Admin Admin
عدد المساهمات : 477 السٌّمعَة : 2 تاريخ التسجيل : 12/11/2010 العمر : 34 الموقع : https://veterinaire-tarf.forumalgerie.net
| Sujet: Quelques comportements du lapin et leurs conséquences sur les méthodes d'élevage part3 Mer Juil 27, 2011 3:46 am | |
| 4- Les comportements de l'individu et leurs relation avec les méthodes d'élevage4.1- Alimentation et boissonCet aspect des comportements du lapin est largement développé dans la partie comportement alimentaire de la section "Biologie du lapin" de ce site. On trouvera ci-dessous le plan détaillé de cette partie avec des renvois directs sur chacun des grands paragraphes. | 1 - Rythme d'ingestion 1.1 Le lapereau sous la mère 1.2 Le lapin sevré ou adulte | 2 - Évolution des quantités ingérées en fonction de l'âge et du stade physiologique de l'animal | 3 - Ingestion d'aliment et d'eau en fonction de l'environnement 3.1 Effet de la température
3.2 Relation eau - aliment 3.3 Effet des autres facteurs d'environnement | 4 - Rationnement, comportement alimentaire et développement digestif 4.1 Rationnement quantitatif 4.2 Restriction du temps d'accès à la mangeoire 4.3 Restriction du temps d'accès à l'abreuvoir 4.4 Restriction alimentaire et développement digestif | 5 - Les préférences alimentaires du lapin 5.1 Comportement alimentaire du lapin sauvage non captif (lapin "brouteur")
5.2 Comportement alimentaire du lapin domestique en situation de libre-choix (lapin en cage) | Outre ces différents points du comportement alimentaire du lapin quelques éléments méritent d'être ajoutés.Moisissures et toxines Lorsque l'alimentation des lapins contient des moisissures, ou un développement anormal de bactéries du type putréfiant, ils réduisent significativement leur consommation pour des concentrations nettement inférieures à celles entraînant un réduction de consommation chez le rat par exemple (tableau 3). De manière similaire, les lapins qui reçoivent un aliment contenant des mycotoxines (aflatoxines en particulier) le refusent complètement ou en mangent très peu. La conséquence immédiate est aussi une très forte tendance au grattage, les lapins essayant de trouver un aliment qui serait sain "sous" l'aliment ± moisi, ou dont les matières premières auraient laissé pousser des moisissures génératrices de mycotoxines. | <table border="2" cellspacing="1" width="500"> <tr bgcolor="#FFFF00"> <td> Prétraitement du mais</td><td colspan="2"> Séchage immédiat </td><td colspan="2"> Séchage différé </td></tr> <tr bgcolor="#FFFFCC"> <td> Moisissures (unités /mg)</td><td width="15%"> 0,1 </td><td width="15%"> 7,2 </td><td width="15%"> 9,2 </td><td width="15%"> 1700 </td></tr> <tr bgcolor="#FFFFCC"> <td> Consommation lapins g/jour</td><td width="15%"> 108 a </td><td width="15%"> 100 bc </td><td width="15%"> 102 b </td><td width="15%"> 95 c </td></tr> <tr bgcolor="#FFFFCC"> <td> Consommation rats g/jour</td><td width="15%"> 14,5 </td><td width="15%"> 15,9 </td><td width="15%"> 14,3 </td><td width="15%"> 14,3 </td></tr> </table> Tableau 3 :Ingestion moyenne de lapins en croissance recevant un aliment contenant 50% de maïs traité de différentes manières après la récolte et contenant des quantités variables de moisissures, comparée à celle de rats consommant les mêmes lots de maïs : effet négatif des moisissure sur les lapins mais pas sur les rats | Taille des granulés et des mangeoiresLorsqu'ils consomment des aliments granulés, les lapins tendent à saisir un granulé au fond de la mangeoire puis à retirer leur tête pour le mastiquer. Si le granulé ne tient pas dans sa bouche, le lapin le casse et la partie "excédentaire" retombe, au