseau sur le bord de la baignoire et on le reprendra après les ablutions; on peut essayer également d'installer la baignoire de façon à ce que l'oiseau y accède à partir de son perchoir. Au début, il vaut mieux que l'oiseau aveugle vive tout seul, mais une fois qu'il s'est habitué à sa cage, on peut essayer de lui donner un compagnon (si nécessaire, on installera une autre mangeoire à ce dernier); un sujet de petite taille, docile et gazouilleur lui donnera le réconfort que chaque créature vivante recherche chez ses semblables.
Cholera La perte de la vue chez les oiseaux de cage s'observe chez les sujets très vieux, parmi les races dont la sélection est très poussée (en particulier, parmi les espèces au plumage complètement blanc) ou plus rarement, à la suite d'un accident: piqûres d'insectes, coups de bec d'autres oiseaux, lésions dues à des saillies pointues ou aux ongles du sujet qui sont devenus trop longs et ont poussé de façon irrégulière; dans ce dernier cas, la cécité est limitée à un œil. Il existe aussi des cas de cécité provoqués par l'homme avec des fers rouges à des fins crynégétiques. L'aveuglement des appeaux était très employé dans le passé, et malheureusement, bien que ce procédé inhumain soit actuellement défendu par la loi, il est encore pratiqué illégalement, en particulier en Italie où la chasse aux oiseaux est très répandue. Il suffit de dire à ce propos que le seul livre où l'on enseigne entre autres à aveugler les oiseaux a été écrit par le "docteur en loi et chanoine" Giovan Pietro Olina de Novare. livre édité à Rome en 1962 "avec le privilège du Souverain Pontife" et réédité de nombreuses fois en langue italienne. Il est difficile pour l'ornithologue de juger s'il vaut mieux mettre fin aux jours des oiseaux qui ont été privés de la vue d'une façon aussi barbare. Cette décision doit être prise selon chaque cas. Si le pauvre aveugle ne s'adapte pas à l'obscurité totale qui l'entoure et continue à voleter désespérément dans la cage, il vaut mieux le libérer d'une existence aussi douloureuse en le supprimant d'une façon rapide et indolore; si, par contre, il s'est adapté à sa nouvelle condition - c'est le cas surtout des espèces reproduites en cage depuis des générations et qui ont perdu la vue par degrés et non pas à l'improviste on l'installera de façon à ce qu'il mène une vie sereine et tranquille. Les oiseaux de cage, en particulier ceux qui ne sont pas très vivaces de nature, ont un pouvoir d'adaptation à la cécité qui est très surprenant. Pour favoriser un tel processus d'adaptation, il faut installer l'oiseau aveugle dans une petite cage que l'on laissera si possible toujours dans la même position. Près du perchoir de l'oiseau (ce perchoir devra avoir deux épaisseurs différentes aux deux extrémités) on posera tout ce dont il a besoin: l'eau, les graines ou la pâtée, la salade, les biscuits, l'os de seiche, les fruits. L'oiseau apprendra rapidement à se servir de tout ce dont il a besoin, avec désinvolture et sans révéler son infirmité. Avec le temps, il s'habituera à se déplacer un peu dans la cage où il ne faudra naturellement jamais modifier la disposition des perchoirs et des accessoires. L'oiseau finira par reconnaître le bruit provoqué par l'introduction des aliments (le bruissement de la salade, par exemple, ou le grincement du biscuit qui passe à travers les barreaux) et accourrera vers la nourriture comme s'il la voyait. Deux fois par semaine il faudra lui organiser un bain; on posera l'oiseau sur le bord de la baignoire et on le reprendra après les ablutions; on peut essayer également d'installer la baignoire de façon à ce que l'oiseau y accède à partir de son perchoir. Au début, il vaut mieux que l'oiseau aveugle vive tout seul, mais une fois qu'il s'est habitué à sa cage, on peut essayer de lui donner un compagnon (si nécessaire, on installera une autre mangeoire à ce dernier); un sujet de petite taille, docile et gazouilleur lui donnera le réconfort que chaque créature vivante recherche chez ses semblables.
Catarrhe gastrique Il est causé par des aliments trop substantiels ou par un catarrhe bronchial non soigné. Les volatiles ont la zone de l'estomac gonflée et le ventre enflammé; les évacuations sont espacées et abondantes et les fientes sont semi-liquides et d'une couleur jaune verdâtre. On soigne la maladie en remplaçant l'eau de boisson par une décoction de laitue ou de mauve à laquelle on ajoute quelques gouttes d'huile d'olive ou par une décoction obtenue en faisant bouillir pendant quelques minutes 5g de feuilles de romarin et 1g de feuilles de rue dans un quart de litre d'eau, en y ajoutant quelques gouttes de jus de citron. Cette dernière décoction doit être administrée en petites doses deux fois par jour à la place de l'eau de boisson. Aux volatiles granivores, on donnera un mélange de graines fraîches constitué de préférence de millet, d'avoine décortiquée et de pavot.
Cirrhose Nom donné d'abord à une maladie du foie et qui a été étendu par la suite aux maladies d'autres organes caractérisées par une hypertrophie du tissu connectif interstitiel et une atrophie des éléments de l'organe lui-même. Des cas de cirrhose ont été signalés chez des perroquets habitués par leurs maîtres à boire des boissons alcooliques pour les inciter à parler plus que d'habitude.
Coccidiose C'est une maladie à parasite déterminée par un protozoaire, le coccidium eimeria, qui envahit les cellules des muqueuses et en principe celles des muqueuses intestinales. La coccidiose peut frapper divers types d'animaux (coccidiose des lapins, des bovins et des oiseaux). La coccidiose des oiseaux frappe les volatiles domestiques (chez la volaille elle cause surtout le décès des jeunes de dix à soixante jours) et également les volatiles sauvages élevés en captivité - comme les faisans - ainsi que ceux qui vivent en liberté. Les symptômes de la maladie sont les suivants: fientes diarrhéiques blanchâtres striées de sang qui tendent à se coller aux plumes entourant l'anus au point de boucher parfois ce dernier; yeux mi-clos, plumage ébouriffé et opaque, ailes tombantes. Les malades mangent peu ou presque rien, mais par contre boivent énormément; souvent ils chancellent et émettent un pépiement sourd. La mortalité peut être très élevée, en particulier parmi les jeunes sujets; elle diminue par contre et cesse presque complètement parmi les adultes qui sont par ailleurs moins sujets à la maladie. Il faut isoler aussitôt les malades. Les fientes doivent être enlevées deux fois par jour, pendant la matinée et le soir, et doivent être brûlées avec les corps des sujets décédés. Il faudra procéder à un nettoyage à fond des locaux des cages et des accessoires.
La coccidiose frappe fréquemment les élevages de gallinacés mais elle n'est pas courante parmi les volatiles ornementaux des petits élevages privés; par contre elle est diffusée chez les oiseaux qui vivent en grand nombre dans les cages des zoos. Le parasite qui s'introduit dans l'intestin avec les aliments, envahit les cellules épithéliales du duodénum et se multiplie aux frais de la cellule où il s'est fixé Lorsque cette cellule est détruite, le parasite l'abandonne pour d'autres cellules voisines; de cette façon, des zones toujours plus vastes de la muqueuse intestinale sont détruites et ce faisant, les propriétés du tube digestif sont compromises. La multiplication du parasite est très rapide (la reproduction est sexuée et asexuée) et les fientes de l'oiseau affecté sont chargées de protozoaires qui vont élargir l'infection (d'où la nécessité de les brûler au moins deux fois par jour). La maladie ne peut être diagnostiquée d'une façon certaine qu'en laboratoire grâce à l'examen des fientes. Pour le traitement on peut utiliser des sulfamides courants (à la dose de 2g dans un litre d'eau pour les gallinacés et d'1g pour les petits oiseaux) ou mieux encore, des préparations anticoccidiennes spéciales pour l'emploi en médecine vétérinaire et que l'on administrera selon la posologie. Ces produits peuvent être utilisés également dans un but prophylactique, mais uniquement aux volatiles de basse-cour. Certains soignent la coccidiose en administrant du bichlorure de mercure et du permanganate de potassium dans l'eau de boisson, le premier à la dose de 1 à 6000 et le second à la dose de 1 à 500.
