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 Quelques comportements du lapin et leurs conséquences sur les méthodes d'élevage part2

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Quelques comportements du lapin et leurs conséquences sur les méthodes d'élevage part2 Ouuoou10

Quelques comportements du lapin et leurs conséquences sur les méthodes d'élevage part2 Uoou_o10
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MessageSujet: Quelques comportements du lapin et leurs conséquences sur les méthodes d'élevage part2   Quelques comportements du lapin et leurs conséquences sur les méthodes d'élevage part2 EmptyMer Juil 27, 2011 3:45 am

3.1
- La vue
(pour en savoir un peu
plus sur la vue chez le lapin, consulter le chapitre qui lui est consacré
dans la partie biologie du lapin
sur ce site)
Pour
le lapin la vue est surtout un système d'alerte. Compte tenu de la position
des yeux , un lapin a une vision à 360° . En outre en raison de cette
position très externe des yeux, le lapin voit aussi au dessus de sa tête.
En effet dans la nature le lapin a autant à craindre de ce qui peut courir
sur le sol que de ce qui peut venir des airs

Quelques comportements du lapin et leurs conséquences sur les méthodes d'élevage part2 Fig-012
Quelques comportements du lapin et leurs conséquences sur les méthodes d'élevage part2 Fig-013
Quelques comportements du lapin et leurs conséquences sur les méthodes d'élevage part2 Fig-014
Quand
le lapin est tranquille, chaque œil "travaille" indépendamment
de l'autre et fournit donc au cerveau de l'animal deux images correspondant l'une
à l'espace situé à droite et l'autre à celui situé
à gauche de sa tête. En cas d'alerte seulement, il cherche à
avoir une image binoculaire lui donnant la possibilité d'évaluer
la profondeur de champ et la distance à laquelle se trouve l'image l'ayant
inquiété, qu'elle soit initialement devant, derrière ou au-dessus
de lui. Compte tenu d'une relativement faible densité des cellules sensibles
à la lumière sur la rétine, l'image créé reste
de toutes manières floue. En fait, le lapin est plus sensible au mouvement
des choses qu'à leur forme : un objet parfaitement immobile n'est en principe
pas dangereux, alors qu'un "objet" en mouvement est en principe inquiétant.

Il
est donc plus important pour le lapin de savoir si "ça bouger"
que de savoir avec précision ce que c'est. L'éleveur doit tenir
compte de cette situation lorsqu'il souhaite saisir un lapin : il n'y a pas d'angle
mort. Par conséquent il est préférable que le lapin sache
ce qui va lui arriver, et si les manipulations précédentes ont été
assez douces, il n'y aura pas de tentative de fuite. A retenir toutefois, le lapin
n'ayant pas de vision biloculaire vers l'arrière ni au dessus de sa tête,
il ne sait pas à quelle distance est située un main qui va le saisir
par le dessus-arrière. A l'inverse,
face
à la tête du lapin la main de l'éleveur peut parfaitement
faire l'objet d'une attaque bien ciblée puisque le lapin la situe avec
précision grâce à sa vision binoculaire.


Quelques comportements du lapin et leurs conséquences sur les méthodes d'élevage part2 Fig-015

La pupille est plus ou moins dilatée en fonction de la luminosité
ambiante : forte à gauche et faible à droite
Chez
le lapin comme chez les autres espèces, la rétine est couverte de
cellules sensibles à la lumière. Certaines cellules sont en forme
de bâtonnet et d'autre en forme de cône . Ces différentes cellules
sont interconnectées de manière complexe et c'est un influx nerveux
déjà en partie "synthétisé" qui est envoyé
au cerveau par le nerf optique pour "analyse" et prise de décision.

Les
bâtonnets grâce la présence de rhodopsines, sont sensibles
à une lumière de faible intensité mais leur courbe d'absorbance
est maximale pour une seule longueur d'onde, en l'occurrence le vert. Les bâtonnets
donnent donc une bonne vision dans le pénombre mais c'est une vision monochromatique
en vert et noir. On estime que le lapin a besoin de 6 à 7 fois moins de
lumière que l'homme pour "commencer à y voir quelque chose"
dans la pénombre, en raison d'un beaucoup plus grand nombre de cellules
en bâtonnet par mm² sur sa rétine. Mais comme tous les animaux,
homme compris, il ne voit rien dans l'obscurité absolue, mais pour lui,
le simple «voyant» d'un équipement électrique éclaire
parfaitement une pièce


Lorsque
l'intensité lumineuse augmente (lumière du plein jour), tous les
bâtonnets sont saturés. Ils n'envoient plus de signal supplémentaire
au cerveau et ce sont les cellules en cône qui prennent le relais de l'information
lumineuse reçue par l'œil.
Dans ces cellules en cône, les
molécules sensibles, les opsines, sont de différents types et réagissent
en fonction de la longueur d'onde de la lumière reçue. Il y a plusieurs
sensibilités en raison de la modification de quelques acides aminés
sur la molécule d'opsine. Chez le lapin deux types de molécules
d'opsine sont présents dans les cônes. Ces molécules ont une
absorption maximale de la lumière pour 2 longueurs d'onde correspondant
pour l'une au bleu (465 µm) et pour l'autre au vert clair (509 µm).
La vision des couleurs est dont moins complète chez le lapin que chez l'homme.