mieux dans la mangeoire, mais elle peut aussi tomber hors de la mangeoire si l'animal a déjà retiré la tête quand ils trouve que, décidément, ce granulé est trop long. C'est pourquoi il est vivement conseillé d'utiliser pour les lapins des granulés dont la longueur ne dépasse pas 1 cm. Pour les mêmes raisons un granulé d'un trop grand diamètre est en partie gaspillé (tableaux 4 et 5). A l'inverse des granulés de très petit diamètre sont nécessairement plus durs que des granulés de grand diamètre (réaction physique lors de la granulation) et ils ne sont pas particulièrement appréciés. Compte tenu de ces éléments de comportement des lapins, il est conseillé de proposer aux lapins des aliments complets sous forme de granulés de 3,2 à 5,5 mm et d'une longueur ne dépassant pas 1 cm. L'expérience a montré que les granulés de ce type conviennent aussi bien aux lapins adultes qu'aux très jeunes lapereaux (tableaux 4 et 5). Il faut en outre rappeler que si les lapins peuvent être alimentés avec des aliments en farine, cela réduit leur consommation effective et diminue leur croissance d'environ 20% par rapport à la distribution du même aliment granulé (tableau 6). <table border="2" cellspacing="1" width="98%"> <tr bgcolor="#FFFF00"> <td> Diamètre des granulés </td><td width="20%"> 2,5 mm </td><td width="20%"> 3,2 mm </td><td width="20%"> 4,8 mm </td></tr> <tr bgcolor="#FFFF00"> <td> dureté du granulé </td><td width="20%"> 3,4 </td><td width="20%"> 2,8 </td><td width="20%"> 2,8 </td></tr> <tr bgcolor="#CCFFFF"> <td> Taille portée 21j </td><td width="20%"> 8,2 </td><td width="20%"> 8,2 </td><td width="20%"> 8,2 </td></tr> <tr bgcolor="#CCFFFF"> <td> Cons 21-28j g/cage</td><td width="20%"> 3807 </td><td width="20%"> 3989 </td><td width="20%"> 4191 </td></tr> <tr bgcolor="#CCFFFF"> <td> Pds portée 21j kg</td><td width="20%"> 5,47 </td><td width="20%"> [size=9][size=9]5,57[/size][/size] </td><td width="20%"> [size=9][size=9]5,62[/size][/size] </td></tr> <tr bgcolor="#CCFFFF"> <td> Conso./ gain portée </td><td width="20%"> 1,82 </td><td width="20%"> 1,95 </td><td width="20%"> 1,93 </td></tr> </table> Tableau 4: Consommation et croissance des lapereaux sous la mère en fonction de la taille des granulés : les granulés de petit diamètre ne présentent aucun avantage (d'après Maertens et Vermeulen, 1995) | <table border="2" cellspacing="1" width="98%"> <tr bgcolor="#FFFF00"> <td> Diamètre des granulés </td><td width="20%"> 2,5 mm </td><td width="20%"> 5 mm </td><td width="20%"> 7 mm </td></tr> <tr bgcolor="#FFFFCC"> <td> Consommation g/jour </td><td width="20%"> 117 </td><td width="20%"> 122 </td><td width="20%"> 132 </td></tr> <tr bgcolor="#FFFFCC"> <td> Vitesse croissance g/jour </td><td width="20%"> 32,5 </td><td width="20%"> 33,7 </td><td width="20%"> 32,0 </td></tr> <tr bgcolor="#FFFFCC"> <td> Indice de Cons. </td><td width="20%"> 3,7 </td><td width="20%"> 3,7 </td><td width="20%"> 4,1 </td></tr> </table> Tableau 5: Performances de lapins en engraissement recevant un même aliment granulés de 3 manières différentes. La surconsommation avec 7 mm n'est pas retrouvée pour la croissance : il s'agit de gaspillage (Lebas, 1975) | <table border="2" cellspacing="1" width="98%"> <tr bgcolor="#FFFF00"> <td> Présentation