Colibacillose C'est une maladie infectieuse due à des schizomycètes et précisément à l'escherichia coli qui est un microbe pathogène très diffus dans la nature, dans l'eau et dans le sol. Cette affection qui non seulement frappe les oiseaux mais aussi les mammifères, y compris l'homme, se transmet par l'ingestion d'aliments ou de liquides contaminés par des sujets malades souffrant de plaies cutanées, mais parfois. l'agent pathogène de la colibacillose peut vivre en saprophyte dans l'intestin des animaux; dans ce cas, si l'organisme de l'animal dépérit (à la suite d'une mauvaise alimentation, à cause du trop grand nombre d'oiseaux dans la cage, à cause du stress déterminé par des pontes réitérées ou de longs voyages, etc.), le saprophyte devient virulent et peut pénétrer dans le circuit sanguin en provoquant l'infection. Symptômes: abattement, somnolence, manque d'appétit et soif ardente, parfois dyspnée, température plus élevée de la normale et, par la suite, diarrhée verdâtre. En général, les plumes entourant le cloaque des petits oiseaux de cage affectés de colibacillose sont incrustées de fientes. Normalement, la mort survient au bout de quatre, cinq jours. La symptomatologie de la colibacillose peut être confondue avec celle du choléra et seule l'autopsie permet un diagnostic certain. L'isolement immédiat des malades est indispensable, ainsi qu'une désinfection soigneuse des locaux, des cages et des accessoires ainsi que la crémation quotidienne des excréments et des corps des sujets décédés. Le traitement dont les probabilités de succès sont supérieures à celles du choléra est basé sur l'administration de streptomycine et de tétracycline associées à la dose de 1 ou 2 mg par jour ajoutées à l'eau de boisson pendant 3 à 5 jours. Dans les cas les plus graves, on peut faire des injections d'antibiotiques par voie intramusculaire ou intrapéritonéale. On peut appliquer également le même traitement que celui du choléra. Autre traitement encore: du phosphate de soude et du citrocarbonate mélangés en parts égales et ajoutés à l'eau de l'abreuvoir à la dose d'une cuillère à café par litre d'eau.
Congestion pulmonaire Les poumons présentent une accumulation de sang et en principe, à la congestion s'ajoute un œdème aigu: les bronchioles sont remplies de liquide. La maladie peut avoir une origine cardiaque. Les sujets frappés d'une congestion pulmonaire sont apathiques et leur respiration est malaisée; la mort survient en quelques heures rendant tout traitement impossible. La maladie ne présente aucun signe prémonitoire et son décours est rapide et imprévu, en particulier chez les âgés ou affaiblis.
Conjonctivites Elle peut avoir des causes pathologiques ou peut être déterminée par la pénétration de corps étrangers, par des courants d'air ou par une lésion due à un heurt ou à une dispute avec d'autres volatiles. Dans certaines races d'élevage au plumage bouclé autour des yeux, c'est ce plumage anormal qui peut causer une irritation de l'oeil en le frottant constamment. Le stade inflammatoire peut être suivi de larmoiements accompagnés d'un écoulement séreux, purulent, qui peut aboutir à la destruction des globes oculaires et à la cécité. Le sujet malade doit être isolé en pénombre. Dans le cas d'une inflammation bénigne, on lavera les yeux le matin avec du collyre et le soir avec de l'eau borique tiède (l'eau borique s'obtient en dissolvant 3Og d'acide borique dans un litre d'eau bouillie). Si l'inflammation est sérieuse, on appliquera un collyre aux antibiotiques. Si l'oeil est entrouvert à cause de la paupière tuméfiée, et si l'on observe dans la zone périoculaire une déplumation plus ou moins complète. on passera autour de l'oeil une pommade ophtalmique aux antibiotiques. L'inflammation de la paupière est appelée blépharite, celle de la conjonctive conjonctivite, l'inflammation de la cornée est appelée kératite, tandis que l'inflammation simultanée de la conjonctive et de la cornée est appelée conjonctivo-kératite. En général, la kératite et la blépharite sont accompagnées ou suivies de la conjonctivite.
Consomption C'est souvent provoquée par un refroidissement prolongé, un brusque abaissement de température ou un bain donné trop tard le soir, ce qui fait que l'oiseau ne peut se sécher pour la nuit. Les remèdes couramment employés sont tous inopérants, car l'oiseau refuse toute nourriture et demeure au fond de la cage, tout fiévreux et grelottant. Nous indiquerons donc le moyen suivant qui nous a souvent réussi lorsque nous avons reçu des oiseaux mouillés en cours de route par suite de maladresse ou d'insouciance de la part des employés chargés de la manipulation des cageots de transport. Un bain chaud, à la température de 38 à 40°, pendant 15 à 20 minutes, rétablit presque toujours la circulation normale. Il faut ensuite sécher rapidement le patient, l'enrouler dans un morceau de flanelle et le laisser ainsi près d'une heure auprès d'un bon feu. Le placer ensuite dans une petite cage recouverte d'une étoffe, contenant du pain au lait, et le laisser à proximité d'un foyer jusqu'à ce qu'il ait bien chaud. S'il goûte au pain au lait, il est sauvé ; dans le cas contraire, il n'y a guère d'espoir de le voir se rétablir.
Constipation C'est souvent provoquée par un refroidissement prolongé, un brusque abaissement de température ou un bain donné trop tard le soir, ce qui fait que l'oiseau ne peut se sécher pour la nuit. Les remèdes couramment employés sont tous inopérants, car l'oiseau refuse toute nourriture et demeure au fond de la cage, tout fiévreux et grelottant. Nous indiquerons donc le moyen suivant qui nous a souvent réussi lorsque nous avons reçu des oiseaux mouillés en cours de route par suite de maladresse ou d'insouciance de la part des employés chargés de la manipulation des cageots de transport. Un bain chaud, à la température de 38 à 40°, pendant 15 à 20 minutes, rétablit presque toujours la circulation normale. Il faut ensuite sécher rapidement le patient, l'enrouler dans un morceau de flanelle et le laisser ainsi près d'une heure auprès d'un bon feu. Le placer ensuite dans une petite cage recouverte d'une étoffe, contenant du pain au lait, et le laisser à proximité d'un foyer jusqu'à ce qu'il ait bien chaud. S'il goûte au pain au lait, il est sauvé ; dans le cas contraire, il n'y a guère d'espoir de le voir se rétablir.
Coprophagie C'est souvent provoquée par un refroidissement prolongé, un brusque abaissement de température ou un bain donné trop tard le soir, ce qui fait que l'oiseau ne peut se sécher pour la nuit. Les remèdes couramment employés sont tous inopérants, car l'oiseau refuse toute nourriture et demeure au fond de la cage, tout fiévreux et grelottant. Nous indiquerons donc le moyen suivant qui nous a souvent réussi lorsque nous avons reçu des oiseaux mouillés en cours de route par suite de maladresse ou d'insouciance de la part des employés chargés de la manipulation des cageots de transport. Un bain chaud, à la température de 38 à 40°, pendant 15 à 20 minutes, rétablit presque toujours la circulation normale. Il faut ensuite sécher rapidement le patient, l'enrouler dans un morceau de flanelle et le laisser ainsi près d'une heure auprès d'un bon feu. Le placer ensuite dans une petite cage recouverte d'une étoffe, contenant du pain au lait, et le laisser à proximité d'un foyer jusqu'à ce qu'il ait bien chaud. S'il goûte au pain au lait, il est sauvé ; dans le cas contraire, il n'y a guère d'espoir de le voir se rétablir.
