L’ENFANT ET LES OISEAUX DE VOLIÈRES
Le mode habituel de contagion par ces animaux est
essentiellement aérien (poussières virulentes), plus rarement direct, lors des
manipulations des oiseaux ou des cages. Les oiseaux d’agrément (perroquets,
perruches, canaris…), mais aussi les pigeons, peuvent être vecteurs de
Chlamydophila psitacci agent de l’ornithose-psittaccose de l’homme. Le plus
souvent, l’infection est méconnue chez l’animal et c’est l’homme qui est le
révélateur de ce portage inapparent (cryptozoonose). La désinfection des
locaux, par aérosols, la diminution du nombre des oiseaux, sont des mesures
possibles à envisager dans la prévention de cette maladie.
Selon certaines études (10), la présence de Camp
ylobacter jejuni sur les oiseaux de volière est rare et le risque de
campylobactériose, dû au voisinage de ces animaux, semble moins important
qu’avec les volailles.