N°essai - forme </td><td width="20%"> Conso. g/jour </td><td width="20%"> GMQ g/jour </td><td width="20%"> IC </td></tr> <tr bgcolor="#CCFF99"> <td> 1 - farine</td><td width="20%"> 82 </td><td width="20%"> 29,7 </td><td width="20%"> 2,78 </td></tr> <tr bgcolor="#CCFF99"> <td> 1 - granulé </td><td width="20%"> 94 </td><td width="20%"> 36,0 </td><td width="20%"> 2,62 </td></tr> <tr bgcolor="#FFFFCC"> <td> 2 - farine</td><td width="20%"> [size=9]102[/size] </td><td width="20%"> [size=9]26,5[/size] </td><td width="20%"> [size=9]3,80[/size] </td></tr> <tr bgcolor="#FFFFCC"> <td> 2 - granulé </td><td width="20%"> [size=9]104[/size] </td><td width="20%"> [size=9]33,1[/size] </td><td width="20%"> [size=9]3,30[/size] </td></tr> </table> Tableau 6 : Incidence de la présentation de l'aliment dans deux essais d' engraissement. Essai 1 (Lebas, 1973) l'aliment en farine est sous-consommé sans gaspillage. Essai 2 (Machin et al., 1980) l'aliment en farine est gaspillé et donc sous-consommé. Dans les deux essais la croissance est meilleure avec l'aliment granulé (+ 21 à 25%) | Par ailleurs, le fait que chaque lapin retire la tête après avoir saisi un granulé laisse à deux ou trois lapins la possibilité de manger simultanément dans une mangeoire à un seul poste (figure 2). Comme par ailleurs le temps total passé à consommé des granulés ne dépasse jamais 3 heures par lapin par cycle de 24 heures, on comprend aisément que le nombre de poste de consommation dans une cage ne soit pas un facteur limitant la consommation de chaque lapin au sein d'un groupe de 6 à 10 sujets, comme cela a été démontré aussi bien pour des lapins alimentés à volonté (tableau 7) que pour des lapins rationnés (tableau . NB : Pour en savoir plus sur les modalités de rationnement des lapins en engraissement on pourra se reporter à l'article écrit par Tudela et Lebas en 2006 dans partie CunicultureMagazine de ce site. Figure 2 | <table border="2" cellspacing="1" width="99%"> <tr bgcolor="#FFCCCC"> <td> Nb de postes de consommation </td><td width="14%"> 1 </td><td width="14%"> 2 </td><td width="14%"> 3 </td><td width="14%"> 4 </td><td width="14%"> 6 </td></tr> <tr bgcolor="#FFFFCC"> <td> Consommat. g/j </td><td width="14%"> 124 </td><td width="14%"> [size=9]129[/size] </td><td width="14%"> [size=9]127[/size] </td><td width="14%"> [size=9]129[/size] </td><td width="14%"> [size=9]129[/size] </td></tr> <tr bgcolor="#FFFFCC"> <td> GMQ g/j </td><td width="14%"> [size=9]32,0[/size] </td><td width="14%"> [size=9]32,9[/size] </td><td width="14%"> [size=9]33,2[/size] </td><td width="14%"> [size=9]33,5[/size] </td><td width="14%"> [size=9]33,2[/size] </td></tr> <tr bgcolor="#FFFFCC"> <td> Indice de Cons. </td><td width="14%"> [size=9]3,89[/size] </td><td width="14%"> [size=9]3,93[/size] </td><td width="14%"> [size=9]3,82[/size] </td><td width="14%"> [size=9]3,86[/size] </td><td width="14%"> [size=9]3,88[/size] </td></tr> </table> Tableau 7 : Performances moyennes de lapins Californien alimentés à volonté de 5 à 11 semaines dans des cages contenant 10 sujets, avec un nombre variable de poste de consommation. (Aucune des différences n'est significative - d'après Lebas, 1971) | <table border="2" cellspacing="1" width="99%"> <tr bgcolor="#FFCCCC"> <td> Nb de poste de consom.</td><td width="20%"> 1 </td><td width="20%"> 2 </td><td width="20%"> 4 </td></tr> <tr bgcolor="#CCFFCC"> <td> Poids final à 73 j kg</td><td width="20%"> 2,315 </td><td width="20%"> 2,340 </td><td width="20%"> 2,318 </td></tr> <tr bgcolor="#CCFFCC"> <td> Vitesse croissance g/j </td><td width="20%"> 37,7 </td><td width="20%"> 38,3 </td><td width="20%"> 37,7 </td></tr> <tr bgcolor="#CCFFCC"> <td> Indice de Consommation</td><td width="20%"> 2,63 </td><td width="20%"> 2,59 </td><td width="20%"> 2,64 </td></tr> <tr bgcolor="#CCFFCC"> <td> écart-type du poids vif final intra-cage (g)</td><td width="20%"> 142 </td><td width="20%"> 133