Coprostase Difficulté d'expulser les selles. La constipation peut dépendre de troubles de l'appareil gastro-intestinal, d'anomalies congénitales, d'altérations psychiques ou plus communément, du système de vie ou du régime alimentaire impropres. La constipation cause la rétention des selles dans l'intestin pour un temps supérieur à la normale; chez certains sujets, la mauvaise élimination des déchets organiques intestinaux peut se prolonger pendant plusieurs jours sans créer de vrais troubles, tandis que chez d'autres volatiles ceci créera un malaise certain. En tout cas, la constipation doit être soignée promptement, car la rétention prolongée des masses fécales et de leurs produits de désintégration finit par créer divers inconvénients: anorexie, météorisme, coliques, congestions, hypopepsie et surtout des processus d'auto-intoxication à la suite de l'absorption de la part de l'organisme de substances putrides qui se sont développées au cours de la décomposition des selles stagnantes. Chez les oiseaux, la constipation est presque toujours déterminée par une alimentation erronée (aliments trop secs, trop durs, trop riches en graisse, trop pauvres en substances végétales fraîches ou en aliments naturels comme les insectes, la viande fraîche, etc.), par des changements brusques de régime ou de climat ou par un état de faiblesse générale dû au manque d'exercice favorisé par des cages ou des enclos exigus. Elle peut être causée également par l'ingestion de substances astringentes, par trop de sable ou par une atonie musculaire de la partie terminale du rectum. Plus rarement, elle est la conséquence de tumeurs abdominales ou, chez les femelles, de la rétention de l'œuf. Le premier symptôme de la constipation est naturellement la difficulté d'évacuation et l'émission d'une faible quantité d'excréments normalement visqueux. Les sujets affectés de constipation ont le ventre gonflé, l'ouverture rectale est congestionnée, ils apparaissent affaiblis, mangent peu et sont léthargiques et ont tendance à dormir même durant la journée. Il faut remplacer l'eau de boisson pendant quelques jours par une solution de sel anglais (un gramme dans un ou deux litres d'eau), administrer beaucoup de fruits et de légumes, et aux oiseaux insectivores, des proies vives, en choisissant de préférence celles qui sont munies d'un dermasquelette léger. A la place du sel anglais (sulfate de magnésium) on peut utiliser du sulfate de sodium, à la même dose, tandis que l'emploi de l'huile de ricin qui peut causer des troubles surtout chez les petits oiseaux, est à déconseiller. Dans les cas de constipation légère on pourra éviter l'emploi d'un purgatif et il suffira d'administrer directement dans le bec du volatile quelques gouttes d'huile d'olive, d'huile de paraffine et d'huile de vaseline. Même le lait a un effet laxatif; on pourra l'administrer en y trempant du biscuit. Une décoction de mauve (10 g de feuilles faites bouillir pendant deux minutes dans un quart de litre d'eau) ou une infusion de fleurs de mauve (5 g de fleurs dans un quart de litre d'eau bouillante pendant une dizaine de minutes) qui remplaceront l'eau de boisson pendant quelques jours seront également très bénéfiques. Lorsque l'intervention de l'éleveur n'est pas immédiate et que l'animal accuse des malaises importants à cause de la rétention de l'amas fécal, il faut libérer l'oiseau en lui pratiquant un clystère, on utilisera dans ce but une minuscule poire en caoutchouc (en vente en pharmacie) ou même une seringue hypodermique à laquelle on appliquera une cannule en caoutchouc mince et souple à la place de l'aiguille. Le clystère sera effectué avec de l'huile de vaseline ou de paraffine ou même avec la décoction ou l'infusion de mauve ou enfin, avec de l'eau tiède qui contienne un peu d'huile d'olive en émulsion. Mais on comprendra facilement qu'il n'est pas aisé de pratiquer un clystère à des volatiles de petite taille; l'opération doit être l'œuvre d'une personne experte qui agira avec le maximum de délicatesse et de prudence, sinon, il vaudra mieux y renoncer. En cas de nécessité, le clystère pourra être répété trois ou quatre fois dans une journée. Chez les femelles où la constipation est la conséquence de la rétention de l'œuf, il faudra naturellement procéder à l'enlèvement de cet encombrement. Le traitement de la constipation doit être complété par un système d'exploitation adéquat, c'est-à-dire que les volatiles devront être logés dans des cages hygiéniques et spacieuses et qu'il faudra leur assurer un bon régime alimentaire. Les possibilités d'exercice et un régime riche en substances fraîches compléteront efficacement les soins et constitueront une prévention tout aussi efficace contre cette maladie.
Coryza C'est l'inflammation des muqueuses de l'appareil respiratoire appelée en pathologie humaine "rhinite" ou "rhume". La dénomination coryza (du grec = écoulement nasal) est par contre couramment utilisée en médecine vétérinaire pour désigner divers états pathologiques souvent graves (coryza contagieux des poulets, des porcs, coriza gangréneux des bovins, coryza infectieux et malin des lapins). Le coryza contagieux frappe en général la volaille des élevages intensifs et moins souvent les gallinacés d'ornement; il ne représente qu'un danger très lointain pour les autres volatiles d'agrément. Cette maladie contagieuse - déterminée par un microbe, l'haemophilus gallinarum - provoque une inflammation des muqueuses des premières voies respiratoires et des voies conjonctivales. Les symptômes sont représentés par l'écoulement nasal - qui peut être suivi par une sécrétion catarrhale avec occlusion des narines - et l'enflure des yeux, suivie d'un écoulement purulent qui souvent colle les paupières; on observe également des éternuements et une respiration à bec ouvert. Par manque d'expérience on peut souvent confondre les symptômes du coryza avec ceux de la diphtérie-variole (mais l'absence de plaques et de pustules indique clairement qu'il s'agit de la première maladie). S'il n'est pas combattu énergiquement. le coryza se diffuse rapidement en causant de nombreuses pertes. La meilleure prophylaxie consiste à nettoyer scrupuleusement les locaux d'élevage, étant donné que cette maladie n'apparaît que rarement dans les milieux où une certaine hygiène est observée. Des systèmes d'élevage erronés et peu rationnels peuvent favoriser l'apparition de la maladie. Dès que l'on observe les premiers symptômes, il faut isoler les malades et désinfecter à fond les locaux et les accessoires. Les sujets malades doivent être placés dans un milieu sec, sans courants d'air et à la température constante. On lavera les narines bouchées et les yeux gonflés avec de l'eau borique tiède et on enlèvera avec soin et délicatement les sécrétions plus ou moins durcies autour des yeux. On soignera les malades avec des injections intramusculaires (dans la zone sous-cutanée du thorax) de streptomycine à la dose de un à quatre dixièmes de gramme par sujet (selon la taille du volatile). Un régime substantiel et riche en vitamines complétera les soins.
croissance exessive des ongles et du bec Les volatiles qui vivent en cage n'ont pas souvent l'occasion d'utiliser leur bec comme leurs compagnons libres; un tel manque d'exercice peut déterminer un développement anormal du bec. La présence dans la cage d'un os de seiche, d'un bloc de sels minéraux et. pour les perroquets d'un morceau de bois tendre, assurent en général aux volatiles cet exercice de rongement nécessaire pour éliminer les pointes du bec trop développées. Mais parfois, même ces petits trucs sont inutiles. Les autres facteurs qui peuvent favoriser un développement excessif du bec sont: l'âge avancé, les facteurs héréditaires, les traumatismes, la carence en calcium ou en vitamine d'ou une infestation parasitaire (voir à ce propos le chapitre "gale"). Si la croissance du bec est anormale, la mandibule supérieure se développe de manière excessive et se recourbe vers la poitrine; le bec peut être tordu, les deux mandibules peuvent être croisées et tordues dans un sens ou dans l'autre. Souvent la corne est molle, fragile, pulvérulente et parfois elle est parsemée d'excroissances. La déformation progressive du bec empêche l'animal de s'alimenter normalement, au point de mourir parfois de faim. La tâche de l'éleveur sera donc de limer le bec de l'oiseau de façon à ce qu'il ne soit plus gêné et qu'il ne constitue plus un danger pour les autres volatiles. Couper un bec trop développé est une opération très simple: on prendra une paire de ciseaux affilés et en bonnes conditions (ne jamais utiliser de ciseaux dont la vis centrale est desserrée, ce qui donne trop de jeu entre les deux lames) ou mieux encore un coupe-ongles aux lames qui se joignent et ne se croisent pas; avec délicatesse, on coupera la pointe du bec à la hauteur où il devrait arriver normalement, en tenant les ciseaux de façon à faire une coupe latérale et non pas au-dessus et en-dessous du bec. Si les deux mandibules doivent être raccourcies, on les coupera l'une après l'autre et non pas en même temps. Parfois, en taillant un bec qui s'est développé d'une façon vraiment excessive, il peut y avoir des hémorragies sur les excroissances situées sur la commissure du bec ou sur le bord des mandibules. Dans ce cas, on utilisera un thermocautère et on appliquera ensuite une poudre antiseptique. Si le bec présente des fissures, il faudra le bloquer avec un fil d'argent. Pour chaque cas de croissance excessive du bec, il faut pourvoir à une alimentation équilibrée, particulièrement riche en protéines, en minéraux et en vitamines. Les oiseaux devront toujours avoir à leur portée des substances à ronger. Si la malformation est déterminée par la présence d'acariens, il faut naturellement combattre les parasites comme il a été indiqué dans le chapitre relatif à ce sujet. Les ongles aussi peuvent croître de façon exubérante par manque d'usure, à cause d'une tare héréditaire, d'une arthrite, d'une parésie, de l'ankylose, d'une inflammation des tendons ou de la présence des acariens (voir "gale"). Les ongles trop longs peuvent être recourbés dans tous les sens ou tordus. Il faut éliminer ou combattre la cause de leur déformation et couper la partie excédente de façon à ce qu'ils retrouvent leurs proportions normales; dans ce cas également, on utilisera des ciseaux bien affilés ou un coupe-ongles spécial, et on fera bien attention à ne pas couper la partie vascularisée de l'ongle que l'on reconnaîtra par la présence d'un vaisseau sanguin bien visible par transparence. Il faut noter également que chez certaines races d'élevage sélectionnées, comme par exemple le canari parisien, les ongles retors en forme de tire-bouchons sont une caractéristique particulière de l'animal et non une anomalie.[/JUSTIFY] | |
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| Sujet: Re: ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) Ven Juil 29, 2011 7:31 pm | |
| Decoloration La perte d'intensité de la coloration des muqueuses et des parties non emplumées peut être un signe d'anémie, mais si ce phénomène n'est accompagné d'aucun symptôme d'affaiblissement physique, cette décoloration peut être due aux mêmes causes qui provoquent assez souvent la "décoloration" du plumage chez les volatiles en captivité. Voir les chapitres relatifs à ce sujet.