Enfin,
la vue est le sens qui permet au lapin via la sécrétion de mélatonine
par l'épiphyse (appelée aussi glande pinéale) de détecter
la durée d'éclairement et ainsi de régler son horloge biologique.

3.2
- L'ouïe

L’ouïe
un autre système d’alarme souvent utilisé en combinaison avec
la vue. Le lapin a une bonne sensibilité auditive. Il entend les sons entre
360 et 42 000 à 50 000 Hz, contre 64 à 23 000 Hz pour l’homme.
Autrement dit l’environnement sonore des lapins n’est pas exactement
celui que vous et moi entendons : les sons très graves sont ignorés,
alors que toute une gamme d'ultra-sons est parfaitement bien entendue (voir le
tableau 1.1 ci-dessous comparant la sensibilité auditive des différentes
espèces.

Quelques comportements du lapin et leurs conséquences sur les méthodes d'élevage part2 Fig-016
Tableau
1.1
: Gammes de longueur d'onde entendues par différentes espèces
animales.
Malgré
ses grandes oreilles mobiles, le lapin n’est pas doué pour localiser
l'origine des sons : il ne peut localiser la source d’un son qu’à
20-30° près, alors que l’homme le fait à 0,5 à1°
près.


Suite à une alerte sonore et ou auditive le
lapin se dresse pour mieux détecter la source en utilisant la vue et l’ouïe
en combinaison. Cette position "debout" est toujours le signe que le
lapin est en alerte. Si elle est observée à forte fréquence
dans un élevage, c'est que l'environnement des lapins est "inquiétant".
C'est à l'éleveur d'identifier ce qui inquiète ses lapins
et si possible d'éliminer cette source de stress.
Quelques comportements du lapin et leurs conséquences sur les méthodes d'élevage part2 Fig-017
Quelques comportements du lapin et leurs conséquences sur les méthodes d'élevage part2 Fig-018
3.3
- L'odorat

L’odorat
du lapin est beaucoup plus développé que celui de l’homme par
exemple. Selon différents auteurs il possède de 50 à 100
millions de récepteurs (105 cellules par
mm² de muqueuse olfactive), alors que l’homme n’en a que 10 millions,
mais le chien en possède de 1 à 3 milliards, voire un peu plus chez
les meilleurs chiens de chasse.

Ce
grand nombre de cellules olfactives est lié à la grande surface
de ses cornets nasaux. Autrement dit, un lapin atteint d’un simple coryza
(rhinite) ne sent presque plus rien alors que l’odorat est le sens qui lui
permet de reconnaître son environnement immédiat, ses congénères,
ses petits. Il faut aussi savoir que les récepteurs sont normalement remplacés
tous les 30 à 60 jours, ce qui veut dire qu'un lapin guéri d'une
rhinite récupère en quelques semaines ses capacités à
distinguer les odeurs. Enfin, l'odorat est un sens pleinement développé
dès la naissance. C'est en effet l'odorat qui sert par exemple aux lapereaux
à repérer les mamelles de leur mère grâce aux phéromones
présentes sur ces dernières.


3.4
- Le toucher

Chez
le lapin la fonction du toucher est exercée surtout à travers les
vibrisses qu’il porte sur la tête : autour de la bouche mais aussi
au dessus des yeux.


Le lapin «touche» peu avec ses pattes mais beaucoup avec sa tête.

Compte
tenu de l'importance de ces poils pour la relation du lapin avec son environnement
immédiat, il faut éviter de les brûler sur les lapins curieux,
si en présence des animaux on passe les cages au chalumeau pour nettoyer
les poils accrochés au grillage.

Les
pattes avant en particulier ont cependant un rôle à jouer dans le
"toucher" particulier lié au grattage nécessaire au creusement
des terriers par exemple.

Quelques comportements du lapin et leurs conséquences sur les méthodes d'élevage part2 Fig-019
3.5
- Le goût

Le
lapin possède environ 17 000 cellules gustatives sur la langue. Cela lui
permet de parfaitement distinguer les 4 saveurs basiques : Salé - Sucré
- Acide - Amer .
Il tend à préférer ce qui est un peu
sucré et un peu amer. Comme chez l'homme, le goût combiné
avec l'odorat permet de distinguer les types d'aliment disponibles pour le lapin.

L’analyse
immédiate d’un aliment d’après ses composantes de goût
et d’odeur conduisent le lapin à faire des choix affirmés quand
il en a la possibilité. Mais en l'absence de libre choix, sauf dans les
cas extrêmes, la consommation des aliments uniques est pratiquement indépendante
de leur goût, que l'aliment ait été antérieurement
considéré par les lapins comme appétant ou inappétant
(tableau 2)
Autrement dit , chez le lapin, le goût peut être classé
comme un sens de second plan.


Tests en
libre choix
sur 10 jours (trémies interverties chaque
jour)

chez des lapins en croissance
Et consommation en aliment
unique
sur une durée normale d'engraissement, avec ou sans l'arôme
étudié
%
consommé
lors du test en libre choix
Consommation

en aliment unique
Aliment
témoin A
35
%
115
g/jour
Aliment
témoin A + arôme "plaisant"
65
%
114
g/jour
Aliment
témoin B
80
%
124
g/jour
Aliment
témoin B + arôme "déplaisant"
20 %
123 g/jour
Tableau 2 : Consommation de lapins en croissance lorsqu'ils
ont le choix entre 2 aliments ou n'en ont qu'un seul à leur disposition

(d'après Lebas , 2006)
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