</td><td width="20%"> 136 </td></tr> </table> Tableau 8 : Incidence du nombre de postes de consommation sur les performances de croissance des lapins rationnés en moyenne à 75% et logés à raison de 6 par cage (Aucune des différences n'est significative, d'après Tudela et Lebas, 2006) | Tri dans les mangeoires et présence de fines ou de poussières => dimension et équipement des mangeoires Lorsqu'un lapin consomme des granulés dans une mangeoire, il prélève les granulés un par un. De ce fait, il délaisse les petits morceaux de granulés (fines) ainsi que la poussière d'aliment, qui tendent donc tous deux à s'accumuler au fond de la mangeoire. Après un certain temps qui dépend de la quantité de fines et de poussières initialement présent dans le lot de granulés, le lapin est gêné par des débris de granulés. La première réaction du lapin est de gratter dans la mangeoire pour rechercher les granulés. A cette occasion, il projette inévitablement de l'aliment hors de la mangeoire, qui est soit souillé, soit carrément perdu (passage à travers le grillage). Pour réduire l'incidence de ce comportement il est utile de prévoir des mangeoires limitant le grattage par le conformation du rebord d'une part (figure 3) et par la largeur dans laquelle les lapins peuvent manger d'autre part. Puisque pour gratter un lapin utilise toujours ses deux pattes avant en même temps (voir figure 4) il suffit de prévoir des mangeoires dans lesquelles un lapin peut passer sa tête, éventuellement une patte avant, mais pas les deux en même temps. Concrètement, cela donne des largeurs de 7-8 cm, 10 cm au grand maximum pour des mangeoires linéaires (figure 5), un peu plus pour des mangeoires à coupelles de forme circulaire, utilisées dans les alimentations automatiques (figure 6). Figure 3 : Exemple de mangeoire linéaire à réserve avec rebord et cloisonnement. | Figure 4 : Comment les lapins utilisent leurs deux pattes pour gratter | Figure 5 : Exemples de mangeoires linaires avec cloisons | Figure 6: Exemples de mangeoires circulaire pour alimentation automatique. | Un lapin ça ronge Il faut enfin rappeler à propos de comportement alimentaire des lapins que ce sont des animaux qui ont des dents conçues pour ronger. Elles ont toutes une croissance continue de 2 à 2,4 mm par mois. Le lapin use un tout petit peu ses dents en mangeant, mais très majoritairement il les use en frottant les dents du haut contre les dents du bas et réciproquement. Par contre le lapin aime bien ronger ce qui est à sa portée. Un morceau de bois placé dans la cage exerce un effet calmant (figure 7) mais il convient que celui-ci soit accroché à la paroi pour éviter qu'il ne soit souillé par les déjections des animaux et devienne source de problèmes pathologiques. Par contre, les autres éléments et équipements présents dans la cage doivent être résistants à la dent des lapins (figures 8 et 9). De fait, seul le métal (assez épais) peut résister à la dent des lapins (voir figure 6). Aucun bois, ni aucun plastique ne peuvent résister longtemps à un lapin qui cherche à les ronger dès lors que le lapin a un angle d'attaque, c'est à dire qu'il peut saisir une partie de l'objet entre ses incisives du haut et celles du bas. C'est ainsi qu'il faut protéger les bords des trémies ou des abreuvoirs en plastique, les bords des boites à nid en plastique ou en bois, etc. Par contre, si le lapin ne peut pas le "saisir" entre ses dents, le produit peut lui résister. A titre d'exemple un fond de cage construit avec des bambous refendus et bien orientés n'est pas attaqué (figure 10). A l'inverse, les tentatives ont été faites dans les années 1970-80 pour fabriquer des sols grillagés enrobés de plastique dans