Decoloration du plumage Chez certains volatiles, l'encagement peut provoquer une perte ou une atténuation des couleurs naturelles qui se manifeste en principe lors de la première mue des plumes en captivité. Ce phénomène est dû au manque de certaines substances particulières dont ils se nourrissent en liberté et que l'éleveur ne peut leur fournir; d'autres causes collatérales ne sont pas à exclure. Naturellement, la décoloration du plumage diminue la valeur esthétique du volatile, mais elle n'est pas nécessairement liée aux conditions de santé de ce dernier, puisque de nombreuses espèces dont le plumage se décolore en captivité, vivent néanmoins longuement et en parfaite santé.
Degeneration amyloide du foie C'est une affection dans laquelle le foie assume un aspect pâle appelé aussi "lait" des poissons. Cette maladie que l'on peut observer en effectuant l'autopsie de certains vieux perroquets est généralement associée à l'obésité. Elle peut être évitée en assurant aux oiseaux une alimentation appropriée et en les logeant dans des cages spacieuses où ils ont la possibilité de voler.
Degeneration grasse du foie Elle s'observe surtout chez les perruches ondulées et tout particulièrement chez les femelles. Elle est due à une alimentation excessive et impropre du point de vue qualitatif, associée à la réclusion dans des cages qui ne laissent pas assez de liberté de mouvement, favorisant ainsi l'obésité qui est liée à la dégénération grasse du foie. Des troubles endocriniens peuvent également favoriser l'apparition de cette maladie. Les sujets malades, avec la progression de la maladie, sont caractérisés par un abdomen tendu, par la difficulté ou l'incapacité de voler, l'apathie, une respiration souvent dyspnoïque accompagnée parfois de râlements. Ils peuvent décéder très rapidement. Le foie examiné en laboratoire apparaît généralement fortement grossi et de couleur jaunâtre et son tissu est surchargé de graisse et très fragile. Même le cœur et l'intestin sont en général entourés de graisse. A la suite de la compression exercée par les organes anormalement engraissés, on peut observer des troubles circulatoires, presque toujours accompagnés d'une congestion pulmonaire et rénale. Les cas les plus graves ne peuvent être traités, tandis que si la dégénération grasse du foie n'est pas trop avancée, on peut tenter avec de bonnes possibilités de succès une thérapie basée sur un régime alimentaire réduit, riche en vitamines, associé à des exercices de vol dans une volière spacieuse. Certains conseillent également l'administration d'extraits de thyroïde. En tous les cas, il s'agit d'un état pathologique plus facile à prévenir qu'à guérir. La prévention est basée sur une alimentation saine et variée et sur l'emploi de cages spacieuses en locaux aérés.
Deplumation La chute des plumes en dehors de la saison de la mue est appelée déplumation ou mue partielle. Le volatile perd en continuation des petites quantités de plumes qui se reforment au fur et à mesure. Comme conséquence de cette chute des plumes hors saison on peut observer des zones cutanées dénudées, surtout sur le col, la partie postérieure de la tête et des épaules, et dans ce cas, elle est appelée "alopécie" ou "pelade". La mue partielle, même lorsqu'elle ne présente pas de zones cutanées déplumées, se remarque facilement chez les volatiles qui muent à des périodes fixes, mais elle est moins évidente chez certaines espèces comme les perruches ondulées qui ne changent pas intégralement de plumage à une époque déterminée. De toute façon, après un certain temps, l'éleveur est capable de se rendre compte si la mue de ses oiseaux est naturelle ou non. Une perte anormale de plumes, qu'elle soit due à une mue particulièrement longue ou qu'elle détermine la formation de zones dénudées, peut être déterminée par de multiples causes: une mauvaise alimentation (à base d'aliments peu variés, moisis ou trop gras) avec des carences alimentaires en vitamines entraînant un état d'affaiblissement physique, des carences en acides aminés sulfurés, des refroidissements causés par des locaux impropres (trop humides ou trop secs ou trop chauds ou peu aérés), par des courants d'air forts, par de fréquents changements de locaux aux températures très différentes; des infestations de parasites, des disfonctions hormonales causées surtout par un prolongement excessif de la journée avec des moyens d'illumination artificiels ou par le dérangement réitéré des oiseaux aux heures nocturnes, le croisement de sujets aux caractères récessifs, le manque de soleil. On notera que des accouplements consanguins répétés et entre des sujets ayant le même type de plumage "intense" produiront des individus au plumage peu abondant et prédisposés à la déplumation. Les sujets frappés de mue partielle doivent être placés dans des volières ou des grandes cages où ils peuvent voler librement, dans des locaux hygiéniques aérés et ensoleillés, bien protégés du froid et de la chaleur excessifs, et doivent être alimentés rationnellement selon un régime bien équilibré. Ce régime devra comprendre des végétaux frais (fruits, baies, carottes crues, légumes et surtout des feuilles de choux riches en soufre) et complément de minéraux. L'administration d'une pâtée à l'oeuf (composée d'un jaune d'oeuf dur et d'une carotte râpée à laquelle on ajoutera un peu de biscuit en poudre et du jus de pomme) et d'un reconstituant spécifique à base de vitamines du groupe B sera également très bénéfique. Si la perte des plumes est due à l'action d'acariens - on pourra le constater en observant les plumes tombées - on utilisera un produit désinfectant spécial (voir " acariase déplumante ", " acariases variées du plumage ", " favus "). La perruche ondulée peut être sujette à un type de déplumation pathologique très particulier: voir à ce propos le chapitre relatif à la " mue française ". Pour finir, nous devons nous rappeler qu'une perte de plumage peut être due à l'oiseau lui-même: voir " becquetage des plumes ".
Deshydratation En pathologie, on appelle déshydratation un manque d'eau dans les tissus, causé par une élimination anormale de sels ou une altération de la composition chimique et électrolytique des liquides organiques, ou par l'insuffisance ou le manque de boisson. Lorsqu'un volatile est privé d'eau pendant longtemps, il est frappé de déshydratation et si cette forme d'abstinence se prolonge trop longtemps il en arrive au point de ne plus être capable d'avaler une seule goutte d'eau. Les causes les plus courantes qui peuvent réduire un oiseau de cage dans cet état sont l'inattention de l'éleveur, la rupture d'un abreuvoir passée inaperçue, la chute du nid (s'il s'agit d'un oisillon) et surtout, lorsque les oiseaux sont envoyés loin, le manque d'eau durant le voyage. Un volatile déshydraté et dans un état de prostration tel qu'il n'est plus en mesure de boire tout seul devrait être considéré perdu, mais l'ornithologue finlandais E. Heiman suggère dans ce cas un système de traitement très efficace paraît-il. Le sujet déshydraté doit être placé dans une cage infirmerie à la température de 40° centigrades. On injecte ensuite dans l'anus du volatile grâce à une petite seringue, pourvue d'une canule terminale en caoutchouc arrondi, une solution d'eau distillée et de sucre à 5% dans une quantité égale à un cinquantième du poids de l'animal, à la température de 36~37° centigrades. 2-3 heures après, on pratique un second clystère d'eau distillée dans laquelle on aura dissous 0,8% de sel de cuisine et 0,1% de chlorure de potassium. On répétera les clystères par intervalles brefs jusqu'à ce que l'oiseau donne quelques signes de reprise et commence à boire tout seul.
Dilatation cystiaue de l oviducte Inflammation de l'oviducte; elle peut avoir lieu en cas de rétention de l'oeuf, dans les maladies infectieuses, dans les lithiases et dans le cas de formations d'oeufs de forme anormale. Dans les cas les plus graves, l'inflammation de l'oviducte peut être purulente. Les symptômes, à part ceux de l'éventuelle maladie collatérale, sont d'abord peu évidents, et se limitent à influer sur les conditions générales du sujet. Par la suite, on observe un gonflement de l'abdomen, de l'épuisement, une respiration oppressée, un stationnement sur les perchoirs et sur le fond de la cage, souvent dans une position anormale. Avec l'amplification de la maladie, on observe la chute des plumes au niveau de l'abdomen et, ensuite, le décès. On ne peut tenter aucune cure efficace, à part le traitement relatif à la maladie collatérale. La laparatomie pour l'amputation est une intervention réservée aux vétérinaires experts et elle est d'autant plus désespérée que la taille du sujet est minuscule. L'unique précaution qui soit à la portée de l'éleveur est celle qui consiste à placer l'oiseau dans un milieu tranquille et uniformément chaud. On observe les mêmes symptômes de la salpingite dans les cas de dilatation cystique de l'oviducte qui se conclut également par le décès du volatile. Il n'existe aucune possibilité de traitement dans les cas graves, tandis que dans les cas légers, le placement dans un milieu tranquille uniformément chauffé et l'administration d'un régime léger et rafraîchissant peuvent avoir de bons résultats.
