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| Sujet: L’ENFANT ET LE CHIEN Dim Aoû 07, 2011 10:53 am | |
| L’ENFANT ET LE CHIEN« Toute fourrure est une incitation à la caresse. L’enfant n’échappe pas à cette observation. Il semble acquis que le risque de transmission de zoonoses, par les caresses, soit plus élevé que par le léchage. Enfin, par sa taille et son comportement volontiers turbulent, l’enfant est plus exposé que l’adulte aux morsures térébrantes et souvent contaminantes du chien (un chien sur deux est porteur de Pasteurellas au niveau de sa cavité buccale).
- Le risque échinococcique est
consécutif à la présence, chez le chien ou chez les canidés sauvages, de ténias échinocoques, parasites petits par la taille, mais grands par leur pouvoir pathogène. E. granulosus, à l’origine de Ihydatidose, est peu répandu dans l’ouest de la France et pourrait infester l’enfant par contact direct (caresse) avec le chien. E. muitilocularis, dont la larve est encore plus redoutable (échinococcose alvéolaire), se trouve géographiquement limité à l’est du pays et au Pays de l’Est » (dans ces régions, 60% des renards seraient infestés par ce ténia). L’infestation de l’homme se fait de manière indirecte (consommation de végétaux souillés: pissenlit…).
- Les agents de la cheyletiellose
et de la gale sarcoptique du chien sont à l’origine de pseudo-gales’ chez l’enfant
- Cheyletiella yasguri est un
acarien fréquent sur les chiots d’élevage (yorkshires, caniches…). Il est parfois responsable d’un prurigo chez l’homme et l’enfant (ceinture, thorax, avant-bras…). Ce parasite se nourrit des sécrétions (lymphe, sérosités…) provoquées par sa morsure. Chez l’enfant atteint, le traitement acaricide ne semble pas nécessaire. Les soins d’hygiène (savonnage, lavage) suffisent, mais l’animal en cause doit être impérativement déparasité.
- Sarcoptes scabiei, var. canis,
responsable de la gale du chien, plus rare, peut aussi donner chez l’enfant des symptômes similaires (7). La femelle du parasite peut cependant pénétrer dans l’épiderme ( »sillon galeux ») et le traitement acaricide est donc très conseillé.
- La leishmaniose à Leishmania
infantum (arboparasitose) s’observe, chez le chien, essentiellement dans le sud-est de la France (80% des chiens marseillais sont positifs à la PCR). L’animal ne contamine pas l’homme, mais représente un réservoir potentiel de parasites. Le phlébotome est le vecteur habituel de la maladie, mais certaines observations anglaises laissent à penser que la tique (Rhipicephalus sanguineus) pourrait également transmettre le parasite au chien. Le traitement éventuel de la maladie canine doit éviter certaines molécules précieuses pour la médecine humaine (type amphotéricine…). Cet usage pourrait, en effet, favoriser l’apparition de chimiorésistances. Le vétérinaire privilégiera des thérapeutiques plus classiques (antimoniaux, allopurinol…).
- Les chiens malades ou guéris de
la leptospirose (Leptospira interrogans) peuvent excréter le germe dans leurs urines et donc présenter un danger potentiel pour leur entourage. La plupart des chiens, en France, sont vaccinés contre les sérovars canicola et ictero-haemorraghiae. Toutefois, cette protection est limitée. Certains des animaux immunisés, pourraient être contaminés de façon inapparente par des sérogroupes voisins, devenir porteurs rénaux et, par la suite, excréteurs de ces germes (.
- Staphylococcus intermedius,
principal agent de la staphylococcie du chien, est susceptible de contaminer l’homme.
- En France, le taux d’infection
des chiens par Borrelia burgdorferi est élevé (10 à 30% selon les régions). Cependant, peu de cas de maladie de Lyme (arthrites chez le chien et le cheval) ont été documentés. L’infection par le spirochète est probablement le plus souvent inapparente ou sub-fébrile. Les tiques du chien (Ixodes ricinus et Ixodes hexagonus) peuvent contaminer l’homme et l’application régulière sur l’animal de molécules acaricides (collier antitique à base d’amitraz) permet de diminuer sensiblement le risque de contamination humaine (9).
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