l'espoir de les rendre plus doux sous les pattes des lapins que le fer galvanisé. Elles se sont toutes soldées par des échecs cuisants. Suivant la résistance du revêtement plastique utilisé, l'enrobage était détruit en 1 à 15 journées au plus. Pire, les plastiques les plus résistants n'étaient que partiellement rongés et formaient des aspérités qui irritaient les pattes des lapins (source de mal aux pattes pire qu'une galvanisation mal faite). Figure 7 : Les lapins apprécient d'avoir un morceau de bois à ronger. Mais il faudrait que ce dernier soit accroché à la paroi pour éviter les souillures | Figure 8 : Les lapins ne peuvent pas ronger des parois planes, ici les côtés de la boite à nid. Par contre son entrée doit être protégée, ou être en métal. | Figure 9 :: Le bois ou le plastique non protégés sont facilement rongés par les lapins. | Figure 10 : Exemple de sol de cage en bambou refendu qui n'est pas rongé par les lapins, dans un élevage indonésien. | 4.2 La locomotionUn lapin qui va d’un point à un autre se déplace par petits bonds (figure 11). Par contre, un lapin qui broute, par exemple, se déplace en marchant à petits pas d’environ 5 à 8 cm. En cas de jeu ou de fuite un lapin peut faire des grands bonds et peut sauter des obstacles de 1 m de hauteur surtout s'il a de l'élan. Lorsque certains éleveurs ont voulu faire de parc sans "plafond", il s'est avéré nécessaire d'entourer les parcs d'un grillage d'au moins 1 m de hauteur. Souvent il a même été nécessaire de placer en haut un rebord tourné vers l'intérieur pour arrêter les lapins qui peuvent parfois grimper après un grillage, principalement dans les angles.Ces caractéristiques du déplacements des lapins sont prises en compte lors de l’élaboration actuelle des dimensions souhaitables pour le cages au plan européen. Figure 11 : Décomposition des mouvement lors des déplacements rapides d'un lapin, par bonds ou course rapide | Figure 12 : Déplacements rapides et sauts de lapins de garenne et de lapins domestiques | 4.3 Grattage et creusement Il est bien connu que le lapin de garenne est un animal fouisseur qui creuse des terriers (figure 13) . Le lapin domestique laissé avec assez de temps libre pour creuser sur un sol adéquat creuse effectivement lui aussi. Si des lapins domestiques sont dans un enclos dont la clôture n'est pas enterrée, ils creusent immanquablement sous la clôture (figure 14) et s'échappent ainsi. Les conséquences de la technique de grattage des lapins (figure 4) ont été vus aussi plus haut à propos de la conception des mangeoires.
Figure 14: les lapins domestique creusent très bien s'ils en ont l'occasion, en particulier sous les clôtures. | Figure 13 : Vue en coupe d'un terrier de lapins de garenne | Pour mettre bas, la lapine de garenne se creuse un terrier particulier, une rabouillère qu’elle garnit d’herbe, de feuilles mortes et du poil qu’elle se prélève sur l’abdomen (ce qui en outre améliore l’accessibilité aux tétines). Chez la lapine domestique, cette fonction est remplacée par la mise à disposition d’une boite à nid munie d’un litière que la lapine aménage à sa guise dans les jours précédents la mise bas. L'expérience montre que les copeaux de bois dépoussiérés permettent aux lapines de faire des nids d'une qualité meilleure que qu'avec de la paille. Figure 15: La lapine de garenne creuse, une rabouillère pour mettre bas et élever sa portée | Figure 16: Dans un élevage au sol, une lapine creuse aussi un trou ± profond pour mettre bas | Figure 17 : En élevage rationnel, l'éleveur fournit à chaque lapine une boîte à nid garnie de litière, si possible de copeaux | | |
|