Diphterie-variole La diphtérie et la variole peuvent être considérées en aviculture comme une seule maladie contagieuse déterminée par des virus filtrables. On distingue des virus qui attaquent les fringillidés, d'autres qui infectent les pigeons et certaines espèces de gallinacés, d'autres encore qui frappent les anatidés, les faisans et les poulets et enfin un autre type de virus qui est pathogène pour les dindons et les poulets. Les virus des fringillidés se transmettent aux diverses espèces de la même famille, mais pas aux poulets, aux pigeons, aux faisans, aux dindons et vice-versa, C'est-à-dire que les infections sont spécifiques selon les types d'oiseaux. La diphtérie-variole des oiseaux n'est pas transmissible à l'homme et n'a jamais été observée chez les perroquets. Cette maladie frappe un grand nombre d'espèces sauvages du monde entier, sous tous les climats et sous toutes les latitudes ainsi que les volatiles domestiques, qu'ils soient de basse-cour ou d'agrément. La maladie se propage soit par contact direct d'oiseau à oiseau, soit par une piqûre d'insectes (moustiques par exemple). Les fientes également sont un véhicule de contagion. Naturellement, dans les élevages, la diffusion de la maladie est favorisée par les mangeoires et les abreuvoirs communs. Certains facteurs peuvent prédisposer à la maladie dans n'importe quelle période de l'année, mais c'est l'automne qui est particulièrement favorable à la virulence de la diphtérie-variole qui se manifeste après une période d'incubation de quatre à vingt jours. Cette maladie infectieuse étant extrêmement contagieuse, tous les sujets d'un élevage en sont frappés, mais les taux de mortalité sont plus ou moins élevés selon la forme pathogène du mal. La diphtérie-variole présente trois formes cliniques différentes hyperaiguë ou foudroyante, aiguë ou diphtérique ou pulmonaire, chronique ou varioleuse. Dans la forme hyperaiguë, le sujet meurt à l'improviste sans que le décès ne soit précédé d'aucun signe prémonitoire, à part une très brève période de léthargie où l'on observe le plumage du sujet tout ébouriffé. Même l'autopsie ne révèle aucune lésion caractéristique, à part quelquefois des pointes d'hémorragie sur les poumons et au cœur. Dans la forme aiguë ou diphtérique, on observe d'abord une certaine apathie et le plumage ébouriffé; ensuite apparaissent la respiration haletante et sibilante et 1e manque d'appétit; il peut y avoir émission de salive baveuse du bec et de sérum des narines, ainsi qu'une inflammation des yeux: dans certains cas, on peut noter la présence d'un œdème sur le bord petits des paupières, une blépharite qui peu à peu ferme complètement les yeux. Ce n'est qu'à la fin de l'évolution de la maladie qu'on a pu observer certaines petites lésions varioleuses sous forme de pustules blanchâtres placées dans la cavité orale à la commissure du bec. Au bout de deux à trois jours, la mort survient presque inévitablement; rares sont les sujets qui réussissent a survivre. L'autopsie révèle des poumons congestionnes ou sont disséminés des foyers inflammatoires plus ou moins étendus, un foie grossi et une rate grossie et congestionnée. Lorsque les lésions inflammatoires assument une forme diphtérique, on peut observer des plaques blanchâtres sur les muqueuses orales et sur celles du larynx. La forme chronique et varioleuse est caractérisée dès le début de l'infection par la chute des petites plumes entourant les yeux. Les paupières s'épaississent et il y a formation d'une blépharite avec un exsudat séreux-purulent qui peut finir par fermer complètement l'oeil. En même temps, on observe une prolifération de lésions épithéliales qui sont typiques de cette maladie: des pustules localisées en général sur les paupières, sur l'orifice auditif, à la base du bec, autour des ouvertures nasales, sur les tarses et entre les doigts. Ces petits nodules rougeâtres, ou gris jaunâtre, remplis d'un liquide séreux-purulent, souvent recouverts de fausses membranes caséeuses qui se transforment en croûtes, peuvent avec le temps augmenter énormément de volume et atteindre des dimensions remarquables. Des lésions de type varioleux peuvent être exceptionnellement présentes dans la cavité orale et sur le pharynx où elles assument l'aspect de fausses membranes gris rougeâtre. Sur les paupières peuvent apparaître parfois des vésicules aqueuses contenant un liquide hémorragique, qui en se rompant, se transforment en pustules rouge foncé munies d'une croûte. La forme chronique ou varioleuse est la forme de diphtérie-variole la moins grave; au bout de trois ou quatre semaines, la maladie se résout par la chute des pustules (qui ne laissent pas de cicatrices) et par la guérison finale. Les sujets ayant survécu ont acquis une immunité durable. Néanmoins, on peut observer d'importants taux de mortalité, surtout chez les sujets jeunes. Parfois les pustules et autres lésions spécifiques sur les pattes déterminent des défauts d'irrigation sanguine qui peuvent provoquer un processus de nécrose avec perte des doigts et même de toute la patte. Dans la forme hyperaiguë, il est impossible de formuler un diagnostic, et même pour la forme aiguë, cela représente un problème ardu. Dans les deux cas, seuls les examens de laboratoire permettent d'établir la maladie avec certitude. Le diagnostic est plus facile dans la forme chronique, à cause de l'apparition des pustules typiques, mais même dans ce cas il est nécessaire de recourir aux examens de laboratoire. Quelle que soit la forme assumée par la diphtérie-variole, il faut avant tout prendre des mesures prophylactiques en isolant les malades, en effectuant un nettoyage à fond des locaux, des cages et des accessoires et en les désinfectant. Les excréments et les animaux décédés doivent être brûlés chaque jour et tous les nettoyages et toutes les désinfections devront être renouvelés jusqu'à la disparition de la maladie. Aucun traitement n'est possible pour soigner les cas de forme hyperaiguë ou aiguë. Dans la forme chronique, la réussite éventuelle du traitement est étroitement liée à la promptitude du diagnostic. On commencera par enlever les pustules - après adoucissement avec de la vaseline, de l'huile ou tout autre substance émolliente - en désinfectant les blessures avec un mélange d'iode et de glycérine en parties égales (il faudra faire bien attention en badigeonnant les blessures éventuelles autour du bec de ne pas faire couler du liquide dans la gorge du volatile, car la teinture d'iode est un poison) ou bien une solution de sulfate de cuivre à 5%. On peut employer également une solution de mercure au chrome à 3% en alcool à 7O° en y ajoutant une trace d'acétone, que l'on appliquera deux fois par jour sur les muqueuses et sur les lésions cutanées; en cas de dyspnée, on administrera deux gouttes de la solution par voie buccale. Pour éviter l'action de microbes secondaires, il vaut mieux ajouter de la terramycine dans l'eau de boisson. Certains conseillent une thérapie basée sur l'administration de sulfate de sodium effervescent (ou de n'importe quel autre sel effervescent utilisé par l'homme) que l'on ajoutera à l'eau de boisson à la dose d'une cuillère à café par litre d'eau; on choisira de préférence un mélange effervescent qui contienne de l'acide citrique. Le jus d'agrumes frais est également curatif et on pourra l'administrer aux oiseaux pendant une demi-journée à la place de l'eau de boisson, tandis que pendant la deuxième partie de la journée, on donnera du sulfate de fer à la dose de 5g par litre d'eau de boisson. Dans la forme diphtérique, il vaut mieux supprimer les malades les plus graves et brûler leur corps; on lavera les yeux enflammés avec de l'eau borique tiède. Les espoirs de guérison sont néanmoins très limités. Le meilleur système pour défendre les oiseaux contre la diphtérie-variole est de prévenir la maladie en les vaccinant (on trouvera des vaccins spéciaux dans le commerce). La vaccination doit être effectuée en été; sur tous les volatiles de basse-cour et sur les autres volatiles d'une certaine taille, la vaccination se pratiquera très facilement sur une cuisse, après avoir dénudé une petite zone sur laquelle on frottera le vaccin avec un pinceau en soie, de façon qu'il pénètre dans les follicules des plumes arrachées. Le vaccin peut être également inoculé avec un stylet spécial à deux pointes. Chez les volatiles de cage plus petits, la vaccination se fera de préférence sur l'aile. En tous cas, l'éleveur inexpérimenté qui en est à ses premières armes, s adressera à un vétérinaire. Une semaine environ après l'inoculation, si le vaccin est positif, on observera l'apparition de petits nodules sur la zone traitée. Pour la désinfection des locaux, des cages et des accessoires, on utilisera une solution d'acide acétique à 1% ou une solution de permanganate de potassium à 2%. Une autre mesure de prévention importante contre l'apparition de cette maladie consiste à mettre en quarantaine tous les sujets récemment achetés.
Dysentrie Cette maladie qui a diverses causes, se manifeste par la diarrhée. Les symptômes de la dysenterie chez les oiseaux sont les suivants: Croupion et anus enflammés, fientes semi-liquides de couleur jaune-verdâtre. Elle peut être causée par un refroidissement, par des aliments gâtés, des légumes mouillés, des locaux d'élevage sales et mal aérés. Il faut avant tout éliminer les causes de l'indisposition intestinale, soigner l'hygiène du milieu où vivent les animaux et soumettre ces derniers à un régime rationnel et riche en vitamines. Pendant le traitement on éliminera tous les légumes; on donnera du riz bouilli (mélangé éventuellement à du biscuit réduit en poudre) ou bien, pour les oiseaux qui ne l'apprécient pas, on remplacera l'eau de boisson par l'eau de cuisson du riz. On administrera, selon la saison. des pommes, du raisin et des kakis bien mûrs à volonté. On ajoutera des graines de pavot au mélange de grains donné aux granivores. Une augmentation de la température ambiante sera également bénéfique. Si les fientes sont sanguinolentes, on remplacera l'eau de boisson par une décoction obtenue en faisant bouillir pendant dix minutes 5g de pelure de grenade dans un demi-litre d'eau. Si l'on ne dispose pas de ces pelures, on pourra les remplacer par la même quantité de racines de petit houx (cuscus aculeatus). Si l'eau de riz ou les autres remèdes n'ont pas d'effet immédiat, il faudra administrer une préparation du commerce spécifique pour l'emploi avicole, ou bien une substance à action astringente comme par exemple le magistère de bismuth (une pointe de couteau mélangée à la pâtée ou à un autre aliment). Si malgré tout cela la diarrhée ne cesse pas au bout de quelques jours, on aura recours à une préparation spécifique à base de sulfamides et d'antibiotiques pour usage vétérinaire, en suivant la posologie particulière et en associant au traitement une cure a base de vitamines. Une fois que la guérison sera obtenue, on prendra l'habitude d'ajouter chaque jour quelques gouttes de citron à l'eau de boisson.
Dysorexie Terme médical (du grec = mauvais, appétit) indiquant l'inappétence. La dysorexie est un état pathologique grave chez les oiseaux (ces animaux en conditions normales et dans la plupart des cas sont très peu résistants à l'inanition car il leur faut dans le cours de la journée des apports alimentaires fréquents et même continuatifs) dont il faut rechercher la cause immédiatement en évaluant également les autres symptômes, pour tenter d'y porter remède aussitôt. En l'absence d'autres symptômes qui puissent dénoncer une maladie précise, on essaiera de faire manger l'oiseau en lui offrant des aliments dont il est particulièrement friand et, si nécessaire, on le déplacera dans une cage plus spacieuse et plus confortable éventuellement garnie de feuillage (ce procédé sera utile pour les sujets qui craignent encore l'homme). Si tout cela ne donne aucun résultat on peut essayer d'inciter l'oiseau à boire et à manger en lui mettant un peu de poivre en poudre dans le bec, en faisant attention à ne pas toucher les narines ou les yeux. Nous citerons pour finir le cas de volatiles fraîchement capturés (appartenant à des espèces qui en général s'adaptent assez bien à la captivité) qui ne veulent pas se résigner à la perte de la liberté et refusent de s'alimenter; dans ce cas, le refus de nourriture n'est qu'une façon d'échapper à l'emprisonnement par la mort et l'unique solution possible est de rendre immédiatement la liberté à ces oiseaux en les lâchant si possible à la campagne ou dans un jardin public ou mieux encore dans un jardin zoologique où ils trouveront plus facilement de la nourriture dans un milieu plein de verdure.
Dyspepsie Terme générique avec lequel on indique tout trouble hétérogène de l'appareil digestif. La dyspepsie (du grec = mauvais, cuire) des volatiles en captivité est causée par une alimentation impropre, par des graines ou des pâtées gâtées ou par un début d'empoisonnement (généralement dû à des légumes parsemés d'anticryptogamiques et qui n'ont pas été lavés). Les oiseaux sont léthargiques, leur plumage est ébouriffé, ils mangent peu et maigrissent rapidement. Les rares excréments sont plutôt secs. Le premier jour, il faut administrer une bouillie de biscuits et de lait que l'on remplacera les jours suivants par une alimentation saine et vitaminée; on donnera peu de légumes et on réduira ou éliminera les aliments difficiles à digérer. On donnera une fois par jour un morceau de biscuit trempé dans du Marsala à l'oeuf et si cet aliment n'est pas apprécié, on ajoutera quelques gouttes de vin fort à l'eau de boisson (on ajoutera le vin dans le godet qui dépasse de l'abreuvoir à siphon de façon qu'il se mélange à une petite quantité d'eau). La dyspepsie se soigne également en remplaçant pendant un ou plusieurs jours l'eau de boisson par une décoction obtenue en faisant bouillir pendant une minute cinq grammes de feuilles de menthe dans un quart de litre d'eau. On peut également remplacer l'eau par une infusion obtenue en versant un quart de litre d'eau bouillante sur 15g de feuilles de romarin et 8g de feuilles de sauge et en laissant reposer pendant un quart d'heure avant de filtrer.
Dysplasie de la theroide Cette maladie a été observée chez les perruches qui contrairement aux autres oiseaux granivores présentent souvent des affections à la glande thyroïde. La cause du mal n'est pas encore bien connue mais on suppose qu'elle doit être attribuée à une carence d'iode à laquelle la perruche est particulièrement sensible, On suppose également que les grains ingérés par l'oiseau contiennent un facteur qui bloque l'utilisation de l'iode. Le défaut de production de thyroxine se répercute sur tout l'organisme de l'animal créant un état de malaise accompagné de symptômes que l'on observe surtout chez les sujets âgés de cinq à six ans parfois, sur la partie supérieure de la poitrine apparaît une tuméfaction de grandeur variable déterminée par le grossissement de la thyroïde. Le volatile maigrit progressivement et accuse des troubles respiratoires en émettant à chaque respiration une sorte de petit cri aigu; on observe également de la dyspnées, une perte de la voix et des éternuements. La glande tuméfiée peut exercer une forte pression sur le jabot de l'animal et l'oblige à rejeter les aliments ingérés. On peut noter également un état d'excitabilité et l'émission de fientes diarrhéiques. Les conditions d'élevage influent sur l'apparition de cette maladie puisqu'elle frappe plus facilement les sujets vivant dans des cages étroites et non pas ceux qui sont logés dans des volières. Le traitement est basé sur l'utilisation de cages spacieuses et sur l'administration d'aliments et de remèdes riches en iode. L'administration d'huile de foie de morue ajouté aux aliments à la dose de 4% est également très opportune.
Dyspnee Difficulté de respiration accompagnée de modifications de l'intensité et du rythme des mouvements respiratoires. La dyspnée (du grec mauvais, respirer) est le symptôme des divers états pathologiques que l'on décèlera en se basant sur la symptomatologie collatérale. Pour obtenir une décoction qui soigne la dyspnée, on fera bouillir pendant quatre minutes quatre grammes de violettes (viola odorata) et deux grammes de pimprenelle (pimpinella saxifraga) dans un demi-litre d'eau; ces plantes officinales peuvent être achetées dans une herboristerie. Cette décoction devra remplacer l'eau de boisson pendant deux semaines environ. | |
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| Sujet: Re: ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) Ven Juil 29, 2011 7:31 pm | |
| Ecaillure des pattes Chez les volatiles âgés, mais aussi chez les volatiles mal soignés, on observe souvent que les écailles des pattes ont tendance à augmenter de volume et à épaissir en se durcissant. Cet inconvénient est appelé hyperkératose. Durant la période de la mue souvent, ces écailles ne sont pas éliminées et restent attachées aux pattes en recouvrant les nouvelles écailles et en se courbant parfois de façon excessive, au point de comprimer les tissus qu'elles recouvrent et de causer des douleurs. Les pattes affectées d'hyperkératose doivent être enduites d'une pommade adoucissante pour usage ornithologique, ou bien avec de l'huile de table tiède, ceci pendant quelques jours de suite; après quoi, on peut procéder, en s'aidant d'une pince à épiler, à l'enlèvement des vieilles écailles adoucies par le traitement. Pour ceux qui veulent enlever tout de suite les écailles, on peut les adoucir avec des bains d'eau savonneuse tiède, à condition que les oiseaux soient assez familiers pour supporter une prise en main prolongée, nécessaire pour effectuer ce traitement. Durant cette opération, il faut faire attention à ne pas endommager les nouveaux tissus délicats qui se sont à peine formés. Après l'enlèvement des écailles, on enduira les pattes avec une pommade spéciale.
Emphyseme C'est un renflement des tissus de l'organisme causé par une présence anormale de gaz ou par d'autres facteurs. On distingue deux formes principales d'emphysème: l'emphysème pulmonaire (dilatation anormale et permanente des alvéoles pulmonaires à cause d'une perte d'élasticité de leurs parois, consécutive à une maladie infectieuse et chronique comme la bronchite, ou due à une faiblesse constitutionnelle ou à la vieillesse) et l'emphysème sous-cutané (dû à la présence de gaz dans les interstices du tissu connectif sous-cutané, ce gaz étant généralement de l'air qui a pénétré pour des raisons traumatiques, mais qui peut également se développer sur place grâce à des microbes spéciaux, ainsi qu'il en est le cas dans certaines inflammations septiques graves ). L'emphysème sous-cutané, qui en principe n'est pas dangereux et se résorbe peu à peu à travers les vaisseaux sanguins, est une maladie plutôt rare chez les oiseaux; lorsqu'elle se présente, elle est due à des blessures cutanées ou à des ruptures internes souvent relatives aux sacs aériens. Si le sujet affecté d'un emphysème sous-cutané ne semble pas souffrir du renflement et si ses conditions physiques semblent bonnes, on laissera au temps faire son oeuvre de guérison, ou bien on piquera la bulle d'air avec une aiguille hypodermique stérilisée, en répétant l'opération si la bulle d'air se reforme périodiquement. Naturellement la guérison de l'emphysème sous-cutane, que l'on pique ou non la bulle, est subordonnée à la suppression de la cause qui l'a déterminé et qui sera l'oeuvre de la nature. Normalement les oiseaux ne souffrent pas excessivement de ce malaise; ils présentent tout au plus une respiration dyspnoïque.
Empoisonement En pathologie, on appelle empoisonnement ou intoxication l'état dû à l'ingestion de substances toxiques ou à l'accumulation de substances qui deviennent toxiques lorsqu'elles sont en excès dans l'organisme. Le diagnostic d'un empoisonnement est très difficile à établir, à moins que l'on ait le moyen de découvrir l'agent responsable. En cas contraire, on se base sur des soupçons et on agit en conséquence. L'intoxication est exogène quand elle est due à l'action de substances qui proviennent de l'extérieur, elle est endogène lorsque la substance nocive se forme dans l'organisme à la suite d'un défaut d'élimination des scories dans le métabolisme normal ou à cause d'autres troubles métaboliques. Si on introduit brusquement dans l'organisme une quantité nocive de substances toxiques on a une intoxication aiguë, tandis que si l'intoxication est due à une accumulation de substances toxiques introduites plusieurs fois à petites doses, on est en présence d'une intoxication chronique. Les cas d'empoisonnement les plus communs chez les oiseaux sont dus à l'ingestion d'aliments gâtés ou révélant des traces de substances anti-parasitaires. à l'emploi d'insecticides impropres ou à l'administration excessive de remèdes. L'ingestion de substances avariées provoque une infection accompagnée d'une entérite aiguë suivie du décès dans la plupart des cas. On peut tenter un traitement qui consiste à éliminer les mets solides pendant une demi-journée et à appliquer un régime léger et dépuratif jusqu'à la guérison. La meilleure prévention consiste à bien choisir les aliments avant de les acheter: les graines ne doivent pas être vieilles, pourries ou moisies, les pâtées composées et équilibrées ne doivent pas être gâtées ou rances, les fruits et les légumes ne doivent avoir aucune trace de pourriture et ainsi de suite. Parmi les autres substances causes d'intoxications, nous citerons le mouron rouge, le persil (toxique pour les psittacidés) et un excès de sel de table. Les oiseaux sont très sensibles à l'intoxication due au chlorure de sodium qui génère de l'inappétence, la faiblesse, un équilibre instable, la diarrhée et la mort finale par gastroentérite aiguë et congestion rénale. On peut tenter un traitement à base d'une décoction de feuilles de mauve à laquelle on ajoutera, dans les cas graves, quelques gouttes d'une solution camphrée. Les poisons pour rats peuvent être également mortels pour les volatiles et on évitera donc de les mettre à leur portée. Parmi les empoisonnements les plus graves par excès de remèdes, on a observé ceux déterminés par les sulfamides qui peuvent donner lieu à des hémorragies, et causer la néphrite, l'anémie et la paralysie. Il faut bien entendu suspendre aussitôt l'administration de sulfamides et soigner le volatile avec un remède spécifique polyvitaminé riche surtout en vitamines du groupe B et en vitamines K. Les intoxications par insecticides à base de phosphore organique ou de DDT ou d'autres substances nocives aux oiseaux sont très graves et en général incurables. L'empoisonnement par le plomb - ou saturnisme - qui cause une soif ardente, de l'inappétence, des diarrhées hémorragiques, des vomissements et de l'instabilité, est toujours mortel; la mort survient en deux ou trois jours. La cause la plus fréquente du saturnisme chez les oiseaux est l'emploi de mangeoires ou d'autres accessoires en plomb et en étain et l'utilisation de vernis à base de plomb comme par exemple le minium. D'autres vernis peuvent être vénéneux pour les oiseaux; il ne faut utiliser pour les cages et les accessoires que de la cémentite ou du vernis d'aluminium et ne placer les oiseaux dans la cage que lorsque le vernis est tout à fait sec. Si on doit peindre les locaux où sont placées les cages, on peut utiliser n'importe quel type de peinture, à condition d'éloigner les oiseaux jusqu'à ce que l'on ne sente plus aucune odeur de peinture, car les oiseaux peuvent être intoxiqués par des éléments volatiles de la peinture employée. L'administration de légumes aspergés d'insecticides à l'arséniate de plomb est également cause de saturnisme. Les oiseaux sont aussi très sensibles au gaz; les canaris, par exemple, étaient utilisés autrefois dans les minières comme signal d'alarme contre le grisou; en effet, les oiseaux, grâce à leur sensibilité au gaz, tombaient sans connaissance, bien avant que les hommes sentent sa présence. Il ne faut donc pas placer les oiseaux dans une cuisine ou il y a des traces d'odeur de gaz, et en règle générale, il vaut mieux ne jamais les installer dans la cuisine. L'air pollué des grandes villes est plus nocif aux oiseaux qu'aux hommes; l'oxyde de carbone en particulier, cause des intoxications caractérisées par des difficultés respiratoires, de la faiblesse, un manque de coordination des mouvements et la mort par convulsions. Une forme d'intoxication particulièrement grave est le "botulisme".
Encephalomyelite Cette maladie due à un ultravirus a un décours généralement chronique, rarement aigu ou subaigu. Après une incubation de durée variable (environ dix-quinze jours) les oiseaux manifestent des difficultés de déambulation suivies de difficultés à maintenir l'équilibre et de phénomènes de paralysie touchant un ou plusieurs membres. Par intermittence on observe des tremblements de tête, du cou et de la queue qui s'accentuent si l'animal est pris dans la main ou effrayé par des bruits imprévus. Souvent le volatile tient le cou plié de façon à effleurer le sol avec la tête en tenant la gorge tournée vers le haut. Dans la forme aiguë, la maladie aboutit assez rapidement au décès du sujet; les formes subaiguës ou chroniques sont plus faciles à guérir. En tout cas, les sujets qui surmontent la maladie guérissent parfaitement sans qu'il y ait de traces, sauf parfois une certaine gêne dans les mouvements. L'encéphalomyélite qui frappe en général les gallinacés et en particulier les poulets durant leur première période de vie (plus rarement les autres volatiles) se manifeste presque toujours au printemps ou en automne et est transmise surtout à travers l'oeuf (elle peut causer avant l'éclosion une mortalité des embryons qui s'élève à 80%) ou à travers l'appareil digestif. Pour individualiser la maladie avec certitude, il faut procéder à un examen de laboratoire qui permettra de déceler dans le système nerveux central une encéphalomyélite avec dégénération cellulaire ainsi que d'autres lésions éventuelles de certains organes viscéraux, la présence de follicules lymphatiques dans les muscles cardiaques et parfois, des cataractes aux yeux. Les sujets frappés par cette maladie, en général ne perdent pas l'appétit, mais ils peuvent maigrir tout de même à la suite des difficultés d'alimentation. L'encéphalomyélite doit être prévenue par la vaccination et grâce à une désinfection soigneuse des cages et des accessoires, y compris les couveuses.
Enterite Il s'agit d'une inflammation de l'intestin due à des causes thermiques, toxiques, infectieuses, parasitaires, chimiques, etc., au décours aigu ou chronique. Les volatiles affectés d'entérite sont peu vivaces et sont somnolents, leur ventre est gonflé et rouge, ils boivent fréquemment et mangent peu; les fientes sont diarrhéiques mais espacées, l'évacuation est accompagnée de coups de queue répétés; les excréments sont pointillés de blanc et de noir ou bien sont verdâtres et jaunâtres; parfois ils sont sanguinolents. Dans certains cas le cloaque peut être bouché par les excréments, dans d'autres cas, les efforts d'évacuation donnent lieu à un prolapsus du rectum. Dans les cas les plus graves, on observe un amaigrissement rapide accompagné d'une forte dysenterie qui se conclut par la mort au bout de quelques jours. Chez les vieux perroquets il peut y avoir une entérite suraiguë qui porte au décès en peu d'heures. Si l'entérite assume un caractère chronique, les symptômes se manifestent plus lentement, mais en l'absence de soins appropriés la mort est presque toujours inévitable. Les sujets malades doivent être placés dans un milieu à la température constante et plus élevée que la normale et doivent être soumis à un régime léger: on éliminera les graines les plus huileuses et la pâtée à base d'oeuf, on réduira les légumes au minimum (ils devront être parfaitement lavés et essuyés), et on remplacera l'eau de boisson par une solution obtenue en ajoutant 2Og de sulfate de fer à un demi-litre d'eau. Il sera opportun d'augmenter la ration de graines de pavot et d'administrer du riz bouilli aux volatiles qui l'apprécient. On donnera du raisin à volonté dans la bonne saison; l'administration de plantain et de chicorée aura des effets bénéfiques. Si l'évacuation des malades est encore difficile, on pourra les purger avec quelques gouttes d'huile de ricin additionnées à un aliment apprécié ou administrées directement dans le bec avec un compte-gouttes. Autre traitement possible: administrer du sulfate de magnésium (1 g dans 30 cm3 d'eau) pendant un seul jour, en faisant suivre quelques heures de jeûne. Une infusion de thé fort est également bénéfique. Ces traitements sont indiqués en cas d'entérite légère; dans les cas graves, on aura recours à des antibiotiques spécifiques à large spectre (chloramphénicol et tétracycline) et à des sulfamides (sulfamidérazine): lOg par jour pendant trois jours, répéter après deux jours d'intervalle; ou bien sulfaquinoxaline: une goutte par jour, directement dans le bec, d'une solution à 4% ou dans l'eau du godet en solution à 1:4.000). L'administration d'antibiotiques et de sulfamides doit être associée à des composés vitaminés (en particulier vitamine A).
Enterites des oisillons Dénomination impropre mais d'usage courant d'une inflammation intestinale particulière qui frappe surtout les oisillons des canaris et qui peut être causée par un coup de froid ou par une alimentation excessivement riche en graisse et réchauffante, ou bien par des aliments avariés, chargés de microbes ou de champignons. La mère apparaît toute mouillée sur le ventre, étant donné qu'elle est souillée par un exsudat visqueux qui émane des petits; le croupion de ces derniers est souillé d'excréments aqueux que les parents ne réussissent donc pas à expulser hors du nid comme ils ont l'habitude de le faire pendant les premiers jours de l'élevage. La sueur, appelée plus précisément "entérite des oisillons" provoque une mortalité élevée en un ou deux jours; par conséquent, l'espoir de sauver la nichée n'est pas très grand. Il faut laver avant tout les plumes de la mère avec de l'eau borique tiède et la sécher soigneusement avant qu'elle retourne dans la cage avec les petits; ceux-ci devront être également nettoyés avec un tampon d'ouate imbibé d'eau borique tiède et séchés avec de l'ouate avant de les replacer dans un nid propre où l'on aura saupoudré un peu de talc. L'opération devra être répétée tous les jours jusqu'à la disparition des symptômes. On éliminera les graines réchauffantes du régime de la nourrice et on lui donnera une alimentation nourrissante et légère à la fois. La pratique a démontré que l'administration, une fois par jour, d'un morceau de biscuit trempé dans du lait, puis, quelque temps après, d'un biscuit trempé dans du Marsala est très bénéfique. L'administration de charbon finement écrasé et éventuellement amalgamé à des apports minéraux ou à du terreau, est également utile. Il faut essayer aussi d'augmenter beaucoup la température ambiante. On remplacera l'eau de boisson pendant quelques jours par une infusion de tilleul obtenue en mettant une cuillère de fleurs de tilleul séché dans une tasse d'eau bouillante. L'administration de sulfamides et de substances chimiques dans l'eau de boisson est nécessaire si la maladie est causée par des microbes ou des champignons.
Enterite hemoragique Appelée aussi "entérite ulcérative nécrotique", cette maladie dont l'étiologie est incertaine frappe surtout les espèces sauvages. Parmi les volatiles qui se maintiennent en captivité, les plus prédisposés sont les faisans, les perdrix, les perdrix grises et les tétras. La transmission de la maladie se fait le plus souvent à travers les aliments souillés d'excréments d'animaux malades. L'alimentation impropre et le surpeuplement des volières favorisent l'apparition de l'entérite hémorragique dont le décours est presque toujours mortel. Les autres symptômes, outre l'entérite, sont l'état fébrile et la diarrhée presque toujours hémorragique. Pour éviter cette maladie grave, il faut soigner la propreté des locaux, ne pas surpeupler les volières et préparer un régime approprié composé d'aliments vitaminés et de sels minéraux. Dès l'apparition de la maladie, on doit isoler les malades et supprimer les plus faibles, faire une désinfection rigoureuse et brûler les excréments et les corps des oiseaux décédés. Le traitement est basé sur l'administration de streptomycine, de calcium et de chlorure par voie orale à la dose de 5 g pour quatre litres d'eau le premier jour et d' 1 g pour quatre litres pendant trois jours consécutifs.
Entomiase Dermatose causée par des insectes parasites dont l'infestation se combat comme celle des acariens en faisant recours à un insecticide spécifique inoffensif pour les oiseaux et en nettoyant soigneusement les cages et les locaux d'élevage.
Enrouement Cet inconvénient, lorsqu'il ne constitue pas le symptôme d'une maladie plus grave, est nocif uniquement pour les mâles des espèces chanteuses. Les causes qui le génèrent sont: écarts de température, courants d'air, eau de boisson trop froide, assiduité excessive du chant. Les symptômes sont évidemment constitués par la suspension du chant ou par des gazouillis rauques, parfois accompagnés de raclements de gorge et de petits accès de toux. L'enrouement peut être temporaire ou chronique; l'enrouement chronique est en général incurable. Les chanteurs affectés d'enrouement doivent être isolés dans une cage confortable, placée dans un milieu dont la température est constante et en pénombre. L'eau de boisson sera remplacée pendant quelques jours par une décoction d'orge ou de camomille dans laquelle on ajoutera un peu de miel. On administrera des pommes a volonté. La camomille peut servir également à des fumigations; on fera bien attention que l'oiseau ne prenne pas froid durant le traitement et aussitôt après. Une autre décoction curative s'obtient en faisant bouillir pendant une demi-heure vingt grammes de dattes et vingt grammes de figues sèches dans un quart de litre d'eau, ajoutant ensuite un peu de miel.
Epilepsie C'est une maladie cérébrale chronique qui se manifeste par des accès périodiques avec perte de connaissance et des mouvements convulsifs des muscles. On l'appelle aussi "mal caduque" ou "maladie comitiale". Elle est probablement due à une anomalie souvent congénitale des centres nerveux. Des frayeurs imprévues ne peuvent pas en soi déterminer l'épilepsie, mais elles la déclenchent simplement chez l'oiseau déjà affligé de ce mal. A part les frayeurs imprévues, d'autres facteurs peuvent causer l'attaque d'épilepsie, comme par exemple une alimentation trop substantielle, une chaleur étouffante, une constitution faible ou des lésions cérébrales. Les possibilités de traitement sont réduites, même pour les êtres humains, ce qui n'empêche pas au sujet affecté de vivre longtemps. L'épilepsie peut dans certains cas être mortelle. Le sujet épileptique qui ne doit absolument pas être touché durant sa crise, doit vivre dans un milieu spacieux et aéré, si possible dans une pièce baignée par le soleil dans le courant de la journée, mais sans que la température ambiante n'augmente trop. Le malade doit conduire une vie tranquille et la cohabitation avec d'autres oiseaux qui pourraient l'inciter à mener une vie trop active, est à déconseiller. Le régime devra être léger et nourrissant: aux granivores, on éliminera les grains trop huileux et on donnera des fruits et des légumes frais en abondance; aux insectivores on administrera des insectes vivants ou au moins des fragments de viande crue maigre et éventuellement du poisson sans arêtes ou des tellines et des moules, et de temps en temps, de la moelle ou de la cervelle. Si les crises se répètent avec certaine fréquence, il faudra recourir à l'administration périodique d'un sédatif, non pas dans le but de soigner le mal mais pour mitiger les accès et les rendre moins fréquents. Une bonne décoction pour les sujets épileptiques s'obtient en faisant bouillir pendant deux minutes 20 g de fleurs de camomille dans un demi-litre d'eau; lorsque le liquide est tiède on ajoute 10 g de bromure de potassium. La potion ainsi obtenue peut remplacer de temps en temps l'eau de boisson, ou bien si les malades ne la boivent pas, on pourra l'ajouter à une pâtée appétissante. Dans le cas d'épilepsie déterminée par l'action de parasites (otite parasitaire, parasites intestinaux etc.), l'action thérapeutique doit naturellement tendre à l'élimination des parasites grâce à l'emploi de vermifuges et de produits anti-parasitaires spéciaux.
Excroissances corneennes ou verruqueuses Chez certains oiseaux, surtout chez les oiseaux d'élevage, on observe parfois la formation d'excroissances d'aspect cornéen ou verruqueux autour des narines, du bec, près des yeux, sur la tête, sous la gorge, sur les pattes. Il s'agit en général de formations kératineuses stratifiées contenant du matériel sébacé qu'il faudra si possible inciser en contrôlant l'hémorragie provoquée, grâce à l'application d'une substance hémostatique. Dans les cas moins fréquents où la formation des excroissances est due à l'action de parasites, il faudra éliminer ces derniers avec des produits spéciaux. | |
| | | | ABC des pathologie des oiseaux de cage (source CD sur l'elevage des oiseaux de cages ) | |
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